J'ai emprunté ce roman pour ados à la médiathèque en trouvant le titre et la couverture amusants.
Semla, la narratrice, n'a pas sa langue dans sa poche. Elle nous raconte quelques mois de sa vie quand ses parents ont divorcé. Ses expériences avec son meilleur ami Gordon avec qui elle s'entraîne entre autres à embrasser les garçons. Comment elle s'occupe de son petit frère Bento un peu perturbé par la séparation entre deux maisons.
J'ai aimé la liberté de l'héroïne et le regard relativement simple qu'elle porte sur la vie. J'ai aussi adoré le personnage de Gordon avec tout son savoir, juste un peu triste que Semla ne tombe pas amoureuse de lui. Quant au personnage du père et à la chute concernant les grandes chaussures... excellent !
Une lecture légère et divertissante.
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En ce qui concerne ce court roman jeunesse, je ne peux pas parler de déception dans le sens où je n'avais pas d'espérances, d'attentes particulières. En revanche, je peux vous dire que je n'ai pas du tout aimé.
Au vue du résumé ainsi que des premiers chapitres, je m'attendais à lire le portrait d'une jeune fille de 12 ans et demi confrontée au divorce de ses parents. Je me suis vite rendue compte qu'il ne s'agissait là d'une trame secondaire, à peine développée. le propos du livre est en réalité bien moins intéressant que cela puisque l'auteure choisit de nous parler des sentiments amoureux de sa héroïne de 12 ans et demi. Je n'ai rien contre les romances, à condition qu'elles ne soient ni niaises, banales ou ennuyeuses, ce qui est hélas le cas ici. Les personnages m'ont complètement laissée de marbre. Je les ai trouvé ennuyeux à mourir, sans aucune personnalité.
Mais ce qui m'a finalement le plus gêné, c'est que l'auteure prête à son héroïne d'à peine 13 ans le comportement d'une adolescente déjà fortement intéressée par les garçons. Une gamine de 12 ans et demi qui passe son temps à rouler des pelles à son meilleur ami pour s'entraîner et qui accepte de le laisser lui peloter les seins dès qu'il lui demande, je trouve vraiment ça limite... Il ne s'agit là que de mon opinion bien sûr. Certains trouveront peut-être cela normal, mais ce n'est pas mon cas. Cela ne m'aurait pas mise autant mal à l'aise si ça ne se produisait qu'une ou deux fois dans le roman, mais finalement, c'est ce qui tient lieu "d'intrigue", donc le résultat est plutôt douteux...
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Elle aurait passé des nuits blanches à ressasser que j'aurais pu mourir je ne sais combien de fois. Mais ça n'aurait pas été ça le pire. Papa et elle auraient été tellement déçus... Et ils auraient dit de leur voix la plus triste :
- Semla, tu as trahi notre confiance. Nous qui pensions pouvoir compter sur toi.
Trahir la confiance de ses parents, c'est un crime plus grave que les crimes de guerre ou les meurtres. Du moins, dans ma famille. alors il est évident qu'on doit mentir de temps en temps, pas pour son propre bien, mais pour celui de ses parents.
Soudain, je comprenais un peu mieux la famille de Gordon. C'est fou comme ça fait du bien de lancer des objets quand on est en colère et affligé. Chaque famille devrait instaurer une journée du lancer d'objets de verre.
N.B.: Avant de commencer, il vaut mieux enlever tous les objets de valeur. Ce que je n'ai pas fait.