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Critique de nilebeh


Calcutta, fin des années 1960. La famille Gosh occupe une position enviable grâce aux talents d'entrepreneur du patriarche, Prafullanath, qui a créé une entreprise de fabrication de papier après avoir été littéralement dépouillé par ses propres frères, héritiers d'une très lucrative fabrique de bijoux. Un homme qui s'est fait tout seul dans cette Inde où règnele système des castes et où, au sein de sa propre famille existe une stricte hiérarchie quasiment lisible dans l'organisation des étages de sa maison. Au plus haut, lui et sa femme, puis les couples selon leur ordre d'arrivée et, tout en bas, la jeune veuve et ses deux enfants, qui se contentent des restes des repas des autres.

L'arbre généalogique du début est très utile pour se repérer dans la famille. parmi lesplus jeunes, Supratik a choisi la voie du maoïsme actif, contre les exploiteurs des classesdéfavorisées, lui qui vient d'un milieu aisé. Il ne lui sera pas facile d'être crédible aux yeux de ses camarades de combat ! Ce qui, sans doute, l'incitera à des crimes révolutionnaires sanglants.

Un livre riche, touffu parfois, qui aurait sans doute gagné à être un peu plus concis. Mais la peinture de la société bengalie est intéressante, les cheminements des membres de cette famille également. La violence des actes révolutionnaires et celle de leur répression laisse un sentiment de dégoût
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