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Critique de Yuko
Le dernier tome des aventures de Victor Coste nous réserve de nombreuses surprises. Une narration rythmée, des personnages crédibles aux liens uniques, une immersion nerveuse dans la grande délinquance. Tout est écrit ici comme si le dernier tome des aventures du capitaine Coste devait gagner en intensité et révéler ses couleurs les plus sombres.
L'écriture d'Olivier Norek va toujours à l'essentiel mais sans jamais renier les subtilités narratives qui permettent à ses personnages de rester ancrés dans une réalité crue. La construction de Surtensions, savamment orchestrée, permet à de nombreuses figures criminelles de se croiser sur fond pénitentiaire et de converger jusqu'au quotidien d'un policier usé qui envisage, lui, de décrocher. Coste, figure du chef désabusé, touche du doigt l'affaire de trop, celle qui lui fait penser à prendre du recul et à se donner une chance de vivre, loin d'un quotidien fait de morts. La figure du capitaine, faite de doutes, en devient dès lors touchante. Et c'est bien toute la force de Norek, faire de ses personnages des êtres en prise avec un quotidien réaliste qui les absorbe et les perd.
Surtensions est donc une vraie réussite à tous points de vue, jusqu'à son terrible final, qui laisse son lecteur hagard et ébranlé. Olivier Norek ne pouvait pas mieux finir ce roman, sur une simple question qui résume tout. Un joli coup de coeur.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
L'écriture d'Olivier Norek va toujours à l'essentiel mais sans jamais renier les subtilités narratives qui permettent à ses personnages de rester ancrés dans une réalité crue. La construction de Surtensions, savamment orchestrée, permet à de nombreuses figures criminelles de se croiser sur fond pénitentiaire et de converger jusqu'au quotidien d'un policier usé qui envisage, lui, de décrocher. Coste, figure du chef désabusé, touche du doigt l'affaire de trop, celle qui lui fait penser à prendre du recul et à se donner une chance de vivre, loin d'un quotidien fait de morts. La figure du capitaine, faite de doutes, en devient dès lors touchante. Et c'est bien toute la force de Norek, faire de ses personnages des êtres en prise avec un quotidien réaliste qui les absorbe et les perd.
Surtensions est donc une vraie réussite à tous points de vue, jusqu'à son terrible final, qui laisse son lecteur hagard et ébranlé. Olivier Norek ne pouvait pas mieux finir ce roman, sur une simple question qui résume tout. Un joli coup de coeur.
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