Premier essai chroniqué sur ce blog. Premier essai, mais qui ne sera pas le dernier ! Il s'agit d'un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque, mais son contenu me semble si essentiel à partager que je le chronique ici, plutôt qu'ailleurs.
Cela fait déjà pas mal de temps, une paire d'années si ce n'est plus, que je suis sensibilisée aux dégâts de l'industrie agro-alimentaire. Et c'est cette sensibilisation qui m'a fait me tourner vers quelques ouvrages sur le sujet. Je les ai, pour la plupart, dénichés via les bons conseils de Fa, dont le blog est une mine autant sur ce sujet que sur bien d'autres, tous Earth- & Human-friendly. Parmi ces titres, j'avais lu
Faut-il manger les animaux ? [Eating Animals en V.O.] de
Jonathan Safran Foer (éditions de L'Olivier, 2010, disponible en poche chez Points depuis 2012). J'avais beaucoup apprécié le fait que cet ouvrage ne se voulait pas donneur de leçon, mais bien un livre pour informer, ouvrir les yeux. Qui plus est, écrit par un citoyen comme vous et moi. Mon seul reproche avait été que, étant écrit par un américain ayant enquêté par ses propres moyens, tous ou presque les exemples cités étaient américains. de fait, les lecteurs français auraient pu penser que le problème ne les concernait pas. Moi-même, naïvement, j'avais cru que certaines pratiques (l'injection en masse d'antibiotiques) étaient interdites en France.
Et puis j'ai lu Bidoche, que Fa avait très justement qualifié de « pavé de rumsteack dans la mare« . Dans cet essai,
Fabrice Nicolino livre des exemples français. Beaucoup. Quelques firmes internationales aussi, mais dans un monde occidental capitalisé et mondialisé, il n'y a rien d'étonnant à cela. Envolée ma naïveté. Durant ma lecture, j'ai été révoltée. Révulsée. Scandalisée. Car en France comme ailleurs, le consommateur de produits carnés est vu ni plus ni moins comme une vache à lait. Et oui, chez nous aussi les animaux destinés à la consommations sont gavés de médicaments. Pas seulement pour leur santé : mais aussi parce que ces antibiotiques leur font développer plus de chair… plus de poids.. donc plus d'argent pour l'industriel. Mais ce n'est là qu'infime partie de ce qui se cache derrière les emballages plastiques fièrement estampillés « viande française » ou autres Labels rouges…
Fabrice Nicolino nous présente tout l'envers du décor. [Lire la suite de la critique sur le blog]
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