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EAN : 9782845634282
638 pages
XO Editions (03/11/2011)
3.53/5   63 notes
Résumé :

Ils sont tous nés le 11 septembre 2001.Il ne leur reste guère plus d un an à vivre.Ils parlent tous une langue oubliée.Leur sort est lié au Grand Secret, un secret terrifiant qui remonte à l aube du monde. Et seul un enfant du premier matin, un enfant du renouveau pourra lever cette malédiction...Seul un enfant du premier matin pourra mettre fin au Grand Secret...Valentin serait un enfant comme les autres s il n éta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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De l'audace, toujours de l'audace, est-ce son propre père ou son éditeur, qui lui a glissé l'idée de se laisser aller aux plus improbables rencontres ?

Nicolas d'Estienne d'Orves sous couvert de raconter l'histoire du jeune Valentin né le 11septembre 2001, jour de effondrement des tours jumelles, nous fait croiser, c'est un peu gonflé, la route de Gustave Eiffel ou d' Heinrich Himmler.

Ayant requis le feu vert de l'académie, c'est dans la tenue d'Adam bien sûr que nous croiserons p141 ,Gustave Eiffel et Georges Clemenceau en plein "débat"!

L'enfant du premier matin de Nicolas d'Estienne d'Orves raconte en effet de façon assez fantaisiste les jeunes années de Valentin, depuis le jour de la mort de son père Paul Bédarrieux, jour où il dédicace pour Valentine "l'Intuition du Massacre".
Valentin est-il sous l'emprise d' un étrange pouvoir !
Le temps de dire "tu as entendu , c'est amusant !"p17 , l'enfant ressent la vision d'un désastre imminent, puis un bolide enlève sauvagement l'écrivain. Lucie reprendra le rôle du père, avec succès, Valentin qui adore sa maman, reprend espoir laissant, Lucie faire, son bonheur pense t-il.

Infusé dans l'ésotérisme depuis son plus jeune age, Nicolas nous plonge dans son univers si particulier, où l'enfance s'éternise. L'enfance et son vertigineuse curiosité pour les greniers, les secrets, les poussières parcheminées, les intrigues éphémères...

Animé de l'imagination débordante de Lucie, devenue écrivaine, ce roman à particules multiplie les questionnements philosophiques. La fantaisie avec laquelle le romancier interroge la condition humaine et se moque du monde des adultes campés dans leurs certitudes...

Quel serait d'après vous ? le premier texte écrit connu, et décrypté à ce jour, c'est le Linéaire B, langage des Mycéniens , ou le linéaire A, celui-ci n'a pas encore été décrypté (source Wikipédia) ?
Le linéaire B apparaît en Crète à Cnossos aux environs de 1375 av. J.-C. Il y a été découvert, avec le linéaire A, en 1900 par Sir Arthur Evans sur des tablettes d'argile de Cnossos cuites accidentellement par un incendie.

C'est faux, Il s'agit de l'énochien, dont l'alphabet fut réellement découvert dans les carnets de notes des alchimistes et occultistes anglais du XVIe siècle John Dee et Edward Kelley
Qui croire ? Valentin bien sûr car sur la toile on ne parle que l'énochien appelé encore le langage des anges, dont le fameux livre d'Henoch, Enoch le 7e patriarche, père de Mathusalem, d'après la Genèse.

Il restait à l'auteur de nous révéler le sinistre présage, les enfants nés ce 11 septembre sont condamnés, l'enfant semble perdu à brève échéance.
Sur les conseils bienveillants de l'étrange Dr Laurent Soulès, elle accompagne son fils au Vatican, où un exorciste lui conseille d'aller faire soigner Valentin aux États-Unis, dans un établissement dirigé par l'inquiétant Dr Ouspensky, membre de la Fraternité des veilleurs, un ordre médical et religieux très ancien.

C'est un roman magique, qui vous envoûte au point de perdre tout repère.
Imaginez alors page71 "Bienvenu dans l'empire des ombres, me dis-je ". Ces mots signent l'irruption d'Yves de Saint-Alveydre, journaliste que l'on découvre en 1891, alors qu'il enquête dans les milieux satanistes parisiens !
Plus troublant nous le retrouvons en 2013, sur les traces de lucie, délestée de Soulès, à la recherche des Nephilims les seuls personnes au monde à parler l'énochien, mais surtout à la recherche de Valentin qui a disparu, enlevé ?
C'est un roman fleuve, 800 pages d'une écriture fluide, un tour du monde jusqu'au pôle nord, des tempêtes, et des nuits sans lune, que d'ombres pour si peu de lumières "pourtant il ne fait plus si noir, il y a une étrange clarté dans l'air, comme un soleil acide se levait d'un bloc". p482.

Ça marche, Lucie est un guide merveilleux, Saint-A l'accompagne, le tandem est armé de toute les audaces, la quête intrépide et haletante devient la notre. Nous aussi nous imaginons, au point que bien des lecteurs se sentirons frustrés par la fin, fallait-il alors ajouter un nouveau raid à l'île de Pâques ou ailleurs ?
C'est une œuvre bien singulière pleine d'humour de fantaisie, un beau Voyage.
Livre réjouissant, une verve discrète, le sens du mot juste, et surtout une imagination découpée dans les romans de Jules Vernes ou d'Alexandre Dumas.
A lire à la Toussaint.
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Je suis assez sévère avec ce roman. C'est le premier ouvrage que je lis de cet auteur et il m'a profondément déçu.
La trame de la narration, qui consiste à alterner deux récits distants de plus de 100 ans et de les faire se rejoindre progressivement est une bonne idée, certainement.
Mais le traitement de l'intrigue, qui était pourtant prometteur, ne me semble pas à la hauteur de ce à quoi un lecteur un tant soit peu exigent peut s'attendre légitimement.
Les personnages sont bâclés, les descriptions sont sommaires, il y a peu de profondeur dans les réflexions. Lire un livre, c'est pour moi être confronté à une sorte de miroir, ou être porté à la réflexion. Rien de cela ici. J'en espérais peut-être trop.
Certes, l'auteur s'est documenté, et le lecteur n'a pas envie de fermer le livre (personnellement, je l'ai lu très rapidement --> l'écriture ne nécessite pas de se "poser", tant elle est simple (parfois simpliste)). Mais la sauce de ne prend pas. Il en résulte un roman décevant, sans épaisseur. Dommage.

Je note également que l'édition que je possède contient des coquilles quasi inexcusables (aucun éditeur n'est à l'abri d'une coquille, je ne le sais que trop bien mais, par exemple, écrire "délasser" au lieu de "délacer" (pour "dénouer ses lacets") ou ne pas avoir supprimé un paragraphe qui apparaît à deux reprises vers la fin de l'ouvrage (je donnerai l'indication de la page dès que possible, je n'ai pas le livre sous les yeux) me semble assez difficile à "avaler" pour le lecteur...
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Attention : pavé ! L'histoire se déroule sur 630 pages et, si j'ai un peu de mal à dire ce que j'en ai pensé, c'est sans doute parce qu'il y a à la fois du bon et du moins bon dans ce roman.
Mais reprenons au commencement…
Nous sommes en 2010. Cela fait près de vingt ans que Paul Bédarrieux écrit des romans qui s'avèrent être de véritables best-sellers. Alors qu'il se balade avec son fils sur les Champs Elysées, l'écrivain à succès est malencontreusement fauché par une voiture. Or, Valentin, son fils, a vu la scène avant même qu'elle ne se produise. Mais, paralysé par les dramatiques images qui ont envahi son esprit, il n'a rien pu faire pour empêcher l'accident.
Nous sommes en 2013. Valentin vit à Carpentras, auprès de sa mère Lucie qui a fui l'agitation parisienne et est devenue à son tour écrivaine. Son fils est suivi par un pédopsychiatre, Laurent Soulès, car ses prémonitions n'ont jamais cessé de le hanter. Ses nuits sont, en outre, agitées de cauchemars au cours desquels l'enfant parle une langue pour le moins étrange. Mais l'état de santé de Valentin se dégrade subitement à la suite d'une prémonition. Les recherches du pédopsychiatre, touché par le sort de la petite famille et intrigué par la maladie de Valentin, les conduisent tous les trois au Vatican. Une décision s'impose alors : il faut placer Valentin dans une clinique spécialisée, dans le Wisconsin.
Nous sommes en 1891. Felix Fargeot est directeur du Journal de Paris. Il impose à son meilleur journaliste, Yves de Saint-Alveydre, une enquête sur les milieux occultes de Paris. le jeune homme, aidé par un ami médecin friand d'occultisme, découvre les pratiques sataniques de certains habitants de la capitale et fait la connaissance de l'envoûtante Alizia qui prétend être immortelle.
Le prologue démarre sur les chapeaux de roues et le roman est, en très grande partie, captivant. La construction-même du récit est un véritable vecteur de suspense puisque l'auteur a choisi d'alterner les chapitres en fonction de l'époque à laquelle se déroule l'histoire. Nous sommes tantôt au XXIe siècle et nous suivons avec angoisse l'évolution de la maladie de Valentin, tantôt au XIXe siècle et c'est le sympathique Saint-A que nous observons dans sa quête de vérité. Nous ne cessons de nous demander quel est le lien entre ces deux histoires et comment – parce que nous sentons bien que cela va inéluctablement arriver – les personnages vont croiser leur route. le roman mêle ésotérisme et surnaturel, évoque le drame du 11 septembre et les civilisations anciennes, questionne l'origine du monde et l'immortalité. le cocktail est plutôt convaincant et, il faut bien le reconnaître, relativement bien maîtrisé par l'auteur, Nicolas d'Estienne d'Orves. Maîtrisé jusqu'à un certain point peut-être. On a beau savoir que l'auteur n'a pas misé sur le réalisme, la fin du roman est quand même trop rocambolesque (pour moi, le tournant s'effectue avec la disparition d'un des personnages) et l'ensemble finit par être assez confus… c'est dommage !
En somme, la lecture de ce roman a été vraiment agréable et à aucun moment je n'ai été découragée par le nombre de pages, mais finalement je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi…

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Ce roman est ma première rencontre avec Nicolas d'Estienne d'Orves et je dois bien avouer que cette rencontre m'a envoutée.

En lisant la description de l'éditeur, je m'attendais un peu à voir surgir l'ombre d'un Indiana Jones, mais en fait cela n'a pas été le cas, ce roman est beaucoup plus subtil qu'un simple récit d'aventure.

Ce roman est avant tout la quête d'une mère, qui cherche à sauver son fils, et en parallèle, celle d'un homme qui recherche le savoir absolu mais aussi la femme qu'il aime par dessus tout.

L'auteur a construit avec beaucoup de talent un thriller initiatique qui reprend certains grands mythes fondateurs de l'humanité, certaines légendes d'êtres antédiluviens et les a très habilement mêlé, à notre Histoire actuelle, en y incorporant de l'occultisme et du fantastique.

On entre dans ce roman tout en douceur, et on est vite pris au piège, comme ensorcelé.

le style est fluide et simple, même lorsque l'auteur développe par le biais de ses personnages les thèses les plus inattendues, il le fait sans lourdeur, naturellement, et je pense que c'est cette manière d'écrire qui fait presque accepter les choses au lecteur; On se dit : " et pourquoi pas ? "

Les personnages principaux sont particulièrement attachants et "humains" avec leurs doutes et faiblesses, ils cherchent des réponses. Ces personnages de fictions vont rencontrer des personnages historiques bien réels, ce qui rend le récit encore plus réaliste.

Cette odyssée, qui va nous entraîner à travers le temps et l'immensité de la planète, est construite sans temps morts, chaque fois que l'on a l'impression que les personnages se retrouvent dans une impasse, que le récit risque de s'enliser, l'auteur ouvre une nouvelle porte, et l'on suit ainsi les héros de rebondissements en rebondissements en retenant son souffle.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, le seul bémol pour moi est la fin, parce que j'avais envie que l'histoire continue. J'ai gardé un goût d'inachevé, j'ai trouvé que c'était une conclusion trop simple, trop facile. J'espère que cette fin n'en est pas une, et que comme pendant tout le roman, l'auteur va ouvrir une nouvelle porte en nous offrant une suite.

Mais en tout cas, si comme moi, vous êtes amatrices ou amateurs de ce genre de récit je ne peux que vous conseiller vivement de le lire, il ne vous laissera pas indifférents.
Lien : http://sagabouquins.blogspot..
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Nicolas d'Estienne d'Orves est tombé dans une marmite sulfureuse dans laquelle mijotent La revue Planète, la collection de L'Aventure Mystérieuse et celle des Grandes Enigmes de l'Univers. Nous avions beaucoup aimé la façon qu'il avait eu de revisiter le personnage d'Otto Rahn dans Les Orphelins du Mal. Avec L'Enfant du Premier Matin (XO Editions, 2011), il récidive pour notre plus grand plaisir. En compagnie de Saint-Yves d'Alveydre, doté d'une mystérieuse longévité, nous traversons le XIX ème siècle pour arriver en 2013, en compagnie de l'abbé Boulan, Gurdjieff, Ouspensky, Louis Jacolliot , Gustave Eiffel, Himmler….. Nous y visitons les incroyables bibliothèques de Shamballa, le monde de Thulé noyé sous la glace, le siège de l'Ahnenerbe à Berlin, organisme avec lequel nous participerons à une mission destinée à mettre la main sur l'Arche de Noé. Mais tout cela n'est qu'un décor, illustrant une déroutante énigme. Pourquoi les enfants nés le 11 septembre 2001 sont-ils frappés d'une étrange malédiction, souffrant d'une maladie inconnue qui ne leur laisse qu'une faible durée de vie, mais aussi disposant de pouvoirs hors du commun ? Ces curieux garnements ne parlent-ils pas couramment l'énochien !!! L'auteur nous invite à une queste éprouvante, afin de remonter aux sources de la malédiction et si possible tenter de l'éradiquer. Et que l'on ne s'y trompe pas. Nous sommes bien en présence d'une théofiction, dans laquelle la lutte entre le bien et le mal prend des couleurs totalement inédites, débouchant sur une « métaphysique du néant » qui aurait ravi H.P. Lovecraft.
Deux mots encore :
Un grand merci à l'auteur qui, en un peu plus de 600 pages (quand même), m'a fait réviser des pans entiers de ma bibliothèque.
Quant on sait que l'écrivain hante actuellement les petites rues de Bugarach, je n'ose imaginer ce qu'il nous prépare !!!!

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critiques presse (1)
LeFigaro
25 novembre 2011
Un roman foisonnant qui fait la part belle à l'aventure, au fantastique et à l'ésotérisme, dans lequel l'auteur des Orphelins du mal, derrière une intrigue ébouriffante, multiplie les questionnements philosophiques.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Je n’ai pas pu arrêter la voiture, maman, tu me crois ?
- Bien sûr, mon cœur.
- C’est pareil avec Emilie. J’ai vu la lame, mais chaque fois il m’empêche de bouger, comme si je n’avais plus le droit de vivre…
Lucie respire profondément, cette phrase l’a toujours terrifiée.
- Il est toujours là, reprend Valentin. Il me regarde. Il ne me quitte jamais…
Levant la tête, l’enfant scrute l’horizon, comme s’il guettait une silhouette. Puis il ajoute, d’une voix étrangement adulte :
- Toujours lui : le démon.
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A quoi pouvait leur servir un petit échotier parisien, devenu mercenaire immortel pour les beaux yeux d'une diva envolée ?
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Retrouvez l'émission intégrale sur https://www.web-tv-culture.com/
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