Il faut être légèrement sadique pour lire du Norek, ou plus noblement dit, être prêt.e à finir en PLS, et à voir non seulement des sujets de société bien en face, mais à aller en tréfouiller les bas fonds ignoblement humains.
Rien de gratuit cependant, et les sujets sont abordés sous chaque angle, ce qui donne tout son intérêt intellectuel et son humanité au roman.
Norek vous envoie un uppercut bien senti, et vous n'êtes jamais préparé.e.
La condition des migrants sous tous ses aspects, vécue de l'intérieur. Celle des calaisiens, les "kalaissi", celle de la police, des humanitaires...
Encore une pépite, même si honnêtement je préfèrerais que ces sujets soient de la fiction 😥 n'en reste pas moins qu'on n'est jamais assez éclairé, encore plus sur un sujet "sombre" et tabou.
Commenter  J’apprécie         160