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Critique de Depreading


"Les brumes des Capelans", prix Babelio 2022, nous permet un retour contraint de Victor Coste après s'être retiré de la police à la suite de la trilogie du 9/3. le récit nous rappelle une affaire qui a réellement eu lieu : l'affaire Nathascha Kampusch. Cette affaire est également évoquée dans le livre.

Olivier Norek nous raconte l'histoire d'Anna, 14 ans, au moment des faits, qui s'est fait enlever après la naissance de son petit frère.
Sans le savoir, Victor Coste, membre du programme de protection des témoins en résidence surveillée, va devoir protéger Anna, une jeune femme sous le charme de son ravisseur. Celle-ci va bénéficier d'une couverture mensongère pour l'éloigner de son ravisseur mais ça ne va pas se passer comme prévu.

En effet, le capitaine Coste est poussé dans ses retranchements car il est sans cesse proche d'Anna et du fait de cette protection, ses proches sur l'île vont en pâtir avec la venue surprise du ravisseur, Andréas (traqué par la police depuis 10 ans du fait qu'il ait séquestré Anna) sur cette île pourtant recluse et remplie de brouillard.

Malgré une volonté d'éloigner la victime, elle va réussir à l'attirer à elle : est-elle atteinte du syndrome de Stockholm pour l'attirer à elle. Aussi, elle avoue pas à pas la vérité associé à un tissu de mensonges > Aveux à la Monique Olivier dans l'Affaire Fourniret ?

Une action intense qui va agacer plus d'une fois le capitaine Coste. Tout comme le lecteur, même lui sera manipulé par Olivier Norek, car on ne pouvait pas deviner l'issue !

D'autre part, au-delà du récit, l'auteur émet un message sur la psychologie des enfants et la manipulation psychologique qui peut faire plus de dégâts qu'on ne peut l'imaginer et, avec brio, le capitaine Coste va réussir à s'en détacher en ne se laissant pas avoir par Anna.

Néanmoins, j'ai quelques points négatifs à évoquer. J'ai l'impression qu'on assiste à une fin assez brève et sinistre du capitaine Russo malgré qu'il ait retrouvé Anna vivante 10 ans après son enlèvement. de plus, la fin de l'histoire me laisse sceptique car j'ai l'impression qu'elle est mal organisée. C'est une sorte de mélange entre la fin de la quatrième partie et l'épilogue que j'ai trouvé assez longue et un peu ennuyeuse.

Pour résumer, le roman dispose d'un rythme saccadé mais il reste tout de même un roman qui m'a plu sans le bouquet final auquel je m'attendais. C'est un roman qui se lit tout de même assez facilement. Dans "Les Brumes des Capelans", on retrouve notre cher capitaine Coste qu'on a tant apprécié dans les précédents romans d'Olivier Norek, qui devra faire preuve de sang froid une nouvelle fois malgré que sa protégée se moque éperdument de lui. Il est même prêt à se sacrifier pour ceux qui en ont besoin, merci capitaine pour votre courage !
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