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EAN : 9782280082518
317 pages
Harlequin (01/04/2005)
3.35/5   36 notes
Résumé :
Eleanor débarque !
Santa Barbara : à moi la belle vie ! Quand je suis arrivée dans cette ville, j’ai tout de suite su que j’allais m’éclater ! Il faut dire de j’ai une superpersonnalité… Vous ne trouvez pas ?
Nom : Eleanor Medina. Mais tout le monde m’appelle Elle.
Adresse : Bonne question…
Statut marital : Futur ex-mariée. Plaquée par mon fiancé la veille du mariage. Ne plaît à aucun mec normal de toute façon. S’il y a un tocard dans le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un livre qui est très accrocheur, et qui m'a plu dès le deuxième chapitre.
J'ai eu beaucoup de mal à le poser quand il le fallait, et je ne suis pas du tout déçue, on ne s'attend vraiment pas à ça pour la fin de l'histoire.


Elle est une fille très attachante qui n'a pas du tout de chance dans la vie. On peut dire que s'il y a une bourde dans les environs, c'est à coup sûr pour elle. j'en étais à me demander ce qu'il pourrait encore lui arriver, même quand tout se passait bien. Ses rencontres, ses choix, et ses ambitions ne sont pas forcément pour elle, mais elle s'accroche et réussit enfin par y arriver.


Les personnages sont très attachant. Notamment Merrick, à qui j'ai accordé beaucoup d'importance, car, au fond de moi, je savais qu'il aurait une influence positive (à quelque moment que ce soit) sur Elle. La rencontre de Elle avec Joshua est truffé d'embuche dès le début. On sait tout de suite que ce garçon ne lui apportera que des soucis. du même coup, on s'en méfie, et personnellement, je n'avait pas de compassion pour lui, même s'il est d'un intérêt capital pour l'histoire. Maya est l'amie de Elle, cependant, l'histoire ne lui accorde pas beaucoup de place, on prend donc peu de temps pour s'y attacher, ainsi qu'a Brad.


Les personnages que j'ai préféré sont Merrick (forcément), Monty (qui a la main sur le coeur, et qui est prêt à aider Elle), Carlos (malgré son boulot de recouvrement se prend de compassion pour Elle, et l'aide comme il le peut) et Neil (qui a toujours une envie de dispute, ce qui le rend marrant). Ceux que j'ai le moins apprécié sont "la Tache" et Joshua.


Les débuts de Elle dans le monde du travail sont très amusant. On découvre les joies que peuvent rencontrer certaines personnes qui sont sans diplômes, sans expériences, mais qui doivent travailler quand même. Les jobs de détective privé et de "Conseillère intuitive" sont des boulots qui collent parfaitement à Elle. On se rend compte qu'elle s'épanouit réellement dans ce qu'elle fait, cependant, on est toujours en alerte quand à la prochaine catastrophe qui lui tombera dessus.


J'ai aimé le style d'écriture, l'histoire en elle-même est complète, il n'y a aucuns points noirs, points sur lesquels on pourrait se poser des questions, et du même coup ne pas comprendre une partie de l'histoire. La lecture est fluide, les chapitres sont relativement courts. La fin est inattendue. Bien qu'on se doute plus ou moins que tout ira bien pour Elle à la fin de l'histoire, on ne peut pas deviner de quelle manière cela arrivera. J'ai été très agréablement surprise.


Pour résumé, Eleanor Débarque est un livre que je recommande à toutes celles qui aiment le genre Chick-lit. Et pour une fois (une première pour moi en tout cas) j'ai été contente de ne pas retrouver un monde riche, un monde où les femmes vont sans cesse dans les magasins, aux réunions "chics"..., mais au contraire, un monde où il faut se débrouiller par soi-même, où il faut travailler pour pouvoir s'assumer pleinement.

Lien : http://lylalibocou.blogspot...
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Voilà une résumé qui me tentait, ayant besoin d'une lecture très légère et finalement, je suis déçue.
C'est creux, c'est plat; perso, je me demandais où voulait nous mener l'auteure et surtout, j'avais hâte d'arriver à la fin de cette lecture.
Que dire de plus?
Miss catastrophe aurait pû être intéressante avec un récit et une histoire un peu plus consistant.
Eleanor est bien mignonne, mais elle n'a même pas un petit pois en guise de cerveau; c'est affligeant d'être aussi, je ne trouve pas de mot.
Je voulais du léger, j'ai eu un creux à la place.
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Je n'ai franchement pas accroché à ce livre, et je l'ai survolé pour arriver à le finir. Je n'ai rien trouvé de consistant, Eleanor est un personnage qui ne m'a pas plu. Les situations sont invraisemblables et rien n'arrive à les rendre intéressantes.

Bref, à oublier pour ma part !
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Roman sauvé de la benne à ordure où on le destinait.
J'avoue que les premiers chapitres, je me suis demandée si j'avais bien fait de le récupérer. Eleanor, alias Elle, est horripilante.
Mais très vite, ses déboires et gaffes incroyables me l'ont rendu sympathique, presque attendrissante.
Le ridicule ne tue pas ? Elle en est la preuve. Ses aventures sont épiques et drôles.
J'ai finalement passé de très bons moments.
Il existe une suite, que je ne lirai pas. Pour ce premier tome en tout cas, mission accomplie : c'est divertissant, frais, sensible.
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C'est l'un des premiers Red Dress Ink que j'ai lu.

On suit Eleanor dans sa quête d'une vie trépidante. On découvre la vie d'une diseuse de bonne aventure non souhaitée. Eleanor fait ce pourquoi elle est douée et qu'elle aide les gens autour d'elle.
Lee Nichols nous permet de découvrir la vie de son personnage et nous faire apprécié les diva.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C’est moi qui ai la râpe à fromage de luxe de chez Williams-Sonoma. Et la bougie à trois mèches, d’une épaisseur indécente, que sa sœur nous a offerte. J’ai aussi gardé les bandes dessinées du New Yorker, découpées et conservées afin d’être enfin décryptées un jour de pluie. J’ai même le thermomètre à affichage instantané pour prendre la température dans l’oreille (je ne tombe jamais malade, mais il y tenait particulièrement).
J’ai récupéré tout ça lors d’une scène de rupture digne de celle de The Jerk, durant laquelle un Steve Martin ivre, son pantalon sur les chevilles, titube jusqu’à la porte, s’emparant de tout ce qui lui tombe sous la main. Sur le moment, j’étais fière que mes hurlements l’aient obligé à m’abandonner le mode d’emploi de la bougie, rédigé à la main par sa sœur. Mais j’ai été profondément déçue quand je l’ai lu : « Ne pas faire brûler plus d’une heure. » Je me suis torturé l’esprit tout le long du vol pour Santa Barbara à me demander à quoi je m’exposais en la laissant brûler plus longtemps. Une explosion ? Des fumées toxiques ?
Pour la première fois de ma vie, je bois de vrais bloody mary durant le vol, au lieu d’un simple jus de tomate assaisonné de sel de céleri. Mes inquiétudes concernant la bougie fatale fondent comme de la cire et se transforment en une jovialité avinée. Je régale ma voisine, une vieille dame distinguée vêtue d’une robe Laura Ashley, des détails de ma rupture avec Louis. Quand je traite la garce de l’Iowa de « traînée machiavélique », les sourcils de la dame se rapprochent. Serait-elle originaire de l’Iowa ? Je lui assure que je ne prends pas toutes les garces de l’Iowa pour des traînées machiavéliques.
Je suis agréablement surprise quand la vieille dame remarque qu’il reste des sièges libres dans le fond, sourit gentiment et s’esquive, un parfum de grand-mère dans son sillage. Je me glisse côté hublot et laisse aller ma tête contre la paroi de plastique froid.
Je sombre dans le sommeil en pensant à mon mariage, mon grand mariage, mon très cher et parfait mariage. Et à mon brillant avenir, fortement compromis.
Je m’éveille quand l’avion touche le sol. Des applaudissements retentissent et, dans une minute d’euphorie, je crois qu’ils me sont destinés.
J’étais en train de rêver que j’essayais des vêtements dans une version irréelle du rayon « robes de soirée » du grand magasin de mon enfance. Les modèles de chez Donna Karan, Armani, Gucci, et Dior s’amoncelaient dans la vaste cabine d’essayage rose nacré. Tout ce que j’enfilais transformait mon corps en copie de celui de Halle Berry. Depuis quand avais-je des fesses aussi parfaites ? Je ne pouvais plus m’arrêter de tourner encore et encore afin de m’admirer dans le miroir. Comme un vieux labrador cherchant à s’allonger pour la sieste, je tournais, tournais, à la recherche du meilleur point de vue.
Je tendais la main vers l’étiquette d’un fourreau Missoni, mais ne parvenais pas à déchiffrer le prix inscrit dessus. Je demandais au responsable (qui bizarrement était mon professeur de CM2, M. Bott) de m’aider. Il me répondait : « Tu n’as jamais bien su lire, Elle », me remettait une carte de crédit de chez Neiman Marcus et me déclarait : « Prends le tout, somptueuse créature. » Les jeunes et ravissantes employées applaudissaient.
Un sourire modeste aux lèvres, j’ouvre les yeux. De l’autre côté de l’allée, un couple d’un certain âge applaudit. Parce que l’avion a atterri. Comme si un atterrissage réussi avait davantage d’importance que des fesses parfaites dans une robe Missoni…
Je me redresse dans mon siège, grognon à cause d’un torticolis. Que mon shopping orgasmique ne soit qu’un rêve n’arrange rien. Ni le fait que mes pieds aient enflé jusqu’à atteindre la taille d’ananas et refusent de réintégrer mes boots, me forçant à laisser les fermetures Eclair ouvertes.
J’observe l’aéroport de Santa Barbara à travers le hublot. Il ressemble à une hacienda espagnole. Je ne suis revenue qu’une fois depuis l’université. A la vue de cet endroit familier, la nostalgie m’envahit et je me sens rajeunir — j’ai hâte d’impressionner mes amis et ma famille par toutes les choses brillantes que j’ai apprises à Georgetown, sans parler de mon fabuleux fiancé avocat et du style de vie des milieux mondains de Washington. Rassérénée, je descends les marches en direction du tarmac, me préparant presque aux flashes des appareils photo des paparazzi.
Quelque chose cloche. Les feux de piste m’aveuglent et l’air glacé gifle mon visage. Un vertige à donner la nausée me submerge. Tandis que je me cramponne à la rampe, la vérité m’assaille : je n’ai plus vingt et un ans, et tout ce qu’il me reste de Georgetown, c’est le souvenir de mon soulagement quand j’ai obtenu mon diplôme. Ma famille ne vit plus ici, mon fabuleux fiancé m’a plaquée pour une garce de l’Iowa, je n’ai jamais eu de style de vie particulier — et maintenant, je n’ai même plus de vie.
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_ Elle cherche du travail, dit Jenna.
_ Je me doute, grommelle-t-il. Retourne travailler.
Il parle comme quelqu'un qui regarde beaucoup trop "Les Sopranos.
_ Ne fais pas attention à lui, dit-elle. Il aboie mais ne mord pas.
Elle m'embrasse sur la joue.
_ Bonne chance.
Je balbutie un "merci" tandis qu'elle disparaît dans les ténèbres glauques.
_ Recule. Laisse moi te regarder, dit Tony.
Ahurie je me recule. C'est toujours ce que je fais - je fais ce qu'on me dit. Et si je faisais de la peine à Tony, en lui disant qu'il y a erreur, qu' en réaliter je ne veux pas travailler ici?
_ Tourne toi.
Je me tourne docilement. Mais je n'ôterais aucun de mes vêtements. Nous ne sommes pas au planning familial. Quand il aura refermé sa bouche béante, je lui dirais que j'ai changé d'avis. Au pire, j'accepterai le boulot et ne reviendrai jamais. Je suis sûre que ça se produit tout le temps.
_ Tourne toi complètement. O.K.
J'arrête de bouger, cherchant désespérément une excuse pour m'en aller. Je suis venue me documenter pour un exposé? En réalité je suis un homme?
J'ai une jambe de bois?
_ Tu est bien trop vielle pour ce job.
_Quoi.
_ Tu es trop vieille, chérie.
_ Non. Je n'ai que vingt et un ans.
_ C'est ça. Tu devrais essayer le Tomb Club.
_ Le quoi?
_ Le Tomb Club.
_ Pourquoi ce club-là?
_ Pourquoi?
Il jette un regard dédaigneux sur mes seins.
_ Parce qu'ils tombent chérie.
Les ténèbres glauques rougeoient soudain tandis que la fureur monte en moi.
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