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Critique de unerenardaparis


Nunzio Mosconi est incarcéré à la prison de Marveil suite à un braquage. Sa soeur, Alexandra, est prête à tout pour le faire sortir, quitte à accepter un incroyable marché avec son avocat, et d'aller voler des pièces à conviction au tribunal.
Le Capitaine Coste et son équipe de la SDPJ93 enquêtent sur une affaire d'enlèvement et de meurtre.Et une curieuse affaire où cinq détenus semblent concernés – un pédophile, un assassin, un légionnaire, un kidnappeur et un braqueur – va alors leur tomber dessus.
Pourquoi a-t-on volé des scellés ? Qu'est-ce qui relie entre eux tous ces criminels ? Qui a organisé ça ? Et dans quel but ?
Premier roman d'Olivier Norek que je lis, Surtensions est tellement dense et riche en personnage et rebondissements qu'il m'est difficile d'en faire un résumé.
L'auteur (un vrai lieutenant !) nous immerge dans ce monde (terrible) de la police, des tribunaux et des prisons. Avec son lot de surprises, d'aberrations (où comment un bon avocat peut facilement faire sortir un criminel si une procédure n'est pas respectée) et d'horreurs (le milieu carcéral). On comprend mieux avec ce livre la difficulté des forces de l'ordre à travailler efficacement…
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de polars et j'ai été bluffée par cette histoire qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Quelques petits reproches néanmoins : j'ai trouvé ce livre quand même un peu trop long, souffrant de plusieurs longueurs alors, qu'au contraire, j'ai trouvé la fin un peu trop précipitée.
Mais Surtensions reste une très bonne lecture, et j'ai hâte de découvrir d'autres livres de cet auteur.
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