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Téméraire tome 1 sur 9

Guillaume Fournier (Traducteur)
EAN : 9782842282936
351 pages
Le Pré aux Clercs (19/04/2007)
3.94/5   240 notes
Résumé :
Alors que les guerres napoléoniennes font rage, le jeune capitaine Will Laurence fait une découverte qui va changer le cours de sa vie. Son vaisseau vient en effet de capturer une frégate française et sa cargaison : un œuf de dragon très rare.
Les dragons sont utilisés dans les combats aériens par la plupart des nations. Mais celui que va découvrir Will n'est pas tout à fait comme les autres...
Ainsi commence l'histoire d'une amitié indéfectible entre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Sans que ce soit un coup de coeur, j'ai plutôt bien aimé ce récit de fantasy historique. D'aucuns diront que je ne suis pas objective, car ça parle de dragons, bon, certes, je l'admets...

Il n'empêche que c'est plutôt bien ficelé, cohérent (ce qui n'était pas gagné !), bien écrit. Les personnages, autant humains que dragonesques, sont bien brossés, attachants en ce qui concerne Téméraire, Laurence et bien d'autres, détestables pour certains autres.

Ce qui m'a manqué, c'est un peu d'action. Certes c'est un tome de mise en place, donc on a droit à l'éducation - accélérée, dieu merci ! - de Téméraire ET Laurence, puisqu'ils sont aussi novices l'un que l'autre, mais on a une vraie bataille qu'à la fin. Alors oui, c'en est une belle, de bataille, et ça fait marcher l'imagination plein badin (qu'il est retors, ce Napoléon !), mais du coup j'en suis ressortie avec un goût de "trop peu".

J'ai bien apprécié, à la fin, les extraits explicatifs sur les dragons des écrits de Howe, aussi !

Un jour, je lirai la suite, surtout si on me dit qu'il y a plus d'action... ll y en a plus ?
;-)
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Quel plaisir cette fantasy historique!
Naomi Novik nous permet de réinventer L Histoire napoléonienne en ajoutant une donne non négligeable dans les batailles : les dragons!
Elle conçoit ainsi tout un univers : des races, des aptitudes et des comportements mais aussi une manière de l'intégrer sur un champs de bataille. Les dragons sont ici utilisés comme de gros vaisseaux, avec des équipages sur l'échine et au niveau du ventre, ainsi qu'un capitaine avec lequel ils sont liés dès l'éclosion.
Le sel de ce récit est qu'un capitaine de navire britannique prometteur se retrouve lié à un dragon chinois destiné à la France, suite à la prise de ce dernier. Et si l'on pourrait penser qu'il ne serait pas trop dérouté entre un vaisseau et un dragon, rien n'est plus faux. le cors d'armée aérien a une manière de procéder très différente de la Navy. de quoi chambouler quelque peu notre Laurence, malgré l'attachement qu'il éprouve pour Téméraire.

Outre l'univers et la plume de l'autrice qui m'ont une nouvelle fois séduite, j'apprécie particulièrement l'évolution des personnages. On s'attache énormément à Téméraire, ce dragon un peu singulier parmi les dragons occidentaux mais d'une intelligence et d'une sensibilité qui font qu'ils forment une paire parfaite avec Laurence, gentilhomme jusqu'au bout des ongles. le caractère inédit de leur partenariat permet à l'autrice d'en faire un duo à part, avec des conceptions quelques fois un peu en décalage mais qui peuvent faire évoluer la situation dans le bon sens. L'évolution de Laurence est d'autant plus intéressante qu'il tâtonne. Trop vieux, il doit s'intégrer à ce nouveau corps d'armée avec certains préjugés qu'il va rapidement surmonter. le caractère moins informel et la présence de femmes notamment.
La relation qu'il a avec Téméraire reste le gros point positif de ce récit. Leur complicité, leur attachement mais aussi leur attention portée aux besoins de l'autre font que si on aime l'un, on ne peut qu'aimer l'autre.

Je ressors de ce premier tome enchantée et désireuse de découvrir les suites de leurs aventures. Un peu inquiète cependant quand je vois que certains titres, trouvables qu'en occasion, atteignent des prix hallucinants...
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Napoléon chevauchant un dragon... ça nous donnerai une de ces peinture !

Non, je n'ai pas fumé la moquette, dans ce livre, nous nous trouvons dans un monde alternatif : les dragons existent et sont utilisés comme bêtes de somme, comme courriers (plus rapide que la Poste) et, bien entendu, en tant qu'instruments de guerre.

Et dans cet univers alternatif, nous sommes en plein dans les guerres napoléoniennes. Donc, Napoléon franchissant les Alpes à dos de dragon (et pas à dos de cheval), c'est tout ce qui a de plus plausible et la peinture ferait un superbe effet dans un musée.

Au commencement de ce tome, c'est sur un bateau qu'éclos Téméraire, un joli dragon qui... parle. Oui, le dragons parlent, ce qui est très pratique pour les dialogues.

La première personne sur lequel il pose son regard est un jeune homme prénommé Will Laurence et le voici propriétaire d'une grosse bêbête qui peut vous transformer la totalité de l'équipage en merguez trop cuite.

Voilà ce qui a découlé de la capture d'un vaisseau français qui transportait un oeuf de dragon. Bref, une bonne prise, en somme.

Au début, la présence d'un dragon, c'est marrant, Téméraire n'est pas trop grand, mais c'est que ça grandit vite, ces bestioles.

Will s'amuse bien à voler sur son dragon, mais vu que le nain Corse veut conquérir l'Angleterre, notre pauvre Will se retrouve dans les forces armées : le Corps des aviateurs (non, pas de Tom Cruise dans les environs, ouf).

Le voici engagé pour défendre son pays, donner sa vie s'il le faut, servir la reine et toussa toussa.

Oui, on peut le dire : Will se retrouve au service "dragonnet" de sa Majesté ! Sans les gadgets de Q.

Quoique, un dragon qui part au combat, c'est une machine de guerre et c'est tout aussi fourni que l'Aston Martin de James Bond, siège éjectable compris et c'est pas en option.

Ce que j'ai aimé ? La surprise de me retrouver avec un dragon qui parle, qui est poli, instruit et qui aime qu'on lui fasse la lecture. Il ne sont pas "que" des bêtes que l'on chevauche. Non, les dragons, dans ce livre, ce sont des personnages à part entière et je me suis attachée à eux, que ce soit Téméraire ou les autres.

Parlons-en du Dragon Téméraire : il a un sacré caractère et une propension à dire tout haut ce que certains n'oseraient même pas penser même pas tout bas. Notre animal instruit n'hésite pas à critiquer allégrement les lois et les règlements des humains. Et je ne lui donne pas tort, parce que le tort tue.

Contestataire dans l'âme, il a tout pour faire un bon syndicaliste et n'hésitera pas à rouspéter pour faire changer certaines choses : "nous ne sommes pas de numéros, mais des êtres vivants, merde !" aurait-il pu crier.

Légèrement en froid avec les ordres, il aime n'en faire qu'à sa tête et devra souvent se faire tempérer par ses camarades à écailles.

La guerre contre Napo, l'Angleterre qui résiste, encore et toujours à l'envahisseur (tiens, un air de déjà "entendu"), c'est une bonne idée aussi, c'est nouveau et la surprise est toujours bonne.

L'intrigue est bien faite, on ne s'embête pas, les scènes de combat avec les dragons vous décoifferont, elles sont bien décrites, on s'y croirait tant elles sont spectaculaires, bien détaillés sans que les détails ne nous les rende trop touffues.

De plus, Will étant un p'tit gars de la Marine, il est regardé de travers par ses collègues de la Navy : un marin qui vole, du jamais vu ! Les tensions sont palpables.

Sans compter qu'ils sont tous jaloux comme des poux du fait que Will n'a pas dû attendre pour avoir son dragon : l'oeuf a éclos sous ses yeux. Pistonné, va !

Le moins ? Il manque un peu d'épaisseur à Will. Une ouverture d'esprit, quelques défauts et une dose de testostérone en plus ne lui aurait pas fait de tort.

Non pas que ce soit un couillon, mais comme nous sommes à une époque que les moins de deux cent ans ne peuvent pas connaître, dès que notre Will tombe sur une femme en pantalon, il manque de tomber en pâmoison tellement c'est indécent !

Vaut mieux pas qu'il vienne dans notre monde, le string et la mini-jupe le tuerait à coup sûr. Limite s'il ne fait pas "chochotte" certaines fois. C'est lourd.

D'accord, l'époque y est pour beaucoup : le côté collet-monté de certains est bien retranscrit et ils ont l'esprit plus étriqués qu'un t-shirt d'enfant porté par un sumotori, mais tout de même, c'est le côté "Shocking chochotte" de Will m'a bien souvent tapé sur les nerfs.

Malgré tout, les femmes ont leur place dans l'aéronavale car les dragonnes ne veulent que des femmes pilotes ! Ouais, on se demande si elles auraient eu leur place sans cela... m'est avis que non.

Et puis, comme Will est le héros, il est sans défaut, honnête, épris de justice, courageux, loyal, bref, trop nickel pour faire un bon héros.

Autre point un peu trop "too much" c'est quand Téméraire gagne la dernière bataille qui se déroule dans le roman.

Je ne critique pas le fait qu'il ait gagné la bataille, c'est un balèze, mais ce genre de victoire, cela passera comme une fleur avec un Obélix, mais pas dans un roman ! Laissons cela aux héros de bande dessinée gavés de potion magique.

En résumé, c'est tout de même un livre agréable à découvrir. Une petite révolution de par son scénario, mais il manquait un peu de sel pour être parfait.

Le deuxième aura peut-être pallié à ce manque ?

Titre participant au Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette, catégorie "Dragon".
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Angleterre. Début XIXe. L'ambition de Napoléon se fait de plus en plus démesurée et l'ensemble de l'Europe mobilise toutes ses forces contre lui : son infanterie, sa marine et … ses dragons. L'idée est originale et fournit à Naomi Novik l'opportunité de revisiter la période des guerres napoléoniennes tout en se permettant quelques « petits » arrangements avec l'histoire officielle. Dans ce premier tome, le lecteur fait la connaissance de deux protagonistes dont il sera amené à suivre les aventures tout au long de la série qui comprend en tout neuf volumes. le premier est un certain Will Laurence, Anglais de bonne naissance servant depuis sa jeunesse dans la marine et dont la carrière militaire va se retrouver totalement chamboulée par l'arrivée inopinée d'un dragon sur le pont de son navire. le second n'est autre que le dragon en question, Téméraire, qui choisit notre infortuné capitaine et nul autre comme compagnon de vol. L'occasion pour les lecteurs de découvrir en même temps que Laurence tout ce qu'il y a à savoir sur l'utilisation des dragons en tant qu'arme de guerre et de se familiariser avec les Aerial Corps, corps d'armée régit par des codes et un fonctionnement qui tranchent assez nettement avec les traditions et l'étique de la société anglaise de l'époque.

Les personnages sont pour leur part plutôt convaincants et on s'y attache rapidement, hommes comme dragons. Naomi Novik a en effet apporté un soin tout particulier à ses créations qui, loin d'être de simples armes ou moyens de locomotions, possèdent leurs propres aptitudes, caractères et caractéristiques physiques en fonction de leur race et de leur pays d'origine. On ne manque pas non plus de compatir au sort du pauvre Laurence qui voit ses perspectives de carrières s'effondrer suite à cette nomination et qui éprouve de toute évidence beaucoup de difficultés à s'habituer aux entorses faites à l'étiquette et aux bonnes moeurs de la société anglaise traditionnelle, chose semblant être monnaie courante au sein du corps des aviateurs. L'intrigue se suit quant à elle avec plaisir et les scènes de combat sont véritablement spectaculaires, l'auteur disposant d'un talent certain pour nous entraîner au plus près de l'action sans pour autant nous perdre par trop de détails techniques. C'est donc avec enthousiasme que l'on revit sous un angle inédit les grandes batailles ayant marqué l'époque, et il n'est d'ailleurs guère difficile de s'imaginer ce que cela pourrait donner cinématographiquement (Peter Jackson aurait, à ce propos, racheté les droits de la série il y a déjà quelques années...).

Un premier tome très prometteur mettant en scène un couple de héros pour le moins atypique, le tout sur fond de guerres napoléoniennes légèrement remaniées afin de tenir compte de la présence de ces redoutables armes de guerre que sont ici les dragons. Voilà qui laisse présager une série de qualité, ce que confirmera d'ailleurs le second opus qui nous entraînera cette fois hors des frontières de l'Angleterre.
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Les coups de coeur sont souvent difficiles à expliquer, en particulier lorsqu'il s'agit d'un roman dont on n'attendait pas grand-chose. J'avais entendu beaucoup de bonnes choses sur cette série de livres, mais aussi pas mal de mauvaises, et j'ai été assez échaudée par mes précédentes expériences littéraires avec des dragons pour attaquer ce livre avec circonspection.

Ce roman se déroule durant les guerres napoléoniennes, mais dans une réalité parallèle où les dragons existent et sont utilisés comme des armes de guerre. Notre héros, Will Laurence, est un capitaine de bateau qui capture un jour une frégate française. A son bord se trouve un oeuf de dragon très rare, et le dragon qui ne tarde pas à en sortir va se prendre d'affection pour Will.

Je l'admets, j'adore les uchronies. C'est d'ailleurs la raison qui m'a poussé à m'intéresser à ce livre malgré mes a priori. Et en effet, j'ai adoré cet univers au parfum de steampunk, très détaillé et étonnamment crédible, en dépit de la présence des dragons. Il est assez évident que l'auteur a fait d'énormes recherches sur cette période de l'histoire pour nous offrir une réalité parallèle la plus proche possible de notre réalité à nous.

Même la présence des dragons semble tout à fait naturelle, car elle les traite sous un angle très scientifique et réaliste. de leur taille à leur biologie en passant par les croisements effectués par les pays pour obtenir les dragons les plus performants, on voit que tout a été extrêmement bien réfléchi. On en viendrait presque à se demander si Napoléon n'aurait pas réellement voyagé à dos de dragon !

J'ai en revanche été assez surprise d'accrocher autant à la relation entre Will et Téméraire. C'est une relation tout ce qu'il y a de plus classique en fantasy entre un dragon et son maître, mais celle-ci possède un charme particulier, peut-être grâce au fait que Téméraire possède une véritable personnalité. du coup, leur relation est une vraie relation de partage, chacun évoluant en compagnie de l'autre. Cette amitié est donc vraiment le fil rouge qui rend l'histoire prenante.

On ne peut pourtant objectivement pas dire que cette intrigue soit d'une originalité folle. Cependant, je dois dire que si le déroulement général est assez évident, l'univers et les personnages sont suffisamment riches et étoffés pour habiller les grosses ficelles, les rendant du coup un peu moins visibles. de plus, certaines trouvailles, comme l'identité du commandant, sont inventives et inattendues.

Bref, ce livre m'a prouvé qu'il ne faut jamais rester sur ses a priori, et je suis ravie de m'être décidée à le découvrir. Je précise que mes 5 étoiles correspondent ici à un coup de coeur, et non à un jugement objectif de l'oeuvre. Ce livre contient en effet pas mal de défauts, à commencer par la qualité d'écriture qui n'est pas forcément grandiose. Mais comme je l'ai dit, un coup de coeur ne s'explique pas, et je suis maintenant curieuse de lire la suite pour voir s'il se confirme ou pas.

Challenge Variétés 2015
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Ainsi donc, Emily doit vous succéder en tant que capitaine ? dit Laurence. Puis-je vous demander si les dragons, je veux dire ceux qui vivent très longtemps, se transmettent toujours de cette manière ?
- Chaque fois que c'est possible. Ils ressentent très durement la perte de leur pilote, voyez-vous, et ils en acceptent plus volontiers un nouveau s'il s'agit de quelqu'un avec qui ils sont liés et qui partage leur chagrin. Si bien que nous devons nous reproduire au même titre qu'eux ; j'imagine qu'on vous demandera vous-même d'engendrer un ou deux rejetons pour les Corps. (Jane Roland, capitaine d'Excidium (un dragon))
- Juste ciel !
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- Vous êtes très aimable ; j'étais loin de me douter que les dragons avaient d'aussi bonnes manières, dit-elle (Mme Allendale, la mère de Laurence). Vous prendrez le plus grand soin de William, n'est-ce-pas ? Il m'a toujours causé deux fois plus d'inquiétudes que n'importe lequel de mes enfants, toujours à se fourrer dans les mauvais coups.
Laurence fut quelque peu choqué d'entendre parler de lui en ces termes, et d'entendre Téméraire répondre :
- Il ne lui arrivera rien, je vous le promets.
- Je vois que je me suis trop attardé ; bientôt, vous allez m'envelopper dans des langes et me nourrir de bouillie, tous les deux, dit-il en se penchant pour embrasser sa mère sur la joue.
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- Mais dites-moi, Laurence, est-ce vous qui lui avez appris à nager ? (Sir Howe)
Avec un sursaut, Laurence regarda son dragon, puis écarquilla les yeux : en son absence, Téméraire était entré dans l'eau et s'y ébattait joyeusement.
- Seigneur non ; c'est la première fois que je le fois faire cela, dit-il. Comment se peut-il qu'il ne coule pas ? Téméraire ! Veux-tu bien sortir de l'eau ? cria-t-il avec une pointe d'angoisse.
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Les chinois ainsi que les japonais, d'ailleurs, lui donnent le nom de "vent divin". Cela ne vous apprendra pas grand-chose de plus que l'expérience que vous en avez faite vous-mêmes, si ce n'est un point capital : cette faculté est spécifique à une seule race, et une seule - celle des célestes.

S'ensuivit un long moment de silence; Laurence ne savait pas quoi penser. Téméraire semblait tout aussi indécis.
-Est-ce différent d'un Impérial? s'enquit-il. Ne sont-ce pas deux races chinoises?

Très différent, lui répondit sir Edward. Les impériaux sont très rares; mais on ne donne les Célestes qu'aux empereurs en personne, ou à leurs proches parents. Je serai surpris qu'il en existe plus de quelques douzaines dans le monde entier.
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Téméraire contempla le poisson d'un air dubitatif, puis en mordilla un bout; bientôt le thon entier eut disparu dans sa gorge: une pièce qui faisait douze bonnes livres. Se pourléchant les babines, il déclara:
- C'est croustillant mais j'aime bien.
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