Dans les 100 premières pages, je l'ai trouvé assez bien ficelé ce bouquin... ça s'annonçait bien ! une alternance entre notre époque et un suspense qui se dessinait et l'épopée du Christ, je trouvais ça assez sympa.
Quand on veut écrire sur l'ésotérique ou la numérologie, pas de secret, ou on écrit un best seller ou on écrit la "pire des daubes"... ben, pas de chance pour moi, ce roman se classe dans les 5 plus mauvais que j'aie pu lire !!
Je vous éviterai, car je trouve cela très indécent, les 500 pages centrales (sur 700 et quelques) la ou l'auteur explique que le génocide juif est, en fait, un passage de purification et de sacrifice obligé. Je vous passe aussi les passages qui se veulent, soit disant, culturels sur la vie des divers empereurs romains et autres, si cette histoire vous intéresse lisez de vrais biographies.
Je ne suis pas persuadée non plus, que l'auteur se soit hautement documenté sur la ville de Vienne, car, pour l'avoir déjà visitée en tout sens, nous n'en n'avons pasla meme description, mais c'est pas encore ça le pire de ce roman.
Le pire, c'est de tenir le coup sur cette lecture plus qu'insipide, en se disant tout au long du bouquin qu'il va y avoir une "chute" terrible sur la fin et....Rien !!
En résumé, en général, un bouquin il a sa personnalité propre, son histoire à lui. Et bien, ce cercle magique (je ne vois meme pas le rapport avec le titre) on dirait une espèce de condensé de certains bouquins. J'ai retrouvé des parties du "baiser de Qumran de F.Jourdaa", des espèces d'inspiration de "la règle de 4" ou du "Da Vinci" mais il n'a aucune personnalité propre. Il y a des chapitres entiers de ce bouquin qui n'amène rien au livre, qui n'ont meme aucun rapport, aucun sens.
C'est plus de 700 pages d'écriture longue, lourde, insipide !
Et la fin d'inspiration Danielle Steel ou Harlequin la, ça le rend complètement insupportable !!
C'est clairement le pire livre que j'ai lu cette année. Heureusement que je l'ai terminé en 2011, car si je l'avais terminé en 2012 j'aurai vraiment eu des craintes pour le reste de l'année. La au moins je peux me dire que je finis mal et espérer bien recommencer :-)
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Je ne l'ai pas terminé, donc je ne vais pas le commenter.
Je vous conseille de vous référer à la critique de JCLDLGR qui dit tout ce qui doit être dit sur ce pavé indigeste.
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Dans la langue grecque, il y a deux mots pour le temps, "chronos" et "kairos". Le premier correspond au temps qui passe, comme le soleil passe dans les cieux. Mais "kairos" signifie « le temps nécessaire », l'instant critique où l'on doit suivre la marée, de peur qu'elle ne vous submerge et vous noie. Seul ce sens-là était important aux yeux du Maître ( Jésus-Christ NDL ).
P 195
Dans ces contes ou dans ces chroniques, on voit rarement une quelconque société supérieure envahir et subjuguer une société moins évoluée. C'est généralement le contraire, que tu compares les deux en termes de savoir ou de talent artistique. A la base, l'histoire, telle qu'on la connaît, est une suite de hauts faits prêtés aux conquérants. Mais leur "supériorité" consiste presque toujours à écraser toute résistance, par la force, et à réduire les vaincus en esclavage.
Clio remit les feuillets dans la fiole. Sur le chemin du retour, accompagnée d'Aszi, à travers les ténèbres du royaume souterrain, lui apparut, effrayante, la signification réelle de ce moment. Conforme à ce que son père avait toujours imaginé. En débouchant une bouteille de cette sorte, remplie aux outres du temps, en libérant la voix du passé, demeurée si longtemps muette, elle avait ouvert une porte qu'il eût sans doute mieux valu laisser close. La porte, la trappe, le couvercle, d'une boîte de Pandore.
Cette nuit, la chanson de la sibylle cloîtrée dans les ténèbres, au-dessous du volcan, s'était réveillée et, pour la première fois depuis deux mille ans, elle allait résonner, de nouveau, aux oreilles des hommes.
Le sang des Mérovingiens, exposa Virgilio, était réputé sacré. Peut-être une de leur lignée descendait-elle du frère de Jésus, Jacques, voire d'un mariage secret entre la Magdalène et Jésus lui-même. D'autres affirment que le sang du Sauveur fut recueilli dans le Saint-Graal par Joseph d'Arimathie, et transporté en France par Myriam, afin d'y être gardé en prévision du jour où la science permettrait de reconstituer un être humain à partir de son sang.
L'écriture n'aide pas la mémoire, mais la détruit. C'est pourquoi notre peuple en réduit l'usage à des fonctions sacramentelles, pour protéger ou sanctifier un lieu, annihiler un ennemi, déchaîner les éléments, pratiquer la magie. Les grandes vérités ne sauraient être écrites, ni les idées gravées dans la pierre.Tu peux ouvrir tes cylindres d'argile, mon frère, mais tu n'y trouveras que souvenirs de souvenirs, ombres d'ombres...
Lovernios, druide, à Joseph d'Arimathie ( NDL )
P195