Je sors perplexe de cette lecture... Sans doute n'étais-je pas au diapason, l'esprit pas préparé, ouvert à ce voyage hallucinatoire!
Ado, j'avais aimé des livres comme Les Chants de Maldoror et les poèmes très mystiques des Romantiques, mais je pense qu'aujourd'hui, s'il n'y a pas de trame un peu plus précise, je ne parviens pas à m'accrocher... ou non justement, à me laisser aller!
Plongeant dans la folie,
Gérard de Nerval, pour se soigner, écrit ses rêves et ses visions. Grand érudit, il rencontre dans ces pérégrinations cauchemardesques différentes figures mythologiques et la figure entêtante d'
Aurélia, qu'il a aimé jadis; le récit est entrecoupé de moments où il émerge de nouveau dans le monde réel, mais la folie le regagne à chaque fois.
Le fil est difficile à suivre dans le sens où au lieu d'avancer, on a plutôt la sensation de baigner dans un univers mystique où présent, passé futur, vie et mort se confondent...
Dans cette édition,
Aurélia est suivi de Pandora, une histoire courte nous transportant cette-fois-ci à Vienne à la Saint-Sylvestre, le narrateur est fou de désir pour Pandora, une comédienne qui se joue de lui.
Encore une fois, je n'ai pas réussi à entrer dans le récit, bien qu'elle soit courte et plus simple que la précédente.
A croire que le monde
De Nerval et le mien ne partagent pas la même culture...