AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commissaire van Veeteren tome 3 sur 5

Marianne Ségol-Samoy (Traducteur)Agneta Segol (Traducteur)
EAN : 9782757808146
352 pages
Points (25/09/2008)
3.3/5   33 notes
Résumé :
Deux appels anonymes signalent la disparition d'une adolescente séjournant dans un camp de vacances. Bientôt, la police trouve un premier cadavre. Van Veeteren, désigné pour mener l'enquête, découvre non pas un camp de vacances, mais une secte très fermée. Propulsé dans un monde de silence aux règles sinistres, l'inspecteur avance à tâtons, avec pour seul guide son intuition.......
Que lire après Le mur du silenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
L'été est très chaud et le commissaire van Veeteren, épuisé, se réjouit de partir bientôt en Crète lorsqu'un jeune inspecteur de la ville voisine dépassé par les événements sollicite son aide. Deux appels anonymes lui ont signalé la disparition d'une adolescente séjournant dans un camp de vacances. Bientôt, un premier cadavre est retrouvé dans la forêt. En fait de camp de vacances, van Veeteren découvre plutôt une secte rigide, "La Vie Pure", dirigée par un maître qui a tout pouvoir sur ses adeptes. van Veeteren avance à tâtons dans un monde de silence avec pour seul guide son intuition. le sinistre gourou de la communauté a le profil du parfait assassin, mais si la vérité était ailleurs ?
Un roman policier qui se lit très vite, le suspense est présent du début à la fin. le style d'écriture est toutefois un peu froid et je ne me suis pas trop attachée aux personnages.
Commenter  J’apprécie          120
Bien qu'il soit en poste à Maardam, c'est à Sorbinowo, une petite ville perdue dans la campagne suédoise que doit se rendre le commissaire van Veeteren. Appelé en renfort par ses confrères, il va s'intéresser à une secte, ‘La Vie Pure', dont plusieurs jeunes pensionnaires se trouvent en vacances dans un camp proche de la ville. Ce qui a motivé cette demande de renfort de la part de Kluuge, le jeune commissaire en chef de Sorbinowo, ce sont deux coups de fil anonymes. Par deux fois, une voix de femme lui a demandé d'enquêter sur la disparition d'une jeune fille logeant au camp. Mais, à la ‘Vie Pure', Kluuge s'est vu répondre par le gourou de la secte, un certain Jellinek, que tous les pensionnaires étaient bien présents. Sur place, van Veeteren va se heurter au même ‘mur de silence' de la part de la secte que celui auquel son jeune confrère s'est retrouvé confronté.
Proche de la retraite, le commissaire van Veeteren se verrait bien quitter anticipativement ce boulot, pressé qu'il est d'atteindre ‘ce jour où il cesserait une fois pour toutes de fouiller dans les poubelles de l'existence'. Il en a déjà parlé à son supérieur hiérarchique, mais ce dernier redoute le départ de l'un de ses enquêteurs les plus chevronnés. C'est cette expérience qui l'amène à envoyer van Veeteren à l'extérieur de la ville, prendre en charge une enquête qui –il le devine- va rapidement tourner au drame. Et de fait. D'une situation de suspicion de disparition, le commissaire, mû par son instinct –‘La raison à une soeur aînée, ne l'oublions pas. Elle se nomme Intuition'- va effectivement acquérir des certitudes bien amères. Et son enquête devra alors s'orienter vers la recherche non pas d'une disparue, mais d'un ou d'une coupable de meurtre. Avant qu'une deuxième victime ne soit éventuellement retrouvée.
Aux amateurs de romans policiers nordiques, aux attristés par l'absence du commissaire Wallander, voici de quoi vous consoler. Sur base d'une intrigue peut-être pas très innovante, Nesser arrive –apparemment sans effort- à captiver son lecteur. Et ce dernier de prendre un réel plaisir à suivre l'enquête de ce ‘nouveau' commissaire suédois (il s'agit en fait de la deuxième enquête publiée par les éditions du Seuil). Moins étouffante, plus nerveuse qu'une enquête de Wallander, la prose de Nesser marque aussi sa différence avec celle de Mankell par une affection pour l'humour, et un attachement de son personnage principal pour la bonne chère. van Vetteren aime s'en jeter un petit coup derrière la cravate et il ne crache pas non plus sur un bon repas. Attention toutefois, ‘bon vivant' ne signifie pas que le personnage du commissaire pèche par une tendance à la superficialité. Comme Wallander, van Vetteren se révèle bourru, peu soucieux de la hiérarchie et fatigué par les années de métier qu'il traîne derrière lui. Comme lui aussi, il ne se reconnaît plus dans cette société et la majorité des individus qu'il rencontre lui semblent incompréhensibles, comme issus d'une autre espèce que la sienne. Il cultive avec soin un très petit cercle de relations, avec lesquelles il partage quelques passions communes : la musique classique, les échecs et…le vin ! Miné par sa misanthropie latente et peu enclin à travailler en équipe, van Vetteren n'en reste pas moins attaché à ses proches collègues. Il faut dire que Nesser n'a pas ménagé sa peine : aussi soignés que son personnage principal, ses ‘seconds rôles' se révèlent très attachants et contribuent sans conteste à la solidité de son roman. Une très belle découverte, un véritable souffle de fraîcheur dans le policier scandinave !
Commenter  J’apprécie          10
La dernière enquête d'un commissaire de police est un thème récurrent, que ce soit dans les romans ou dans les séries télévisées – vous noterez dans ce dernier cas, le nombre incroyable de policier qui meurent au cours de cette fameuse dernière enquête. Il reste aussi à déterminer ce qui cause cette dernière enquête : l'heure du départ a-t-elle sonné, ou bien est-ce autre chose qui a motivé ce départ ? de même, dans quel état d'esprit cette ultime enquête est-elle abordée ? Ne surtout pas faire de vague, pour ne pas compromettre un départ dans le calme, ou bien tout donner parce que l'on n'a plus rien à perdre ?
Van Veeteren, lui, n'en peut plus. Il ne supporte plus toutes les horreurs qu'il a vues, et réfléchi sérieusement à changer d'orientation professionnelle. Pour son orientation personnelle, c'est déjà fait : il est divorcé, mais son ex-femme souhaite un rapprochement qu'il est loin de désirer. Oui, ses petits-enfants peuvent mener une vie épanouie sans voir grand-mère et grand-père ensemble. Il projetait d'ailleurs ses prochaines vacances très loin… jusqu'à ce qu'on lui demande un service : rien de très grave, si ce n'est un coup de fil anonyme au sujet d'un camp de vacances. Mais van Veeteren doit un service, et surtout, ne veut pas laisser un jeune collègue dans la panade. Il se rend donc sur place, et la situation est bien différente.
Camp De vacances ? Non, secte, et c'est pour une préparation à la communion que les parents laissent leurs filles, âgées d'une douzaine d'années, sept semaine dans ce camp, sans communication extérieure – nous sommes en 1997, et les téléphones portables ne sont pas aussi courant que maintenant, et je ne vous parle même pas des communications internet. Secte dont les pratiques ne dérangent quasiment personne – ils sont si discrets ! Même la condamnation du « prêtre » n'a pas empêché les adeptes de se multiplier – les vrais croyants ont toujours été persécutés, n'est-ce pas ?
La réalité se fait plus sombre, plus cruelle quand le corps d'une adolescente est découvert, puis un autre. Mais comment enquêter quand les adultes et les enfants se taisent, et quand le gourou est en fuite ? de là à dire qu'il signe là sa culpabilité, il y a un pas que certains franchissent allègrement, alors que les membres de la Vie Pure lui laissent entièrement leur confiance. Peu importe les méthodes utilisées : enquêter prend du temps quand on se heurte au silence.
Van Veeteren et les autres enquêteurs sont profondément humains – heureusement. Les touches d'humour qui parsèment le récit, leur coup de gueule aussi font du bien. Rester indifférent en certaines circonstances est impossible.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Encore un enquêteur scandinave qui vient s'ajouter à la longue liste qui a envahi la France depuis quelques années.

Contrairement aux autres qui dans l'ensemble finissaient toujours par se ressembler : toujours les mêmes problèmes familiaux, les mêmes difficultés avec les horreurs vues au cours des enquêtes, van Veeteren apparait comme moins déprimé (moins déprimant aussi). Il a l'avantage de faire un peu plus d'humour, d'avoir moins de sang-froid donc de ruer dans les brancards un peu plus souvent face à l'absurdité du comportement de certaines personnes (les suspects notamment). Il se rend aussi compte que son métier n'est plus fait pour lui , qu'il doit faire autre chose.

Mais si van Veeteren change par rapport au stéréotype de l'enquêteur scandinave, l'intrigue est on ne peut plus classique : une intrigue qui tourne autour d'une secte d'illuminés croyant à la pureté de l'âme et au caractère néfaste qui les entoure. Secte qui s'articule autour d'un gourou lubrique, de ses assistantes dévouées corps et âme et de jeunes filles novices. Rien de bien neuf sous le soleil.

A une intrigue squelettique, il faut ajouter un dénouement très chanceux mais aussi décevant et puis une multiplication des personnages notamment du côté des forces de l'ordre. On se retrouve avec je ne sais pas combien de policiers, ça a été assez facile de s'y perdre car aucun ne semble être plus intéressant que les autres.

Donc un roman pas désagréable à lire mais pas forcément transcendant.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
Commenter  J’apprécie          60
Sur la continuité de la découverte des polars scandinaves, j'ai voulu découvrir cet auteur. le début démarrait assez bien, l'intrigue était posée et alléchante mais le reste m'a laissée sur ma faim. L'intrigue avance peu, le lecteur ne peut pas réellement se faire d'idées sur le coupable, puisqu'on ne lui donne qu'une cible à abattre (la secte). Les réflexions de l'enquêteur sont un peu trop redondantes à mon goût et les transitions entre les pensées des différents personnages sont beaucoup trop brutales.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Une fois les plats posés sur la table, Van Veeteren sut que c'était vain. Rien que l'idée de manger lui semblait indécente. Il jeta un regard découragé vers Suidjerbeck qui s'attaquait joyeusement à la cher grasse de son poisson.
Malgré le corps ecchymosé d'une petite fille. Malgré de petits fragments de latex. Malgré des scies circulaires.
Complètement pervers, songea-t-il. Un jour, je ne supporterai plus de vivre dans ce monde.
Ce n'est qu'une question de temps.
Commenter  J’apprécie          90
La fille du lit numéro douze se réveilla tôt.
C'était un matin d'été. La pâle clarté de l'aube se faufila à travers les fins rideaux du dortoir et fit délicatement disparaître la nuit : elle s'immisça dans les angles et en ôta l'obscurité puis huma les rêves confiants des autres enfants.
Commenter  J’apprécie          60
Tu ne vas tout de même pas me dire que tu doutes de l’intuition ? Personnellement, je lui fais une confiance aveugle. A mon avis, il s’agit tout simplement de la connaissance qui a sauté quelques marches ... Elle est allée plus loin et nous la possédons sans savoir comment nous l’avons acquise. Il ne faut oublier que chaque seconde qui passe nous apporte d’énormes quantités d’informations qui sont toutes stockées dans notre cerveau mais dont seule une partie infime se retrouve dans notre conscience active. Le reste, enfoui dans notre subconscient, nous envoie des signaux auxquels nous ne faisons pas attention, à cause de notre manque de réceptivité. Après tout, nous ne sommes que des êtres humains. » p 108 a 2
Commenter  J’apprécie          00
Le commissaire principal lui-même rentra auprès de sa Déborah pour lui déclarer son amour et lui faire part de sa décision de s'orienter vers un autre secteur professionnel dès que le temps le lui permettrait. Gardien de phare, moine, enfin tout sauf flic.
Commenter  J’apprécie          10
Pendant plusieurs minutes, il essaya de traduire en paroles les émotions qui s’entrechoquaient en lui. Ou du moins de faire une métaphore. Sans y parvenir. Aucune cristallisation des sentiments. Le seul mot qui se présenta était « impuissance », mais celui-ci faisait déjà partie de ses vieilles connaissances. Un ami pitoyable qui ne voulait pas mourir et qui refusait de le quitter. » p 104 à -2
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (84) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}