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Critique de Melcleon


Manifestement, Olivier Norek est un pro. Pro de la police, dont il connaît tous les rouages, familier des sigles que leur attribuent les membres de la corporation, rompu aux dossiers constituant le lot quotidien des flics du "neuf-trois", mais pro de l'écriture également car ce roman, du strict point de vue du style, n'encourt guère la critique. Quant au fond, je suis pareillement à court de reproches, hormis peut-être les instants de malaise que pourrait faire naître le réalisme cru de certaines scènes expertement imaginées et trop fidèlement décrites. L'auteur n'en abuse pas, et son sujet est à la fois plus vaste et plus intime, touchant à la politique de la ville d'un côté, et d'un autre aux zones sombres d'une vieille famille.
Le capitaine Coste, chef d'un groupe "Crime" au sein de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, est confronté en l'intervalle de quelques jours à deux homicides – ou plutôt un et demi, si l'on peut dire – à la mise en scène soignée, pain bénit pour les médias, ce qui incite la hiérarchie à mettre la pression sur son groupe pour une résolution rapide des affaires. Dans le même temps, il reçoit deux lettre anonymes évoquant des enquêtes pour meurtre vieilles d'un an dont il se souvient des premières investigations, menées par son équipe, et qui, mystérieusement, s'évanouissent ensuite au cours de leurs navettes entre police et justice, sans pour autant se retrouver dans le tiroir des affaires classées. Cette coïncidence entre messages personnels bien informés et actualité chaude à traiter d'urgence n'est pas le fruit du hasard, Coste le pressent. Il va donc devoir régler simultanément plusieurs problèmes impliquant aussi bien certains de ses subordonnés que de ses supérieurs.
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