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Critique de Tancrede50



Rien qu'à moi débute sur la rencontre de deux femmes: Stella psychothérapeute, et Isabelle une jeune patiente. Stella est persuadée qu'Isabelle est en fait Alice la fille qu'elle a eue et qui a disparu 21 ans auparavant, alors qu'elle était encore un bébé. Dès lors Stella s'enfonce dans un délire qui lui fait mal interpréter les propos d'Isabelle, mais aussi ceux de la mère d'Isabelle, Kerstin. Stella délaisse son travail pour mieux connaître Isabelle et sa famille. Et tombe de plus en plus bas, jusqu'à devenir ‘une épave émotionnelle'. le récit se concentre sur ces trois personnages: Stella, Isabelle et Kerstin par une alternance de chapitres qui leurs sont consacrés. Ce procédé littéraire un peu lassant, surtout appliqué de façon systématique sur les 99 chapitres et les 460 pages, m'a donné le sentiment d'être enfermé dans un cadre étouffant.


Par ailleurs, j'ai eu du mal à rentrer dans le roman pour une raison très simple. le ressort de l'intrigue est de savoir si Isabelle est bien la fille de Kertsin, comme le récit de l'accouchement de Kerstin le laisse entendre, ou si c'est la fille disparue de Stella, comme son oreille d'elfe le laisse supposer. Mais au 21ème siècle n'importe qui dans la situation de Stella, aurait cherché à obtenir des échantillons de cellule de sa supposée fille, pour faire faire un test de maternité. Bien sûr, ce n'est pas la solution retenue par l'auteure, car il n'y aurait plus de roman. Alors acceptons le choix de l'auteure. Mais il n'empêche que l'action se traîne et que le livre tombe souvent des mains.


Heureusement, à partir du chapitre 73, la description d'états d'âme cède la place à l'action. Les protagonistes prennent vie, leur véritable personnalité se révèle. Stella reprend le contrôle d'elle même. Les rebondissements succèdent aux rebondissements. La police fait une timide apparition. L'intérêt revient. Enfin de l'émotion à la fin, qui était cependant trop prévisible.
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