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Critique de Deslivresalire


Un cadavre de jeune fille que ni sa mère, ni son frère ne reconnaissent à l'Institut médico-légal, un autre émasculé qui se réveille sur la table d'autopsie, un troisième qui est retrouvé entièrement brulé...

Le capitaine Victor Coste doit trouver le point commun de ces crimes, mais surtout l'auteur de ce qui ressemble à des mises en scène.

Les lettres anonymes qu'il reçoit par ailleurs sont elles en lien avec ces affaires ? Elles l'attirent vers des affaires anciennes, concernant des filles sans histoire, mais passées entre les mains de son collègue, Mathias Aubin avant que le SDPJ (Service Départemental de Police Judiciaire) où ils travaillent ne s'en dessaisisse rapidement.

La mutation de son vieil ami Aubin dans un autre département, son remplacement par une nouvelle collègue fraîchement sortie de l'école, les vieux démons de Coste contrebalancés par son attirance pour le docteur Léa Marquant mêleront réalisme et enquête policière autour d'enjeux qui pourraient bien concerner beaucoup plus de monde que prévu.

A mon avis :
Avec ce roman policier commence la série des Capitaine Coste, ce flic de la SDPJ que l'on retrouvera ensuite dans "Territoires" et "Surtensions".

Ancien flic à la PJ, Olivier Norek nous plonge dans ce qu'était son quotidien, forcément avec beaucoup de réalisme, entre difficultés administratives et esprit d'équipe, en passant par quelques clichés qui forcent un peu le trait.

J'avais été bluffé par Surtension, parce que son rythme, son intrigue, son ambiance étaient terriblement prenants. Avec Code 93, même si l'on retrouve un peu de tout ça, on a cette impression d'une légère édulcoration. Cela semble logique : Code 93 est le premier et l'expérience de son auteur s'est sans doute développée avec l'écriture des deux suivants.

Du coup, il manque un peu de force et de tension dans ce texte, Coste étant moins incisif dans son enquête, plus passif et finalement peu en cause dans la conclusion du récit.

Par ailleurs, certains personnages servent peu la cause du roman, tel ce Lucien Malbert, que l'on entrevoit comme un personnage qui va donner du fil à retordre à nos héros, mais qui finalement ne joue quasiment aucun rôle.

Heureusement, il reste cette écriture claire aux chapitres courts, qui donnent le rythme du livre, il reste aussi cet esprit d'équipe et la profondeur des personnages, notamment celui de Coste, qui nous fait échapper au sempiternel flic célibataire, isolé et alcoolique.

Il reste aussi cette plongée dans la réalité du terrain de ces flics de banlieue ; et tout cela nous fait admirer le talent d'Olivier Norek et apprécier ce livre à sa juste valeur.


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