Les Petits Oiseaux

LISEZ - E R O T I Q U E !!!

Regardez bien - Les Petits Oiseaux vont sortir !!!:))

13 petites histoires sur le thème des plaisirs de l'amour et du désir. le corps dans tous ses états !
Avec des mots justes
Avec des mots culs - crus parfois (pas trop)
Avec la pudeur tenue à distance
Avec les corps
Avec les sens
Avec les sous-vêtements qu'on retirent comme une seconde peau pour se laisser respirer, se laisser vivre, se laisser aller au plaisir.
Plaisir de s'évader là où l'on ne sait dire comment ça s'appelle, là où une plénitude entière vous transcende et vous fait jouir enfin encore et encore, pour oublier ou seulement pour se sentir vibrer, se sentir vivante.
Se sentir bien - Etre !!!
1- Sous les jupes des filles ... petites filles... OUPS !!!

2 - Amours aquatiques

3 - Passion dévorante - jeux de l'amour

4 - Scènes torrides - 2 femmes pour un homme (pourquoi pas ?:)
Chaud ! chaud ! chaud !

5 - le Sirocco
chaleur - moiteur - amours débridés

6 - "La Maya dénudée" de Goya
Délire amoureux avec une statue !

7 - Modèle habillée puis nue dans un Club des Beaux Arts
Ah! ces peintres :)

8 - Magnétisme - délicatesse et sens paralysés sous le souffle et sous les baisers

9 - Un peintre (encore) une femme aux cheveux de Méduse qui suinte le sexe par tous les pores de la peau, et, comme un très beau "Bijou" attire les hommes, comme le miel les abeilles.

10- Au Brésil, il est dit que les gens faisaient l'amour comme les singes aussi librement et aussi souvent.
La peinture se délaie à la sexualité !

11 - Odeur des Fleurs de couleur !
Odeur de Safran !

12 - Amours féminines
Indolentes - lascives .....

13 - Jeannette
Ah ! La Jeanneton qui ne prend pas sa faucille mais sait si bien manier le bâton !!!:)
Ado qui devient femme de bien douce et bien jolie façon.

Dire que j'ai aimé serait facultatif
Vous l'aurez deviné en lisant ceci jusqu'au bout je l'espère !

Littérature érotique ? Je ne suis pas d'accord, ces nouvelles sont des instants de vie. On les lit comme on lit la vie de gens ordinaires. Anaïs Nin est un auteur complet, qui sait décrire la complexité des âmes, les contradictions et les doutes que tout un chacun peut connaitre au cours de son existence.
J'ai regretté que les nouvelles soient si courtes, mais c'est le charme de cette plume. En quelques mots, elle nous impose des évidences, qui ne le sont pas. Elle croque des personnages, les met à nu, et nous comprenons certaines attitudes, certains choix.
Ai-je lu ces nouvelles dites "érotiques" la main dans ma culotte ? Voici la grande différence avec la mauvaise littérature érotique...on s'en branle de cette dernière !

En 1977, Anaïs Nin publie « Venus erotica », et le deuxième « tome » à suivre, alors qu'elle vient de décéder.
« Les petits oiseaux », est ce deuxième tome ; un recueil de nouvelles longtemps restées dans un tiroir…
Quand on se pose la question de la différence entre pornographie et érotisme, la réponse c'est Anaïs Nin…
Treize textes écrits dans les années 40, où s'exprime un érotisme élégant qui suggère plus qu'il ne décrit. Superbe !

C'est tendrement érotique et délicat. Evoquer sans trop montrer c'est la base de l'érotisme...

Sur les 13 nouvelles que compte ce recueil, une seule mérite le détour: "Un modèle", c'est aussi la plus longue, 35 pages, et pourtant elle a un parfum d'inachevé, à la différence des douze autres qui se closent bel et bien mais dont on regrette un peu de les avoir ouvertes. « Un modèle » c'est la promesse d'un roman. Une ingénue en quête d'indépendance et d'expression de son moi brimé, rompt avec sa famille et se lance à New York. Trop jeune pour convaincre un employeur honorable, elle échoue dans une agence de modèles pour artistes véritables ou pas. Cette Gribouille de New York est aussi attachante que notre chanteuse qui quitte son hôpital pour venir dessiner sur les trottoirs de Paris. le récit à la première personne autorise le lecteur à se délecter des infortunes de l'innocence. Elle comprend toujours un peu tard ce que lui veulent tous ces coquins pressés de troquer leur pinceau en poil de martre contre un autre outil. Pourtant, la modèle, dévorée de curiosité pour le monde et les mystères de son corps, ne se décourage pas. le seul qui, hélas, ne songe pas à abuser d'elle, c'est celui auquel elle se prête en songe: Stephen, aussi chaste et cruel qu'un mormon. Anaïs Nin revient sur un ménage à trois qui lui est cher: l'artiste, le modèle et l'oeuvre. Quand Novalis (comme le poète) s'envoie en l'air avec ses tableaux, d'autres, lassés de courir après l'inspiration, choisissent de courir après le modèle. J'imaginais Anaïs Nin écoutant un peintre forcément éméché se vanter de ses exploits avec les modèles à la terrasse d'un café, et elle, prenant note d'inverser le point de vue, pour adopter celui du modèle chaste, adressant un fin sourire au salace alcoolique. Peut-être même Henry Miller lui lui a-t-il conté une ou deux anecdotes qu'il tenait de ses copains peintres- ou de sa propre expérience de peintre-au Select au début des années 30? Les autres nouvelles rabâchent les aventuriers de l'orgasme perdu, une quête qui propulse les personnages vers tant d'autres, à peine esquissés, jusqu'à l'orgasme retrouvé. Ereintant.