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EAN : 9782746734913
445 pages
Autrement (20/08/2014)
3.84/5   518 notes
Résumé :

« Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital, qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages. »

Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l’âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d’autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo.

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Critiques, Analyses et Avis (156) Voir plus Ajouter une critique
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sur 518 notes
Ils se connaissent depuis l'enfance. Ils ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes bancs d'école. Ils ont vécu tant de choses ensemble que tous étaient certains que leur amitié, qu'ils considéraient indéfectible, allait perdurer malgré les années et les choix de chacun. Pourtant, jeunes adultes, leurs chemins se sont peu à peu détournés, voire séparés parfois. Certains sont partis, d'autres revenus ou encore restés. Les noces de Kip, qui se tiendront en octobre, vont de nouveau les réunir. le jeune homme, après 9 ans comme courtier à la bourse de marchandises de Chicago, vient tout juste de se réinstaller à Little Wing, où il a acheté l'ancienne fabrique du centre-ville pour y monter une affaire. Il retrouve ainsi Hank, qui a repris l'exploitation de son père, marié à Beth et père de deux enfants. Ainsi que Ronny, une ancienne star de rodéo, dont les abus d'alcool l'ont quelque peu diminué suite à une mauvaise chute. Il n'oublie pas d'inviter surtout Lee, devenue une rock star adulée dans le monde entier, qui ne manque pas, entre deux tournées de revenir se ressourcer à Little Wing et revoir ses potes. Mais l'amitié est-elle vraiment à toute épreuve lorsque chacun change et mûrit, lorsque des promesses n'ont pas été tenues, lorsque la jalousie s'invite ?

Les liens de l'enfance et de l'adolescence peuvent-ils durer dès lors que des détours se font, que des chemins se séparent, que des rêves se réalisent et d'autres non ? Si leur amitié leur semblait naturelle, d'une évidence même, Hank, Kip, Ronny et Lee, aujourd'hui devenus adultes, vont, bien malgré eux, se rendre compte qu'il n'en est rien. D'autant que certaines révélations vont remettre en cause cette solidarité et confiance mutuelle. Ils seront ainsi quatre, auxquels s'ajoute l'épouse de Hank, Beth, à prendre tour à tour la parole pour décrire aussi bien le présent que dépeindre quelques événements du passé. Chacun, avec ses ressentis et émotions, ses faiblesses et ses forces, se dévoile, se met à nu. Ainsi, l'on devine, peu à peu, la nature et la force qui les unit les uns aux autres. Donnant vie et corps à tous ses personnages, si tendrement et profondément dépeints, Nickolas Butler a su les rendre très attachants, même Kip, finalement, pourtant peu avenant au cours des premiers chapitres. Si les hommes ont la part belle, l'auteur a su les entourer d'une galerie de femmes, tantôt fortes, tantôt paumées. Ce roman choral, empreint d'une nostalgie apaisante, parfois d'une certaine mélancolie, possède un charme indéniable et une sensibilité à fleur de peau tant l'auteur, de sa plume délicate, parfois pudique, a su installer une ambiance délectable.
C'est avec une petite pointe de regrets que l'on quitte Little Wing...
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« Et voilà que j'étais à nouveau de retour. À Little Wing. » ● C'est l'histoire de quatre amis tous nés dans la même petite ville du Wisconsin, Little Wing, à proximité d'Eau Claire. Hank Brown est toujours resté à Little Wing et est agriculteur, il est marié à la belle Beth, née elle aussi dans la petite ville. Leland Sutton, dit Lee, est devenu une célébrité, réussissant de manière fulgurante dans la musique pop. Ronny Taylor a eu un accident et ne peut plus faire de rodéo, sa passion. Enfin, Kipper Cunningham, dit Kip, est trader en matières premières à Chicago. ● Dans ce roman choral, on entend tour à tour les voix de chacun de ces personnages, qui évoquent à la fois le temps présent et celui de leur jeunesse. ● Cette évocation est fortement liée à la petite ville du Midwest avec laquelle ils entretiennent un rapport ambivalent : « Nous étions unis par le sentiment d'être différents de notre milieu et aussi peut-être par un sentiment de supériorité par rapport à l'endroit qui nous avait formés. En même temps, nous en étions épris. Épris d'être les rois d'une petite ville, perchés sur ces tours abandonnées, dominant notre avenir, en quête de quelque chose – du bonheur peut-être, de l'amour, ou de la gloire. » ● C'est une histoire d'amitié et d'amour et aussi une réflexion en action sur la célébrité. ● En effet, une profonde amitié lie les quatre personnages masculins, mais plus particulièrement deux d'entre eux : Hank et Lee. Et pourtant, cette amitié va connaître une déconvenue, née d'une trahison faite des années auparavant. ● C'est aussi une histoire d'amour entre Hank et Beth. ● Enfin, le personnage De Lee fait réfléchir le lecteur sur la célébrité et ses effets sur l'existence de celui qui la connaît et sur son entourage. Et aussi sur la créativité ; Beth dit : « Je suis comme la plupart des gens, c'est-à-dire sans talent. Je ne sais ni chanter, ni danser, ni courir vite, ni écrire des poèmes. En l'écoutant [Lee], comme je le ferais pendant les années à venir lors de ses visites chez Hank et moi, lorsqu'il prendrait place à notre table, je m'étais demandé : ‘Comment c'est pour lui ? Qu'est-ce qu'il voit ? D'où vient toute cette musique ?' » ● Comme dans les autres romans de Nicolas Butler, les personnages sont riches, complexes et attachants, très intéressants. La forme chorale qu'il a choisie est très bien exploitée, de même que les allers-retours temporels, judicieux et toujours opportuns. Une fois commencé, le roman ne peut se lâcher. ● Cela dit, j'ai un peu moins aimé ce roman que La Maison dans les nuages ou le Petit-fils ; je trouve qu'ici l'amitié virile est trop appuyée ; je n'ai pas aimé l'épisode du bocal d'oeufs et la fin qui manquent de subtilité. Il est vrai que c'était là le premier roman de l'auteur. Et que c'est bien supérieur à bien des romans contemporains.
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Ils sont Hank, Lee, Ronny, Kip, copains d'avant, copains toujours, aux liens amicaux forts de souvenirs d'adolescents dans leur Wisconsin natal.
Little Wing est, et sera toujours leur ville.

Ils sont devenus hommes, aux destinées diverses, en fortune, réussite, gloire et bonheur personnel.

Leurs voix et celles de leurs proches se croisent dans des chapitres qui parlent de fraternité, de loyauté, de rêves et de nostalgie.
Certains recherchent le bonheur d'un passé chargé de promesses ou endurent une vie de futilités et d'occasions ratées, d'autres se retournent sans regret en savourant le bonheur présent quand d'autres encore, sans avenir, "s'emmerdent mortellement".

En accompagnant ces vies d'hommes qui n'arrivent pas se quitter, un sentiment de plénitude ressort à travers les valeurs essentielles d'une existence simple et sereine, dans la tranquillité campagnarde de l'Amérique profonde, éloignée des artifices de la célébrité et de la frénésie citadine.

Un livre qui décortique le sentiment d'appartenance à un lieu et à une enfance, qui évoque la puissance de la fidélité et le mystère de l'amitié.

C'est un premier roman réussi, un peu triste, un peu mélancolique, un peu romantique. Néanmoins, l'atmosphère est y confortable, on s'y sent très bien, on passe un très bon moment, car l'écriture est juste, descriptive, évocatrice de quiétude.
J'ai regretté la chute, un peu improbable, mais l'ensemble est une belle surprise.
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Nickolas Butler a une façon bien particulière de présenter les personnages non pas par une réplique ou une attitude qui les différencierait mais par leur état d'origine, mettant en exergue la notion d'appartenance, de fidélité à nos origines, même si nous ne démarrons pas tous dans la vie avec les mêmes cartes.

La narration chorale, certainement un peu autobiographique, l'écriture nostalgique et intimiste, savamment construite, créent un effet de complicité instantanée avec le lecteur.

L'auteur américain signe une sorte de recueil d'histoires douce-amère sur le temps qui passe.
L'écriture est simple et sans fioritures et les personnages sont croqués avec humour et ironie.

Il évoque les amitiés, les rivalités, les désillusions, l'attachement aux racines et les liens inébranlables d'une communauté.
Il y a une fluidité quasi cinématographique dans l'orchestration de la narration, alternant séquences intimes, scènes d'actions et moments d'émotion.

Nickolas Butler laisse transparaître librement la tendresse et l'empathie qu'il a pour ses personnages.

L'attachement, l'amitié et le coeur sont en effet leur gilet pare-balles commun contre le temps qui passe, les tragédies et les désillusions de la vie.




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Dès que j'ai commencé à lire ce roman, j'ai su ; j'ai su que j'aimerai ce livre, que j'aimerai ces hommes, que j'aimerai l'amitié qui les relie, que j'aimerai leur ville et la vie qu'ils y ont construite. L'amitié mise en exergue dès le début avec un des protagonistes fragile, un autre qui prend sa défense lorsque celui qui apparaît comme le moins sympathique des quatre met à mal cette amitié par du dédain, des maladresses. J'ai d'ailleurs pris parti, bien heureuse du retour de boomerang pour l'un des quatre ; pourtant, quelques pages plus tard je réaliserai que j'avais tort car les hommes évoluent et au fil des pages, celui que j'aime le moins regagnera mon estime. Quatre hommes dont le physique, la profession et le mode de vie diffèrent. Pourtant ces quatre là s'aiment, se soutiennent, s'opposent parfois et malgré une ligne de caractère qui semble immuable telle une ligne droite, on assiste à certains moments à des faiblesses, des fautes ou a contrario à une attitude qui s'améliore, à des remords, des remises en question.

Dès les premières pages j'ai redouté la fin car je ne savais pas quelle option l'auteur allait choisir et à trois pages de la fin je n'étais pas sûre de l'issue choisie par l'auteur. le roman allant s'achever, j'ai eu peur qu'il se termine en queue de poisson et que je sois déçue. Or je ne voulais pas l'être après ce que j'avais ressenti aux côtés de Hank, Lee, Ronny et Kip. Tel ne fut pas le cas.

Je l'ai refermé avec beaucoup d'émotion, heureuse de les avoir suivis, cotoyés.
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
[...] Nous l’invitions à tous nos mariages ; Lee était célèbre. Nous adressions les faire-part à sa maison de disques, dans un gratte-ciel new-yorkais, pour qu’elle lui transmette les enveloppes tape-à-l’œil en papier doré lorsqu’il était en tournée à Beyrouth, Helsinki ou Tokyo. Des lieux qui dépassaient notre entendement et nos moyens limités. Il envoyait des cadeaux qui nous parvenaient dans des cartons défoncés, ornés de timbres étrangers – foulards élégants ou parfums pour l’anniversaire de nos femmes, petits jouets précieux ou bibelots pour la naissance de nos enfants : hochets de Johannesburg, poupées russes en bois de Moscou, chaussons en soie de Taipei. Il lui arrivait de nous téléphoner – friture et échos sur la ligne, un chœur de gloussements de jeunes filles en fond sonore –, et l’on s’étonnait toujours de ne pas lui trouver une voix plus gaie. Des mois passaient avant qu’on le revoie, puis un jour il rentrait, hâve et barbu, les yeux fatigués mais pleins d’un soulagement heureux. Nous savions que Lee se réjouissait de nous voir, d’être à nouveau parmi nous. Nous lui donnions toujours le temps de récupérer avant de renouer, nous sentions qu’il avait besoin de décrocher et de retrouver son équilibre. Nous le laissions longuement dormir. Nos femmes lui apportaient des ragoûts et des lasagnes, des salades, et des gâteaux sortis du four. Il aimait sillonner sa vaste propriété en tracteur. Nous présumions qu’il appréciait la chaleur de la journée, le soleil et l’air frais sur son visage blême. Et la lenteur de ce vieux John Deere, fiable et patient. La terre qui fuyait sous ses pieds. Sa propriété n’était pas cultivée, bien sûr, mais il roulait dans les jachères, à travers les herbes et fleurs sauvages, une cigarette ou un joint au bec. Il souriait toujours sur ce tracteur, les cheveux ébouriffés, d’un blond clair au soleil, comme des aigrettes de pissenlit. Il avait un nom de scène, mais nous ne l’utilisions jamais. Nous l’appelions Leland ou simplement Lee, parce que c’était son nom. Il habitait dans une vieille école loin de tout, à une dizaine de kilomètres de notre ville de Little Wing, en pleine campagne. La plaque sur sa boîte aux lettres indiquait : « L. SUTTON ». Il avait construit un studio d’enregistrement dans l’ancien petit gymnase, dont il avait isolé les murs avec du polystyrène et une moquette épaisse. Ses disques de platine étaient accrochés aux murs, ainsi que des photos de lui côtoyant des stars de cinéma, des hommes politiques, des grands cuisiniers, des écrivains. La longue allée de gravier était criblée de nids-de-poule, mais ça ne suffisait pas à dissuader l’empressement de certaines jeunes femmes. Elles venaient du monde entier. Elles étaient toujours belles. Le succès de Lee ne nous avait pas surpris. Il n’avait jamais renoncé à sa musique. Tandis que nous autres allions à la fac, à l’armée, ou nous retrouvions piégés dans la ferme familiale, il s’était planqué dans un poulailler abandonné pour jouer sur sa guitare déglinguée, plongé dans le silence du fin fond de l’hiver. Il chantait d’une singulière voix de fausset capable de vous arracher des larmes, certains soirs autour du feu, dans les ombres imprévisibles projetées par les flammes jaune orangé ou la fumée noire et blanche. Il était le meilleur d’entre nous. Il écrivait des chansons sur notre coin du monde : les champs de maïs à perte de vue, les forêts reboisées, les collines bossues et les vallons striés. Le froid tranchant comme une lame, les journées trop courtes, la neige, la neige, la neige. Ses chansons étaient nos hymnes – nos porte-voix, nos micros, nos poèmes de juke-box. Nous l’adorions ; nos femmes l’adoraient. Nous connaissions toutes les paroles de ses chansons, et parfois, nous y figurions.
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J'aimerais vous faire voir un lever de soleil du haut de ce silo, de notre gratte-ciel des prairies. J'aimerais vous montrer de quel vert le printemps est fait, de quel jaune les barbes de maïs se colorent quelques mois plus tard et le bleu des ombres matinales ; j'aimerais vous montrer le cours tortueux et lent des ruisseaux, les vallonnements à perte de vue, parsemés de fières granges rouges, de fermes blanches et de pâles chemins en gravier. Le soleil qui apparaît à l'est, énorme, d'un rose et orange incroyables. Dans les ravins et les vallées, le brouillard qui flotte comme de lentes rivières vaporeuses attendant de se consumer.
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Avec les enfants, les bébés, il est possible d’attendre trop longtemps. Mon père disait toujours : « A trop hésiter, on se perd. » Pour les hommes, ça n’a pas d’importance. On peut être roi à quatre-vingts ans, baver sur le trône, a peine capable de garder la couronne sur la tête : ça n’empêche pas de faire un enfant a une belle jeune femme. Mais pour les femmes, c’est différent. Toute cette histoire d’horloge… c’est vrai. Réfléchissez-y. Une fois par mois, l’ovule effectue sa descente, comme accroché a un petit parachute, et il atterrit dans une vallée de sang. Encore faut-il savoir que l’œuf est là, espérer que les conditions soient parfaites, que l’ovule soit bel et bien arrivé, qu’il y ait des ovules. Et que le parachute se soit bien ouvert exactement au bon moment. Tout cela relève d’une précision d’horloger, comme le mécanisme d’un système complexe et délicat. Et lors des nuits passées au côté de Felicia, j’entendais son tic-tac et ça me foutait une trouille d’enfer.
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Quand je n’avais nulle part d’autre où aller, je revenais ici. Quand je n’avais rien, je revenais ici. Je revenais ici et je créais quelque chose à partir de rien. Je pouvais vivre pour trois fois rien ; il n’y avait rien où dépenser de l’argent, personne à impressionner. Les gens d’ici s’intéressent uniquement à ta conscience professionnelle, ton amabilité et tes compétences. J’étais revenu ici et j’y avais trouvé ma voix, comme un truc qui serait tombé de ma poche, comme un souvenir depuis longtemps oublié. Et chaque fois que je revenais, j’étais entouré de gens qui m’aimaient, qui tenaient à moi, qui me protégeaient sous une espèce de cloche de tendresse. C’est ici que j’entends tout : le monde qui palpite différemment, le silence qui raisonne comme un accord joué il y a une éternité, la musique dans les trembles, les sapins, les chênes et même les champs de maïs desséchés. p.77.
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Je me demande maintenant si la raison pour laquelle mon père n'avait pas d'amis et évitait les fréquentations, c'était parce que être proche d'un autre homme, inviter un autre homme chez soi, revient à tenter le diable. Car pour ce qui est des relations entre hommes et femmes, de leur sexualité, peut-être qu'on ne peut faire confiance à personne, qu'on est tous des animaux.
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