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Harry Dickson (BD - Soleil) tome 1 sur 12
EAN : 9782877641258
46 pages
Soleil (01/03/2000)
3.12/5   13 notes
Résumé :
Si Fox Mulder avait vécu dans les années vingt à Londres, il se serait appelé Harry Dickson : le nouveau locataire du 221B Baker Street est en effet toujours là pour prendre la relève de New Scotland Yard, lorsqu’une enquête débouche sur une confrontation avec des forces venues d’ailleurs.
Le fantastique est le pain quotidien de ce Sherlock Holmes de l’Occulte, aussi à l’aise dans la déduction que dans l’exorcisme.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Harry Dickson est d'abord le héros d'une série de romans feuilletons à succès des années 1930 et écrit par Jean Ray. Adepte de cette littérature populaire, je consacre souvent un peu de mon temps de lecteurs à lire les adaptations des ces personnages en Bande dessinées notamment.
Pour Harry Dickson, il y en a eu deux. La première adaptait les oeuvres originales et la deuxième, prenant le personnage principal, inventait de nouvelles intrigues. C'est le cas ici. La version de Richard Nolane et Olivier Roman imagine des situations qui n'étaient pas dans les romans.
Dans cette première histoire, paru en 1992 chez Soleil, Harry Dickson doit résoudre une enquête lors d'un séjour inquiétant sur une île au large de l'Angleterre. Un savant fou a trouvé le moyen de manipuler l'esprit de certains habitants. Les meurtres et les mystères se succèdent. On passe de manoir victoriens, à des passages secrets, de petits ports typiques à des grottes souterraines.
Si on aime ce genre d'histoires, et c'est mon cas, on pourrait trouver jouissif cette immersion dans les recettes totalement abracadabrantes des récits populaires.
Mais le problème, c'est que c'est quand même très poussif. Les épisodes à suspense et l'action sont vites balayés aux profits de dialogues pas toujours heureux. Est-ce une tentative maladroite de parodie, ou bien sont-ils réellement à la limite du ridicule ?
Ce n'est pas forcément mauvais, mais dans ces histoires non réalistes, la vitesse est un élément majeur du plaisir et ici, cela va trop lentement. Or, pour que la lenteur soit une force dans une Bande dessinée, il faut des dessins qui installent une atmosphère, qui nous permettent de nous imprégner de la situation. Et là encore, ce n'est pas le cas. Les dessins de Roman sont honorables, mais la mise en couleur, beaucoup trop vive, ne rend vraiment pas service aux auteurs.
La lecture de cet album n'est pas pénible, mais ce n'est pas une grande réussite.
Toutefois, comme je suis tenace, et surtout parce que j'ai déjà acquis les trois premiers tomes dans une même opération d'achat d'occasion, je vais persévérer et vérifier si l'épisode suivant rehausse le niveau.
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Dans cette série, j'avais lu "Le démon de Whitechapel" et mon expérience n'avait pas été concluante. Déjà qu'avec Dickson, mes expériences de lectures n'avaient jamais été concluantes…

J'avais déjà lu quelques-unes de ses aventures, en petit format, et bien souvent, les explications finales étaient très vaseuses, vite expédiées, capillotractées et laissaient fort perplexe (bien souvent, je pigeais que pouic).

Dans les enquêtes de Harry Dickson, on entre vraiment dans le monde de l'étrange, dans le fantastique pur et dur (ou à sa limite), et non dans un récit qui sent le fantastique, sans en posséder un seul gramme (comme le chien des Baskerville).

Entre nous, j'adore le fantastique, mais avec Dickson, ça ne passe pas. Oui, je sais aussi qu'il est le détective de l'occulte et donc, que ses enquêtes seront plus dans le domaine de X-Files que des enquêtes policières classiques. Entre nous, nous sommes loin de la qualité d'un épisode de X-Files (je parle des anciens des années 90, n'ayant pas vu la nouvelle série).

Dans cette aventure, nous étions plus du côté de la SF que du fantastique. Cependant, ce n'est pas pour autant que ce soit passé crème entre le récit et moi.

Bien qu'il soit moins tarabiscoté que "Le démon de Whitechapel", ce qui fait qu'il se voit accorder 2 étoiles au lieu d'une… Une jeune fille a disparu, sur une île anglaise, et son père fait appel à Dickson pour le retrouver. le climat sur l'île est pluvieux et angoissant (enfin, on a essayé de le rendre angoissant).

Dans cet album, publié en 1994, les auteurs ont essayé de rendre hommage aux bédés des années 30 (ou des années 20 ?), lui donnant un petit air rétro, autant dans les dessins (pas terribles, entre nous), que dans les couleurs (moches, monochromes, bref, les yeux n'ont aucun plaisir).

Avec un autre graphisme, la bédé aurait eu tout à gagner. Surtout l'acolyte de Dickson, Tom, qui semble un peu niais, avec la tête que lui a donné le dessinateur, mais qui l'est aussi dans l'album.

On est loin d'un Watson qui est la représentation du lecteur lambda, pour équilibrer un Sherlock Holmes trop intelligent.

Dickson, lui, est une sorte de Sherlock Holmes, il habite au 221b, Baker Street (hérésie, c'est le domicile de Holmes et de personne d'autre), semble avoir des fulgurances d'intelligence, mais finalement, sans un coup de pouce de la chance, il n'aurait pas résolu ce qu'il se passait sur cette île peuplée d'être étranges avec le regard vide.

Harry Dickson et son Tom, ce sont des ersatz du duo Holmes/Watson. Ils en ont la couleur, mais on est loin du goût et de la puissance. Pire, ce duo n'est même pas du Canada Dry©.

Comme souvent, dans ce genre de bédé, les explications sont longues, les phylactères énormes, afin de tout caser, et on les lit avec le cerveau à moitié endormi, tant c'est loufoque, pas réaliste et avec un grand méchant grandiloquent, qui veut dominer le monde et possède un rire à la "Mhouhahaha".

Je suis sans doute trop critique, mes collègues de Babelio sont plus indulgents (et indulgentes) que moi, sur cet album.

Oserai-je tenter un troisième de cette collection ?? Par pur masochisme, oui, mais après, ce sera terminé avec Harry Dickson !
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Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain.
Cette adaptation de Richard D. Nolan et Olivier Roman, nous dépeint un détective de l'occulte, le surnaturel est leur affaire !

Baker Street, Harry Dickson est en compagnie de son élève Tom lorsqu'il reçoit un message de son ami Sir Williams, lui demandant de venir au plus vite sur l'île de Kersey, sa fille ayant disparue ...

Une enquête dans laquelle il n'y a pas que le climat insulaire qui est sombre et angoissant, l'on côtoie des autochtones visiblement peu accueillants et des savants des plus intrigants.

Une ambiance quelque peu surannée qui nous fait sourire, des dessins de belle facture avec malheureusement une colorisation pas vraiment en accord avec le thèmeet l'époque.

Un album qui manque un peu de consistance mais à déguster pour le charme désuet des années 20.
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Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain : voilà un titre bien tentant ! le résultat est sympathique mais il n'y a pas de quoi tomber de sa chaise.

L'album s'ouvre sur Harry Dickson, assis dans son salon de Baker Street, en robe de chambre, fumant une pipe et lisant le journal. Il s'ennuie parce qu'il n'a aucune affaire à se mettre sous la dent. Ça ne vous rappelle personne ? Quand on dit que Harry Dickson est le Sherlock américain, ça n'est vraiment pas pour des prunes. Plus exagérée comme référence, je meurs.
Ensuite, le détective et son élève Tom, un ersatz de Watson, partent enquêter sur la disparition d'une jeune femme.

Le scénario est plaisant bien qu'il manque d'originalité. Harry Dickson n'a pas l'intelligence de Sherlock et s'il trouve la solution, c'est essentiellement parce qu'il a un gros coup de bol.
En plus, je pensais que le récit lorgnait du côté du fantastique mais c'est beaucoup plus basique que cela.

Et puis j'ai trouvé que les cartouches étaient beaucoup trop explicatifs mais je pense qu'ils sont destinés aux jeunes lecteurs.
Il n'empêche que ça se lit bien et que j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire.

Enfin, le graphisme me plait et la colorisation est réussie. Certaines planches sont même très jolies.

Sans être révolutionnaire, cette BD est agréable à lire. de quoi passer un bon moment sans se prendre la tête et, parfois, c'est tout ce sont j'ai besoin.
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Contrairement à une autre adaptation des aventures d'Harry Dickson en BD, les auteurs semblent situer l'action à la "bonne époque" (bien que les histoires originales sont parfois difficiles à dater, dans la mesure où Jean Ray a d'abord traduit des récits allemands, en les adaptant et complétant, avant d'en écrire des originaux).

D'ailleurs, aucune aventure d'Harry Dickson ne porte le titre de cette BD.

Un professeur assassiné. Une île perdue au large de l'Angleterre. La fille du lord local qui disparaît puis réapparaît avec un comportement bizarre. Tout comme les marins d'un petit, village côtier de l'île. Un savant fou.

On est bien dans les codes d'Harry Dickson. Son humeur, sa verve, son audace, tout est là. A cela, les auteurs ajoutent un soupçon de Baskerville pour la lande, et du Blake et Mortmier dans le découpage et l'atmosphère scientifique (qui est souvent absente des aventures d'Harry Dickson où prédomine le surnaturel et l'angoisse).

Découpage audacieux, et dessin de facture moyenne, c'est moins verbeux que Blake et Mortmier et cela se lit sans problème.
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critiques presse (1)
Sceneario
18 février 2013
Cet album démarre donc sur de nouvelles aventures du détective. On reste dans cet héritage wodunnit, avec ces ambiances propre à Agatha Christie, Conan Doyle, le tout agrémenté d'une touche fantastique assez sympathique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Londres. L’hiver glacial a chassé la chaleur des années folles à l’intérieur des appartements des beaux quartiers. Mais un homme solitaire brave les éléments pour une étrange promenade sur les quais déserts de la Tamise.
Perdus dans de sombres pensées…
…il n’a pas conscience du danger qui rôde !

By jove ! Qu’est-ce que … ? AU SEC …
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