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Critique de Pachy
Re-lecture et le même plaisir que la première fois
« Cherche à qui le crime profite. L'ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve en 79 après JC a été le plus beau cadeau qui ait été fait aux archéologues. A votre avis, qui a fait le coup »
Point de départ de ce roman
Pour avoir proféré cette simple théorie, l'auteure se retrouve convoquée le 25 mai 2580, c'est-à-dire 585 années, 19 jours, 2 heures et 8 minutes plus tard par Celsius. C'est bien eux qui ont déclenché la catastrophe de Pompéi, pour la simple raison de protéger son art. La décision est survenue l'an passé, en 2579 pour une action en 79 après JC.
On l'aura compris, dans le futur on revient aisément se balader dans les siècles précédents. Sauf que le vingt-sixième siècle est devenu le siècle de la pénurie d'énergie. Après avoir été gâchée dans les siècles passés elle est devenue rare et limitée, ce qui limite considérablement le nombre d'allers et retours dans le temps Preuve en est que l'éruption du Vésuve sera l'unique cas.
A.N. a été enlevée en 1995 et se retrouve au secret en tête à tête avec Celsius. Interdiction de sortir de ce huis clos. Elle et le lecteur se disent, à cet instant, que tout cela n'est peut-être qu'une mise en scène et qu'elle n'a jamais son siècle. A-t-elle raison, a-t-on raison de le croire ? Ça c'est une autre histoire. Alors on va se résigner à penser que oui, tout cela est bien réel. Oui, l'autruche a bien remplacé les vaches. Oui, les pays du sud ont été éradiqués, oui, la beauté est un critère de position majeure. Oui, il faudra admettre que Pompéi a été sauvé pour sa beauté mais que ses habitants ont été sacrifiés à sa beauté. Oui, l'enveloppement de Pompéï est l'oeuvre de Celsius et oui c'est sa grande réussite.
Alors réfléchissons et essayons d'imager, comme l'a fait Amélie Nothomb, notre version imaginative de cette année 2580. Parlerons-nous encore de nucléaire ? Serons6nous les esclaves d'un robot suprême ? Vivrons-nous dans un Larzac planétaire ?
Autant de versions que de candidats à cet exercice.
Amélie a retrouvé son hibiscus le 9 mai 1955. L'a-t-elle seulement quitté ?
Péplum est le récit de cette rencontre avec Celsius, qui du coup, lui-même, est passé à l'antériorité.
Lorsqu'elle affirme à son éditeur qu'il s'agit d'une histoire vraie, frise-t-elle l'internement ?
« Cherche à qui le crime profite. L'ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve en 79 après JC a été le plus beau cadeau qui ait été fait aux archéologues. A votre avis, qui a fait le coup »
Point de départ de ce roman
Pour avoir proféré cette simple théorie, l'auteure se retrouve convoquée le 25 mai 2580, c'est-à-dire 585 années, 19 jours, 2 heures et 8 minutes plus tard par Celsius. C'est bien eux qui ont déclenché la catastrophe de Pompéi, pour la simple raison de protéger son art. La décision est survenue l'an passé, en 2579 pour une action en 79 après JC.
On l'aura compris, dans le futur on revient aisément se balader dans les siècles précédents. Sauf que le vingt-sixième siècle est devenu le siècle de la pénurie d'énergie. Après avoir été gâchée dans les siècles passés elle est devenue rare et limitée, ce qui limite considérablement le nombre d'allers et retours dans le temps Preuve en est que l'éruption du Vésuve sera l'unique cas.
A.N. a été enlevée en 1995 et se retrouve au secret en tête à tête avec Celsius. Interdiction de sortir de ce huis clos. Elle et le lecteur se disent, à cet instant, que tout cela n'est peut-être qu'une mise en scène et qu'elle n'a jamais son siècle. A-t-elle raison, a-t-on raison de le croire ? Ça c'est une autre histoire. Alors on va se résigner à penser que oui, tout cela est bien réel. Oui, l'autruche a bien remplacé les vaches. Oui, les pays du sud ont été éradiqués, oui, la beauté est un critère de position majeure. Oui, il faudra admettre que Pompéi a été sauvé pour sa beauté mais que ses habitants ont été sacrifiés à sa beauté. Oui, l'enveloppement de Pompéï est l'oeuvre de Celsius et oui c'est sa grande réussite.
Alors réfléchissons et essayons d'imager, comme l'a fait Amélie Nothomb, notre version imaginative de cette année 2580. Parlerons-nous encore de nucléaire ? Serons6nous les esclaves d'un robot suprême ? Vivrons-nous dans un Larzac planétaire ?
Autant de versions que de candidats à cet exercice.
Amélie a retrouvé son hibiscus le 9 mai 1955. L'a-t-elle seulement quitté ?
Péplum est le récit de cette rencontre avec Celsius, qui du coup, lui-même, est passé à l'antériorité.
Lorsqu'elle affirme à son éditeur qu'il s'agit d'une histoire vraie, frise-t-elle l'internement ?
