«Nous ne perdons jamais, une affaire. »
Ah, mon petit Kévin.... toi et ton vil amour du gain. Dans quoi t'es-tu fourré, Mm ?
Ayant découvert l'adaptation bien avant de connaître l'existence du roman D'Andrew Neiderman, je pensais savoir à quoi m'en tenir! Oh, certes, je ne suis pas sans savoir que peu de réalisateur, producteur, etc..., suivent trait pour trait l'histoire qu'ils adaptent, mais tout de même... C'est « l'Everest » en différence, là ! le jour et la nuit, le blanc et le noir.
Si au début, je trouvais le personnage de Kevin égoïste et détestable, cela a vite changé. Son évolution fut pour ma part, un plaisir littéraire ! La perdition de Myriam, lente et progressive, une idée délicieuse. Les passages érotiques, pour le moins intéressant quant au personnage de Milton...
Oh l'exemple abject, bas, ignoble, infâme, méprisable, sordide.... d'homme? Hm. Oui l'édifiant personnage, tant estimable, exemplaire et noble selon ses disciples, PARDON, associés. Subtile est la différence, n'est-ce pas?
Quoi qu'il en soit, je suis mitigée. IL y a des passages que j'ai adorés! Oui, je faisais défiler les pages, prise au plaisir de cet univers. Les personnages sont bien travaillés, intéressants, cohérents. Les descriptions sont bonnes, ni trop, ni trop peu. L'intrigue, présente. Non, mon souci viendrait plutôt sur la conclusion de ses intrigues.
C'est encore plus frustrant, car justement on aime ce qui a été mis en place !
Qu'advient-il d'Helen ? Encore que ça, nous pouvons nous en douter.
Mais son tableau ?! J'aurais aimé, qu'il y en ai d'avantage sur cette toile.
Après en avoir tant parlé, c'est dommage qu'il n'y ai pas eue une conclusion là-dessus.
Mon avis personnel sur la fin :
Je suis de celle qui aime une fin heureuse, claire et concise.
Je me doute bien de ce qui s'est passé pour ce pauvre Kévin. Coincé en centre pénitentiaire à devoir aider des criminelles, à intenter un recours et sortir une bonne fois pour toute de prison. Je me doute bien, que Myriam a dû porter sa grossesse à terme et mourir des suites de l'accouchement. Tout comme, de ce faite, nous avons bien compris que Milton n'est jamais mort sous la main de Kévin, comme nous l'avions cru.
Mais bon sang, ce que cette fin m'a frustrée!
Même dans cette optique, j'aurais apprécié qu'elle soit formulée différemment. Peut-être avec un peu plus de travail. de précision, de contenance. Pas juste vingt pages jetées à la va-vite clôturant une histoire pourtant si bien amenée. Je pense clairement qu'Andrew aurait pu finir son roman d'une façon bien plus magistrale, même en conservant sa fin tragique.
Voila donc les seuls détails, que j'aurais à lui reprocher
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"Il vaut mieux régner en enfer que de servir au paradis".
Le constat est édifiant, à quelques encablures du vingt et unième siècle, le malin stipule les yeux étincelants de certitudes, dans un décor sur le point de s'enflammer, que le siècle qui s'achève lui appartient et que l'homme abandonné de Dieu est sa propriété, en étant l'instrument perpétuel d'une histoire maléfique.
Dieu est démontré comme un pervers volontairement isolé, abandonnant sa création aux mains de Lucifer, gestionnaire d'un être humain ayant besoin d'extérioriser toute sa panoplie antinomique, dans une pression permanente destinée à l'épanouir ou à l'anéantir.
Le message est clair, à l'avenir l'homme ne pourra survivre que par un libre arbitre, une prise de conscience encouragée par l'indifférence d'une divinité ayant jeté les dés une fois de trop et le déchaînement sans retenue d'une créature vaniteuse, qu'en restaurant des valeurs saines.
Malgré l'attirance d'un monde affairiste dont la récompense finale est une vue imprenable sur une faune microscopique que l'on écrase du regard.
Pour cela l'homme, sombrant irrémédiablement dans la luxure et le carriérisme, doit se redéfinir et reconquérir un essentiel qui se meurt d'être abandonné.
Voilà la mise en garde de cet opus gothique magistral et surprenant, malgré sa longueur excessive, dont la mission est de nous recadrer dans nos véritables priorités avant qu'il ne soit trop tard.
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Kevin avocat brillant dans un petit cabinet se voit proposer une meilleure place oui mais à quel prix ?
La justice cache bien de sombres secrets. Kevin a signé un pacte avec le diable et va le payer cher.
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«Les hommes ont parfois tendance à considérer leurs épouses comme une chose allant de soi, fit Norma d'un ton sentencieux. Nous devons les maintenir sur le qui-vive, entretenir le mystère, les amener à se poser constamment des questions. Sans quoi, vous devenez très vite l'une de leurs possessions parmi tant d'autre. »
L'avocat du diable
Andrew neiderman
« il eut le sentiment de faire partie de beaucoup plus qu'un cabinet juridique: il entrait dans une sorte de confrérie, une fraternité du sang, les avocats des damnés. La loi et la procédure leur servaient â bâtir des forteresses, à forger des armes. Quoi qu'ils choisissent de faire, ils étaient victorieux, et leurs efforts couronnés de succès.»
L'avocat du diable
Andrew neiderman
«Les hommes ont parfois tendance à considérer leurs épouses comme une chose allant de soi, fit Norma d'un ton sentencieux. Nous devons les maintenir sur le qui-vive, entretenir le mystère, les amener à se poser constamment des questions. Sans quoi, vous devenez très vite l'une de leurs possessions parmi tant d'autre. »
L'avocat du diable
Andrew neiderman
« il eut le sentiment de faire partie de beaucoup plus qu'un cabinet juridique: il entrait dans une sorte de confrérie, une fraternité du sang, les avocats des damnés. La loi et la procédure leur servaient â bâtir des forteresses, à forger des armes. Quoi qu'ils choisissent de faire, ils étaient victorieux, et leurs efforts couronnés de succès.»
L'avocat du diable
Andrew neiderman
"Mais tu n'es pas une geisha, Miriam. Tu es ma femme. Je veux partager avec toi mes déconvenues aussi bien que mes réussites. Je veux que tu sois partie prenante de ce que je fais et de ce que je suis, tout autant que je désire être partie prenante de tout ce que tu fais et de ce que tu es. "
L'associé du diable
Andrew neiderman
L'Associé du diable (The Devil's Advocate), film américain réalisé par Taylor Hackford en 1997 d'après le roman The Devil's Advocate d'Andrew Neiderman. Avec Keanu Reeves, Al Pacino et Charlize Theron. Extrait