Roi incontesté du cinéma-bis,
Jess Franco enchaîne les films d'épouvante et les adaptations de classiques de l'érotisme, anticipant la vague pornographique. Mais pour le réalisateur de Vampyros Lesbos, le cinéma de genre représente d'abord un laboratoire d'expérimentations narratives et visuelles. Cet amateur de jazz n'a cessé de mêler le cinéma populaire, l'underground et l'avant-garde. le résultat est un art charnel s'exprimant sur les terrains de la performance, du happening et du cinéma corporel. Trop peu de littérature existe à son sujet et lorsqu'on tient un ouvrage qui parle de son oeuvre on le garde soigneusement.