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Inspecteur Harry Hole tome 8 sur 13

Alexis Fouillet (Traducteur)
EAN : 9782070129065
768 pages
Gallimard (02/02/2011)
4/5   849 notes
Résumé :
Prix Palle-Rosenkrantz 2010

Deux femmes sont retrouvées mortes à Oslo, toutes les deux noyées dans leur sang. La police, en pleine guerre interservices, se retrouve face à un mystère, puisque les blessures à l'origine des hémorragies fatales semblent avoir été provoquées de l'intérieur.

La belle Kaja Solness, de la brigade criminelle, est envoyée à Hong Kong pour retrouver le seul spécialiste norvégien en matière de tueurs en série. Le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (109) Voir plus Ajouter une critique
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Comme c'est le deuxième livre de Jo Nesbo que je lis, ( après le Couteau) les ficelles , en plus de remplir leur rôle de lien mortel, comme c'est le cas dans « le Léopard » me sont apparues mal ficelées.
Le héros Harry Hole est alcoolique, de plus il a rapporté de Hongkong de l'opium, il manque de pep, d'ailleurs sa femme l'a abandonné, persuadé qu'il va vers sa perte et ne vaut rien, ( alors, on le croit) : il rate sa cible, n'entend pas, n'est pas assez rapide, est pris dans des guet apens et est déclaré donc mort plusieurs fois. Une petite lassitude m'a assaillie à la quatrième mort de HH, de laquelle il ressort sans que l'on comprenne bien pourquoi.
Je vous rassure tout de suite : Jo Nesbo n'est pas assez bête pour faire mourir son héros (ou anti-héros soit bourré soit en manque, et dont chaque cigarette est spécifiée), le faire mourir en vrai, les dernières pages étant consacrées au futur livre suivant « le léopard » .
Vraiment malin, ce Jo, plus que HH.

Pourquoi le léopard ? Certaines scènes se passent au Congo, mais de fauve, point.
Alcoolisme donc, guerre des polices, multiplicité des assassins possibles : thèmes dont la nouveauté ne saute pas aux yeux.
Inutilité des 180 premières pages, pendant lesquelles les assassins présumés ne sont pas encore nés, d'ailleurs, ils changent tous de noms, cela fait gagner des pages. Pire encore, à un moment de la lecture, je me suis demandée si le désir de connaître la fin de l'histoire (qui sera bien laborieuse) ne venait pas d'un penchant malsain, comme ces touristes qui s'amassent sur les plages quand il y a un noyé ou ces aficionados pomponnés qui courent voir le taureau se faire tuer.
850 pages.
Et pourtant j'ai lu, en particulier parce qu'il est question, en plus des avalanches de la montagne d'Havasshytta, de Goma , du lac Kivu et du passé :
« Une villa fantastique probablement construite par le roi Léopold II à l'époque où le pays s'appelait Etat indépendant du Congo et constituait la cour de récréation et la cagnotte personnelles du monarque . »
Passé qui resurgit lorsque des femmes sont trouvées avec un objet de torture fabriquées par Léopold ( invention de Jo Nesbo ?en tout cas peu crédible).
La découverte de l'assassin est des plus décevante : pas vraiment provoquée par la haine, ni la vengeance, ni pour le plaisir pervers de tuer, ce que je comprendrais très bien, un peu pour l'argent, puis en avalanche pour faire taire, sans avoir l'intelligence de vérifier ses sources.
Moi aussi je suis déçue.
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Cela fait un moment que j'avais arrêté de lire Jo Nesbo, le dernier livre de lui que j'avais lu ne m'avait pas emballée...mais la critique enthousiaste de Thisou08 sur "Le fils" m'a décidé à le lire et je n'ai pas regretté du tout à tel point que dans la foulée j'en ai lu 2 autres de lui. Mais là je vais faire une pause ; il ne faudrait pas frôler l'overdose...
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Alors qu'à Hong Kong, Harry Hole panse les plaies encore à vif que lui a laissées sa dernière enquête ( le Bonhomme de Neige), dans sa ville d'Oslo, ses collègues piétinent sur une affaire sanglante. Deux cadavres de jeunes femmes ont été retrouvés et, bien que l'arme du crime n'ait pas pu être identifiée, il semble que les deux victimes soient mortes de la même manière : noyées dans leur propre sang. Pour appâter son meilleur enquêteur et le forcer à reprendre du service, le chef de la police d'Oslo, Gunnar Hagen, envoie à Hong Kong sa plus prometteuse - et non moins jolie - jeune pousse, Kaja Solness. La suite se devine, du moins la suite directe de la partie hongkongaise de ce long récit. Quant à ce que vivra le nouveau couple d'enquêteurs qui en résulte - Harry Hole / Kaja Solness - par après, il se révèle absolument impossible de le deviner, et encore moins de le résumer ici.

Dans ce polar noir, rien que du très classique : un flic miné et alcoolo, un tueur en série frappadingue et machiavélique, une traque infernale qui nous emmène d'Hong Kong à Oslo en passant par le Congo, des fausses pistes à foison, une lutte de pouvoir entre polices…

Que du classique, dites-vous ? En réalité, la machine Nesbo est un turbo diesel, ça ronronne un peu au début, et puis brusquement ça s'emballe et vous voilà emporter inexorablement au long de presque 800 pages de grande maîtrise. Car dans ce Léopard, rien n'a été laissé au hasard. le rythme, parfait, alterne entre piétinements et accélérations, scènes d'action, dialogues qui claquent… aux grés des pistes suivies par l'enquête et les humeurs de notre enquêteur, on navigue entre espaces oppressants, paysages enneigés et jungles urbaines Hongkongaise ou Africaines, profitant d'une mise en scène quasi cinématographique. Les personnages sont incroyables de vérité : les policiers qui entourent Harry, les "méchants", les victimes qui, en quelques lignes, prennent une consistance, une épaisseur, autrement dit existent ! Et puis, il y a Harry Hole, en perdition, profondément humain. Nesbo le casse, l'enterre, le détruit sous nos yeux pour mieux le faire renaître de ses cendres. Harry en voit de toutes les couleurs et nous aussi !

Un vrai thriller intense et efficace, mais aussi un roman avec une réelle qualité d'écriture qui sonde les turpitudes de l'âme humaine avec une acuité étonnante. Palpitant, fascinant, ce pavé n'offre aucun moment de répit. On est embarqué dès le premier chapitre sans plus pouvoir lâcher le livre, quitte à se payer de belles cernes d'insomnie !
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A Oslo, deux femmes ont été assassinées dans d'étranges circonstances. Sans indices pour faire avancer l'enquête, la police piétine et pour Gunnar Hagen, chef de la brigade criminelle, une résolution rapide est vitale. le ministère planche sur une restructuration des services et la Kripos semble en tête de course pour obtenir le monopole des enquêtes pour meurtre. A sa tête, l'ambitieux Mikael Bellman se voit déjà en chef d'une super-police omnipotente. Mais Gunnar ne veut pas laisser son unité disparaître sans se battre. Pour lui, les deux meurtres sont le fait d'un tueur en série et le seul spécialiste norvégien des tueurs en série, c'est Harry Hole. L'homme a quitté le pays mais il se fait fort de le faire revenir. Il envoie l'inspectrice Kaja Solness à Hong Kong avec pour mission de lui ramener son meilleur élément. A l'autre bout du monde, Harry, opiomane accro aux courses de chevaux, se terre dans un quartier mal famé de la ville, recherché par une triade à qui il doit de l'argent. Une vie errante et dangereuse qu'il n'est pourtant pas prêt de quitter. Ce n'est que lorsque Kaja lui annonce que son père est mourant qu'Harry accepte de la suivre. Et bien sûr, de retour en Norvège, il va faire la seule chose pour laquelle il est fait : traquer le tueur.


Certes Harry Hole n'en mène pas large, fracassé par la perte de la femme qu'il aime, abîmé par sa dernière enquête, assommé par l'opium. Mais rien de telle qu'une chasse au tueur pour le remettre d'aplomb. Quand il s'agit de débusquer le Mal, il est prêt à payer de sa personne, à cogner, à pactiser avec l'ennemi, à affronter le froid des montagnes norvégiennes ou la chaleur d'un volcan congolais. Qu'il soit confronté aux manigances d'un collègue ou à une taupe au sein du service, à une avalanche ou à la torture, Harry Hole se dépense sans compter et prouve, une fois encore que, malgré ses failles, ses chagrins, ses dépendances, son insubordination, il reste le meilleur flic de Norvège. Un tueur machiavélique qui semble avoir toujours un coup d'avance, une aventure avec la jolie Kaja qui ne saura lui faire oublier sa Rakel, un père qui s'éteint lentement dans son lit d'hôpital, des pistes qui ne mènent nulle part, Harry Hole prend tout de front, dévoile son humanité et s'en sort in extremis, quoi qu'encore un peu plus blessé par la vie.
On en prend plein les yeux dans ce polar très noir qui fait défiler ses 850 pages à la vitesse de l'éclair, NESBØ sait mener son lecteur par le bout du nez. Quand on pense avoir trouvé le coupable, il nous mitonne un retournement de situation qui laisse pantois et c'est reparti vers une autre piste. Harry Hole est cabossé mais il tient encore debout et on espère le retrouver au plus vite.
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Acheter un polar de 700 pages qui vous pèsent dans les bras cela frise l'inconséquence, oui mais quand il s'agit d'un roman de Nesbø, déjà c'est moins risqué, et quand vous savez que Harry Hole est de retour, là immédiatement vous savez que vous ne serez pas déçu.
Si vous n'avez jamais rien lu de l'auteur commencez par le début des aventures d'Harry, pfft un tour au rayon poche (celui là est le 9ème) et lisez ça dans le bon ordre.
Si comme moi vous avez lâchement abandonner Hole à la fin du Bonhomme de neige, à moitié détruit, écrasé par les événements vous serez heureux de le retrouver même si on ne peut pas dire qu'il est fringant.

Oui oui mais l'histoire alors ? j'y viens
Harry Hole est parti cacher sa douleur à Hong Kong, mais la police de Norvège a besoin de lui alors malgré l'opium, les dettes de jeu et son fichu alcoolisme, Kaja Solness le met dans un avion direction Oslo.
Un curieux tueur en série sévit, un tueur qui aime la randonnée et les instruments de torture sophistiqués : ah les pommes de Léopold.
Je vous préviens le voyage ne laisse pas une seconde de repos : des montagnes de Norvège où les avalanches guettent, aux bords du cratère d'un volcan au Congo...

Tous les clichés sont présents : flic meurtri un peu alcoolo, les supérieurs obtus, les collègues jaloux, la vie sentimentale qui prend l'eau, le père mourant, bref tous les poncifs du genre ET POURTANT ça marche, on court, on lit ça sans s'arrêter. C'est bouillonnant, passionnant, superbement ficelé, quand vous croyez avoir trouvé la clé et bien il faut reste encore 400 pages ...vous savez que vous vous êtes fait manipulé. du pur, du bon, du comme je les aime.
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
[...] Il se rendit compte au même instant que la fenêtre de la chambre était ouverte, qu'il aurait dû ... Il retint soudain son souffle. Quelqu'un parut cesser de respirer en même temps que lui. Pas quelqu'un, quelque chose. Un animal.
Il se retourna. Ouvrit la bouche. Son coeur avait cessé de battre. Comment est-ce que cela pouvait s'être déplacé aussi vite et sans un bruit, comment est-ce que ça avait pu arriver ... aussi près ?
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...la faculté de tuer est fondamentale chez n'importe quelle personne saine. Notre existence est un combat pour les bonne choses, et celui qui est incapable de tuer son prochain n'a aucune raison d'être. Tuer, en fin de compte, ce n'est qu'anticiper l'inévitable. La mort ne fait aucune exception et c'est bien, car la vie n'est que douleur et souffrance. De ce point de vue, tout meurtre est un acte de miséricorde. Mais ce n'est pas ce qu'on ressent quand le soleil vous chauffe la peau, que l'eau ruisselle sur vos lèvres. Quand on ressent le désir idiot de vivre dans chaque battement de cœur et qu'on est prêt à payer pour des miettes de temps avec tout ce qu'on a acquis depuis la naissance : dignité, statut, principes.
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Nous sommes tous corruptibles. Nous exigeons juste des prix différents. En monnaies différentes. La tienne, c'est l'amour. La mienne, c'est l'anesthésie. Et tu sais quoi... je crois que ça fait de toi quelqu'un de mieux que moi.
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Un peu d'air. Pas assez. Son cerveau devait déjà souffrir du manque d'oxygène, mais il se souvenait parfaitement des paroles prononcées par son père à Lesja pendant les vacances de Pâques. Dans une avalanche où vous pouvez respirer un peu, vous ne mourez pas du manque d'air, mais d'un excès de CO2 dans le sang. Olav Hole : "Sous la neige, tu es comme un requin, tu meurs de ne pas pouvoir bouger. Même si la neige est assez légère pour qu'un peu d'air passe au travers, la chaleur de ta respiration et de ton corps créera vite une couche de glace autour de toi, qui empêchera l'air d'arriver et la toxicité du CO2 de ta propre respiration de sortir. Tu fais ton propre cercueil de glace, tu comprends ?
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Lave noire, argent sale, beautés noires, péchés mortels. Dans la jungle, la moitié des hommes avaient contacté le paludisme, le reste, des maladies qu’aucun médecin blanc ne connaissait et que l’on classait dans le genre fourre-tout des fièvres de la jungle.
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