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EAN : 9782070110674
2069 pages
Gallimard (12/09/1989)
4.5/5   14 notes
Résumé :
Ce volume contient les oeuvres suivantes : Premières poésies (1826-1829) - De Goethe à Ronsard (1827-1830) - Des Poèmes politiques aux Odelettes. Journalisme (1830-1839) - Les «Faust» de 1840. Journalisme - Romans, poésies, articles (1841-1846) - Les Poésies de Heine et «Le Marquis de Fayolle» (1847-1850) - Correspondance (1830-1850). Avec, pour ce volume, la collaboration de Christine Bomboir, Jacques Bony, Michel Brix, Jean Céard, Lieven d'Hulst, Jean-Luc Steinmet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je rêvais devant un livre de poésie ,
mon âme voulait écrire des vers mystérieux
comme, dans ma mémoire ceux de Labrunie,
des vers tour à tour tendres et amoureux.

Ils auraient été les mots de la mélancolie,
le soleil noir de ces esprits ténébreux
du Pausilippe et de la mer d'Italie,
là, ils seraient redevenus facétieux,

à l'égal du jeune romantique Nerval,
gileté de rouge comme Balzac et Vigny
pour défendre Victor Hugo et Hernani,

lui, cet insensé sublime, rêveur du Val,
souvent tenu pour un poète de province,
celui qui parmi les poètes est un prince.

Non décidément je n'y réussis pas, je vais donc continuer, à mon pas tranquille.
A quel poète est-ce que je retourne, me demanda-t'il,
Il ne me semble pas qu'il y en eut un autre pensai-je, malgré tout je donnai un nom au hasard… et Gérard que j'aime tant pourquoi l'avais-je oublié ?
De Sylvie et d'Aurélia il fut le seul et le dernier amant,
il savait que le Christ était un poète ; il savait qu'il était l' autre,
tel un Labrunie devenu Gérard de Nerval - prédestination pour ce Kabbaliste que l'on retrouva rue de la vieille-lanterne?
Et que j'aime toujours.
,
Nous boirons le petit piqueton De Mareuil, celui qui nous guérit de la soif qu'un vin plus vanté nous a laissé depuis la veille lorsque nous avons dîné de morue, et de karis à l'indienne chez Martin, Place du Châtelet . Les vers de Gérard seront en nous lors des vingt quatre heures d'écoute des vexations d'Erik Satie.


Tous les vers de Nerval - il y en a peu - sont présents dans mes mots.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Le chef d'oeuvre romantique
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les papillons
I

De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ;
- Moi, l'aspect d'un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !

Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l'on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l'oiseau !...

Quand revient l'été superbe,
Je m'en vais au bois tout seul :
Je m'étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d'eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d'amour !

Voici le papillon "faune",
Noir et jaune ;
Voici le "mars" azuré,
Agitant des étincelles
Sur ses ailes
D'un velours riche et moiré.

Voici le "vulcain" rapide,
Qui vole comme un oiseau :
Son aile noire et splendide
Porte un grand ruban ponceau.
Dieux ! le "soufré", dans l'espace,
Comme un éclair a relui...
Mais le joyeux "nacré" passe,
Et je ne vois plus que lui !

II

Comme un éventail de soie,
Il déploie
Son manteau semé d'argent ;
Et sa robe bigarrée
Est dorée
D'un or verdâtre et changeant.

Voici le "machaon-zèbre",
De fauve et de noir rayé ;
Le "deuil", en habit funèbre,
Et le "miroir" bleu strié ;
Voici l'"argus", feuille-morte,
Le "morio", le "grand-bleu",
Et le "paon-de-jour" qui porte
Sur chaque aile un oeil de feu !

Mais le soir brunit nos plaines ;
Les "phalènes"
Prennent leur essor bruyant,
Et les "sphinx" aux couleurs sombres,
Dans les ombres
Voltigent en tournoyant.

C'est le "grand-paon" à l'oeil rose
Dessiné sur un fond gris,
Qui ne vole qu'à nuit close,
Comme les chauves-souris ;
Le "bombice" du troëne,
Rayé de jaune et de vent,
Et le "papillon du chêne"
Qui ne meurt pas en hiver !...

Voici le "sphinx" à la tête
De squelette,
Peinte en blanc sur un fond noir,
Que le villageois redoute,
Sur sa route,
De voir voltiger le s
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p.XI: "Nerval, tout Nerval, seulement Nerval.

Gérard de Nerval n'a pas eu la chance de ses contemporains qui ont trouvé à la fin du XIX e siècle des exégètes aussi dévoués que compétents. Son oeuvre est comme restée à l'abandon."
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L'expérience de chacun est le trésor de tous.
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Vidéo de Gérard de Nerval
Poésie - Une femme est l'amour - Gérard de NERVAL
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