>
Critique de SophieLesBasBleus
Voilà donc, si je ne me trompe, la première enquête du capitaine Coste. Je n'avais guère aimé "Surtensions" mais "Entre deux mondes" m'avait bouleversée. Alors quid de ce premier roman au cours duquel l'équipe de Coste se met en place, les personnalités se dessinent et les histoires personnelles affleurent ?
Intrigue et enquête assez classiques, écriture nerveuse et efficace, construction solide... sont des qualités évidentes mais qui ne suffisent pas, pour moi, à singulariser ce polar au milieu de la foultitude des autres. La lecture en est agréable, je me suis laissée prendre au suspense habilement ménagé, la part d'ombre des personnages reste énigmatique et empêche tout manichéisme. Pourtant, en ce qui me concerne, l'intérêt de ce roman encore une fois fort bien mené se situe surtout dans son aspect quasiment documentaire intelligemment tressé à l'intrigue proprement dite. Evidemment Olivier Norek sait de quoi il parle ! Mais il en parle sans lourdeur, sans didactisme ennuyeux. Les détails de la vie quotidienne du SDPJ 93 et du secteur qui l'entoure, des procédures, des relations professionnelles... sont parfaitement rendus et donnent un effet de réel particulièrement saisissant.
L'enquête m'a laissée plutôt indifférente, mais j'ai été impressionnée par la manière dont sont plantés le contexte, les décors, les situations et la complexité des rapports humains dans ce lieu stigmatisé par tous. C'est ce qui m'a bien plu dans ce premier roman !
Intrigue et enquête assez classiques, écriture nerveuse et efficace, construction solide... sont des qualités évidentes mais qui ne suffisent pas, pour moi, à singulariser ce polar au milieu de la foultitude des autres. La lecture en est agréable, je me suis laissée prendre au suspense habilement ménagé, la part d'ombre des personnages reste énigmatique et empêche tout manichéisme. Pourtant, en ce qui me concerne, l'intérêt de ce roman encore une fois fort bien mené se situe surtout dans son aspect quasiment documentaire intelligemment tressé à l'intrigue proprement dite. Evidemment Olivier Norek sait de quoi il parle ! Mais il en parle sans lourdeur, sans didactisme ennuyeux. Les détails de la vie quotidienne du SDPJ 93 et du secteur qui l'entoure, des procédures, des relations professionnelles... sont parfaitement rendus et donnent un effet de réel particulièrement saisissant.
L'enquête m'a laissée plutôt indifférente, mais j'ai été impressionnée par la manière dont sont plantés le contexte, les décors, les situations et la complexité des rapports humains dans ce lieu stigmatisé par tous. C'est ce qui m'a bien plu dans ce premier roman !
