AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lecassin


Il y a différentes façons de considérer un nourrisson.
Pour commencer, il y a celle qui consiste à y voir un petit être fragile que les parents doivent entourer de toute leur sollicitude et de leur amour ; c'est le mode le plus répandu.
Ensuite, il y a celle qui consiste à considérer le nouveau-né comme un légume, tout le temps que le faible niveau de langage du bébé ne permet pas les échanges…

Amélie Nothomb, dont c'est le huitième roman décide de nous relater les trois premières années de sa vie. Une autobiographie du nourrisson Amélie où l'on constate très vite que son entourage familial se site plutôt dans le deuxième mode, même si ce troisième enfant est considéré à l'égal de Dieu ; niveau suprême de l'enfant roi …
Nous sommes au Japon, le père d'Amélie Nothomb y est diplomate… Alors il y a la nounou japonaise : Nishio-san, un père chanteur de nô, des carpes, la Sainte Trinité, la pluie en particulier et l'eau en général…

Il est bien entendu difficile de prendre au sérieux cette autobiographie de l'auteur de zéro à trois ans … Malgré tout, et bien que n'étant pas un inconditionnel d'A. Nothomb dont la prose m'apparaît le plus souvent bâclée, je viens de lire avec ce « Métaphysique des tubes », un ouvrage plaisant. Est-ce mon attrait pour le Japon et son raffinement, abondamment présenté ici ? Est-ce le récit un peu (beaucoup) décalé ? Je ne sais pas… Ce dont je suis sûr : ce n'est pas l'emploi du subjonctif imparfait qui fait tache ici comme dans tant d'autres textes de la même main… Plaisant, néanmoins…
Commenter  J’apprécie          320



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}