Troisième et dernier volet des aventures du capitaine Coste, capitaine au SDPJ 93, et son équipe, là encore j'ai adoré, même si c'est noir, même si c'est violent ! Après
Code 93 et
Territoires, c'est dans une intrigue (je devrais même dire des intrigues) encore plus passionnante(s) que nous entraîne
Olivier Norek. Des braquages, des meurtres, un enlèvement, une séquestration, toute une kyrielle de personnages, le tout s'imbriquant façon puzzle. Cinq criminels (un pédophile, un braqueur, un kidnappeur, un (présumé) assassin et un ex-légionnaire serbe) et cinq destins qui vont se trouver liés malgré eux. C'est habilement construit et diablement maîtrisé et efficace.
Les flics ne sont pas épargnés par la plume d'
Olivier Norek, dans tous les sens du terme, pas plus que le monde carcéral qui nous est donné à voir de l'intérieur – et ce n'est pas glorieux, ou les méandres de la justice, ses failles et ses lenteurs. Et ce qui fait froid dans le dos, c'est que tout au long de la lecture, on sent le vécu…
Surtensions s'éloigne selon moi des deux précédents, plus « terrain », plus "polar de flic". Ici l'intrigue est plus travaillée, le style également. Mais le réalisme est toujours sans concession, avec une belle touche d'humanité et d'émotion. J'attends avec impatience le prochain…