Grand Calao et Petit Homme

A la lecture de cet album, mes enfants étaient très à l'écoute. le plus petit voulait savoir que le petit Amoila saurait toujours sans sortir face au méchant Seigneur Calao et le plus grand, lui, voulait savoir comment il allait s'en débarrasser pour de bon.
La moral de l'histoire c'est qu'un enfant aussi petit soit-il n'a pas toujours la même perception des choses que les adultes.
La douceur peut-être une plume, la pauvreté un sac troué et l'amour sa maman.
C'est un bel album et une belle histoire.

Amoila s'ennuie. Il aimerait bien que quelque chose se passe dans sa vie et en fait donc la demande au soleil. le lendemain, alors que sa maman lui demande d'aller chercher du sucre au marché, sur le chemin un grand calao apparait. Il demande à l'enfant de lui apporter la Douceur, sous peine de subir la Douleur de la part de la hyène. Amoila, terrifié, réfléchi. Plus tard il apporte une plume au grand oiseau. Mais celui-ci, déjà couvert de plumes, n'accepte pas le présent. Il envoie alors la hyène. En revanche celle-ci trouve que la plume est pleine de Douceur et refuse donc de faire du mal à l'enfant. Dans les jours qui suivent, Grand Calao, mécontent, défiera encore plusieurs fois l'enfant, qui échouera, et l'oiseau lui enverra donc divers animaux malfaisants, qui seront pourtant subjugués à chaque fois par les présents du petit africain. Jusqu'au jour où Amoila réussi à satisfaire l'oiseau en lui apportant sa version de l'Amour. Ce sera ensuite à l'enfant d'apprendre des choses au calao.

Carl Norac est un grand conteur contemporain que j'aime énormément. Anne-Catherine de Boel est une excellente illustratrice, notamment d'histoires africaines, que j'ai découvert avec Rafara. le mélange des deux ne pouvait que me plaire. Cette histoire, à laquelle mon résumé ne rend pas honneur, est vraiment pleine de poésie, de tendresse, d'amour et est sublimée par les illustrations. On a l'impression de se retrouver devant un vieux conte africain, alors que c'est une création contemporaine. Une belle réussite sur le thème de valeurs importantes de la vie.

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Un conte africain de Carl Norac qui nous change d'Epaminonda sonts. La maman demande à son enfant d'aller lui chercher des marchandises au marché. Mais en chemin un calao va harceler l'enfant. Celui-ci va subir ses épreuves sans rien dire à sa mère, jusqu'à la dernière. Mais le Calao sera attrapé et puni car la maman a compris.
Les concepts de modestie, patience, douceur, douleur, pauvreté, amour le destinent à des enfants d'école primaire. Les illustrations sont remarquables.

Première chose à dire : les illustrations sont colorées, dynamiques et c'est le vrai point fort que j'ai à vous partager. L'histoire, je l'ai bien aimé mais je préfère quand une morale précise en ressort. Une fin comme celle-ci ouvre énormément à la réflexion, cela peut être parfois intéressant pour les lectures aux enfants mais c'est forcément sujet à notre propre interprétation. Sentiment mitigé là-dessus.

Un très beau conte africain dans lequel Amoila, Petit Homme, doit affronter le grand Calao, terrible oiseau qui ressemble à un vautour. Amoila se voit imposer trois épreuves dont il triomphera grâce à sa sagesse et sa modestie. Les magnifiques illustrations, mélange de peinture et de collage, nous plongent dans la culture africaine et accompagnent le texte coloré de Carl Norac.