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Halo tome 1 sur 5

Fabrice Joly (Traducteur)
EAN : 9782265078086
482 pages
Fleuve Editions (11/03/2004)
4.17/5   72 notes
Résumé :
Ceci est l'histoire d'une guerre... et d'un homme en particulier. L'humanité a colonisé des centaines de planètes, et forme désormais un immense empire que le Commandement Spatial des Nations Unies a bien du mal à contrôler. Sa dernière chance face à la guerre civile ? Le projet secret du docteur Halsey. Tout commence avec soixante-quinze enfants, parmi lesquels un petit garçon de six ans prénommé John. Personne ne pouvait alors deviner que cet enfant représenterait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne connaissais la franchise vidéoludique "Halo" que de nom, mais au vu du nombre de ses fans et de leur enthousiasme je me faisais une joie de la découvrir par le biais de ses adaptations novelisés : bien installé, bien équipé, avec les musiques du jeu en fond sonore j'avais vraiment envie d'avoir envie mais ce n'a pas marché avec moi… Donc désolé par avance pour les fans ou tout simplement ceux qui ont aimé, mais j'ai bien peur qu'on soit parti pour une critique à charge ^^
"La Chute de Reach" est peu ou prou le préquel de la saga, donc on découvre l'univers en même tant que John 117, destiné à devenir l'Adjudant (quel nom pourri ^^) / le Master Chief (quel nom pourri ^^), ce qui est fait une introduction parfaite. Pris un à un aucun de ses défauts n'est rédhibitoire, mais mis bout à bout le résultat est de la SF militaire mainstream qui souffre de la comparaison avec Jack Campbell qui est pas mal et avec David Weber est bon, et on n'arrive pas à la cheville de Dan Abnett qui est excellent (il offre plus de bruit et de fureur en 20 pages qu'Eric Nylund en 500 pages, et lui ne loupe pas ses descriptions et ses caractérisations !). L'origin story du super-soldat SPARTAN qui avec sa super-armure MOJLNIR et sa super-IA Cortana va combattre les hordes Covenants sur un Anneau-Monde pour sauver une humanité en état de siège et dépassée en nombre et en technologie, emprunte beaucoup et parfois en frôlant dangereusement avec les limites du plagiat :
- à "Etoiles garde-à-vous !" de Robert Heinlein (d'ailleurs les héros des deux romans s'appellent John), mais sans narration à la première personne donc sans immersion dans ses pensées et ses sentiments, et sans toutes les réflexions de l'auteur sur l'autorisation et la militarisation de la société (le roman d'anticipation pouvant se lire comme un manifeste crypto-fasciste, mais pouvant encore plus se lire en creux comme un manifeste antifasciste avec tous les petits cailloux blancs semés çà et là)
- à "La Stratégie Ender" d'Orson Scott Card, mais sans quête d'apprentissage, sans relationship drama, sans empathie et sans humanisme… je crains fort que la démarche ne soit sans intérêt puisqu'on garde tout ce qui est bourrin pour oublier tout ce qui est humain !
- à "Captain America", mais si les super-soldats durant la WWII c'était cool, à l'époque des IAs qui gèrent des vaisseaux entiers qu'est-ce qu'on s'emmerde avec programme militaire douteux sur le plan éthique et inutile sur le plan pratique, au lieu de monter à la chaîne des drones de combats téléguides par des êtres de chair et de sang ou de métal et de plastique ?
Dans tous les cas on se retrouve avec des Spaces Marines, mais si cela marche très bien dans "Warhammer 40000" c'est parce qu'on est dans la dystopie et dans le 2e degré, alors que là on a affaire à un américanisme très sérieux et on insiste bien sur les valeurs yankees alors que cela ne semble pas gêner grand-monde qu'elles soient bafoué en partie ou en totalité : on enlève des enfants, on leur lave le cerveau, on leur fait subir des modifications physiques et physiologiques à fortes probabilités de mortalité pour défendre « le monde libre »… Et je ne parle pas du fétichisme des autorités pour les bombes nucléaires : on dirait les généraux McArthur et McNamara qui à chaque problème réclamait l'usage de l'arme atomique, et on sent les gros frustrés qui aurait bien aimé utiliser l'arme atomique en Corée, au Vietnam, en Irak, en Iran, en Afghanistan et tutti quanti...

* Sur le fond :
Si on croit en ton univers on croit en ton histoire, et moi je n'ai cru ni à l'un ni à l'autre… Les fans d'"Halo" présente l'univers de la franchise comme étant hyper riche mais il est hyper simple en fait : l'humanité galactique du XXVIe siècle c'est l'Empire Américain d'aujourd'hui avec colonies extérieures = far west, colonies intérieures = middle west et système solaire = nord-est industriel, et on insiste bien sur les rôles joués la Navy 100% américaine, sur les Marines 100% américains et les dollars 100% américains (et sur le placement de produits 100% américains, mais j'y reviendrai). Pire les WASP se taillent la part du lion, et c'est à peine si quelques noms à consonance ethniques slaves, asiatiques ou latino-américaines rappelle que les États-Unis sont un pays d'immigration : donc dans l'avenir les USA ont annexé et absorbé tout l'Occident et les Chinois, les Indiens, les Arabes, les Africains et les Latino-Américains n'existent plus ! (On sait maintenant depuis longtemps que les Américains son autocentrés, que la SF américaine est autocentré, que la SF militaire américaine est autocentrée, mais là c'est la énième série yankee qui semble ignorer que le monde existe en dehors des 50 États de la bannière étoilée : ce n'est plus affligeant, c'est carrément flippant) Bien sûr les Américains sont les « gentils » qui protègent « le monde libre », et les autres sont des « méchant » donc après les méchants nazis, les méchants soviétiques et les méchants terroristes c'est tout naturellement qu'ils doivent lutter contre les méchants aliens, et je trouve assez douteux qu'après les attentats du 11 septembre 2001 (d'ailleurs il y a un méchant qui s'appelle « Laden ») les scénaristes du jeu ait choisi comme streums à génocider une alliance multiethnique de fondamentalistes religieux (qui « jacassent », « poussent des cris aigus » et « des grognements gutturaux » : c'est pas gagné les négociations si on traite ses interlocuteurs d'animaux)… Et il y a des passages orienté avec la comparaison sur la Guerre de Sécession (les humains 100% américains reprenant les techniques des insurgés contre les aliens qui 100 % antiaméricains qui utiliseraient les techniques des Loyalistes), avec cet amiral patriote qui déclare que Reach ne sera pas un nouveau Pearl Harbor (franchement qu'est-ce que l'humanité en aura à foutre du drame de Pearl Harbor au XXVIe siècle !), et puis avec le projet SPARTAN pour faire des super-soldats d'élite protégeant l'humanité américanisée des aliens qui fait référence aux super-hoplites d'élite protégeant l'humanité grécisée des barbares… Tout cela est du pain béni pour les suprématistes blancs, si on oubliait que l'élitisme d'aujourd'hui a le même horizon que celui d'hier : non le choc de civilisation, mais son extinction par dégénérescence et déliquescence !

* Sur la forme :
Comme les explications sont réduites au minimum pour se visualiser l'univers c'est galère, et comme il n'y a aucune description il n'y a aucune ambiance ! Par contre on s'attarde à chaque occasion sur les armes et leur fonctionnement (avec des incohérences bizarres puisque qu'on veut faire de la SF hyper-futuriste tout en ressemblant le plus possible aux opérations commando d'aujourd'hui, ou alors pourquoi enlever des enfants si tu peux les cloner ?, ou ces IA fabriquées avec des engrammes de cerveaux clonéss : si on peut cloner des cerveau et les utiliser sans qu'ils sombrent dans la folie pourquoi s'emmerder avec des IA qui doivent coûter un pognon de dingue ???), ce qui est du fanservice pour les membres de la NRA ou une manière de compenser pour les millions d'Américains qui aurait bien aimé faire l'armée mais qui ont été recalé pour obésité…
Les relations / interactions entre les personnages sont réduites au minimum, et la caractérisation est inexistante : qu'est que c'est que ces personnages qui ne sont pas présentés, qui ne sont pas décrits et qui ne parlent même pas entre eux ! Il ne peut aucunement bénéficier de notre attachement faute du moindre capital sympathie, donc j'étais Mort de Rire quand on en fait des caisses sur le sacrifice héroïque du dénommé Sam à grand renfort de pathos : je ne sais pas qui c'est, c'est à peine si on m'a donné son nom donc j'en avais strictement rien à faire qu'il vive ou qu'il meure, et c'est la même chose pour tous les personnages du roman y compris son Steve Rogers éco+ ! D'ailleurs autre gros défaut de la SF militaire mainstream, la distinction de classe voire de race entre militaire et civils : ceux qui ne sont pas soldats ne sont pas nommés, sont considérés comme des sous-citoyens voire comme des sous-êtres quand on parle d'eux, et impossible de trembler pour l'humanité menacée par les Covenants parce qu'on les voit jamais vivants ou morts (d'ailleurs notons bien qu'il n'existe aucune autorité autre que militaire, aucune recherche autre que militaire, aucune information autre que militaire et ainsi de suite). de la même manière le côté « super-soldat » n'est super emballant puisqu'on ne voit guère les soldats normaux pour prendre conscience de qu'ils ont d'extraordinaire, et ça c'est bien dommage !
Déjà que tout cela n'est pas super excitant à suivre, on rush en passant de la petite enfance de John 117 à son arrivée sur Halo ce qui multiplie les ellipses y compris durant la grande bataille finale qui m'a semblé survolée. L'ensemble reste fluide, donc je pourrais le conseiller aux néophytes, aux easy readers, et à tous ceux qui voudraient un truc facile et rapide à lire pour se remettre le pied à l'étrier après un gros pavé plus ou moins exigeant, parce qu'en dépit du manque de tout les scènes d'action de type « commando » ou de « type bataille spatiale » sont plus plutôt bien fichues quoique répétitives car sans doute vidéoludiques (et le vidéoludisme quand tu n'es pas acteur de l'action la manette en main c'est quand même un peu chiant, d'autant plus que comme on ne tremble ni pour les personnages ni pour l'univers ce n'est pas le suspens qui étouffe le lecteur). Après j'ai trouvé que l'auteur n'était pas dupe, puisqu'à chaque fois qu'on en rajoute une couche dans le manichéisme il se fait une joie de préciser que si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes avant l'arrivée des aliens pourquoi l'armée passait son temps à mater vainement des rébellions ? "Halo" est un jeu Xbox donc Microsoft donc et il faut suivre le cahier des charge en plaçant dans le récit de manière presque publicitaire les produits et l'idéologie Windows (je suis d'accord avec les Covenants : une civilisation basée sur le système d'exploitation Windows ne mérite pas de survivre ^^), mais à chaque fois qu'on a la mise en scène d'un i-machin on a droit à des « recherche en cours », des « connexions perdue », des « initialisation interminables », des « bugs inexpliqués » et des « plantages généralisés »… C'est presque un running gag, et en ne jouant pas les lèche-cul de Bill Gates, l'auteur est grandement remonté dans mon estime !

On a aussi une trentaine de page de bonus : cela n'amène rien à l'univers, rien à l'histoire, rien aux personnages, et ce n'est ni plaisant ni intéressant donc c'est juste du gâchis de papier !


Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2019
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Un véritable must .

La satisfaction que l'on a à évoluer dans cet univers va bien au-delà du jeu qui sert de cadre .
C'est un style assez redoutable , très immersif que découvre le lecteur , un rythme très soutenu de campagnes militaires au sol et dans l'espace .

Il n'aurait pas fallu grand-chose pour qu'ils dépassent le cadre très particulier induit par le statut de novélisation de jeux vidéo qui est le leur .
Dans ce type d'ouvrages , la novélisation dans le cadre de franchise , le cadre empêche souvent de trop développer la densité des personnages , car ils ne doivent ni diverger , ni trop extrapoler ceux des jeux, qui leur servent de socles. Même l'action , d'ailleurs , est contingente de ces mêmes contraintes .

Cependant , dans certains cas les descriptions de l'univers , le rythme , les dialogues ( même sommaires ) , le sens scénique éventuel d'un auteur , peuvent concourir à bâtir des visualisations tellement puissantes , qu'elles impactent sérieusement le lecteur .
Ce contexte , d'univers puissamment animé génère aussi indirectement de la densité , pour des personnages , qui ne seraient pas autrement , suffisamment denses si on s'en tenait aux standards et aux exigences de ceux qui élaborent les règles cadre de ces franchises .

Ici , les personnages sont assez bien dessinés et ils s'avèrent redoutablement fonctionnels , mais , principalement : seulement fonctionnel .
Cependant l'environnement est si solide dans les trois romans de cette trilogie , que le lecteur acquière quasiment un statut de témoin . C'est un peu comme dans un documentaire audiovisuel , où les personnages sont tels quels , pas travaillés ( d'un point de vu figuratif ) , mais pourtant ils vous heurtent , tellement ils sont le reflets et presque le théorème de leur environnement ....

Quand l'environnement est à cent à l'heure et qu'il est dramatique , l'impact est à la mesure de l'intensité . Les personnages des romans de ce « cycle « sont légèrement trop sommaires pour que l'identification puisse fonctionner à plein et pourtant le lecteur les accompagne , balloté aux grés des secousses violentes et des jets de plasma ....

L'univers des Halo est assez riche et les détails sont soignés , cohérents et profonds .
Assez pour que l'on s'aventure dans l'espace sans retenues en compagnie de ces fantassins , à qui il ne manque finalement pas grand-chose , pour être dignes de ceux de Étoiles Garde à vous ! (Starship Troopers) ou encore à ceux de la Guerre Eternelle .

C'est un excellent moment garantie et le récit n'est pas une version pauvre du jeu .
Le texte génère des visualisations puissantes .
Un vrai plaisir de lecture pour les amateurs de SF militaire , de quoi chavirer , vraiment ....

Ca à l'air un peu gros , très basique , lourd , mais à mon humble avis et sur la base de ce que j'en sais intimement , les types de problématiques qui sont instrumentalisées dans ces trois Halo , sont rarement aussi mignonnes , figuratives et ciselées qu'un bonzaï de bambou en automne , quand on les regarde par le trou de la serrure ....
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Je n'aurais jamais acheté ce livre si je n'avais lu, sur Babélio, les excellentes critiques de Fnitter et Finitysend à son sujet. J'avais pourtant déjà vu ce roman dans ma librairie préférée mais pour moi, acheter un livre écrit sur la base d'un jeu vidéo est un peu comme d'acheter un jeu vidéo construit sur la base d'un film à succès, la garantie en somme de faire l'acquisition d'une bonne grosse bouse commerciale et sans intérêt ! :-)

Mais mais mais que nenni, du tout, du tout. Sacre bleu, tonnerre de Brest ce bouquin est juste excellent !!

Un peu comme dans "La stratégie Ender", ici nous suivons les aventures d'un jeune homme de 6 ans qui a été sélectionné pour devenir un Spartan, le plus puissant et valeureux soldat de la UNSC (United Nation Space Command).

Le premier volet de cette trilogie décrit la formation, l'entraînement et l'évolutions des enfants destinés à devenir des Spartans. Puis, quelques années plus tard les méthodes ayant permis de leur fournir les "augmentations" corporelles pour créer des soldats d'élites et enfin finalement d'intégrer ces soldats fragiles à une toute nouvelle technologie d'armure MJOLNIR permettant d'accroître encore leurs performances et leur résistance. Nombreux seront les prétendants qui ne survivront pas.

Puis se sera la première rencontre avec les Covenants, une race d'extraterrestres dont la technologie est très supérieure aux humains. Ils sont venus pour les exterminer. Des lors, les combats spatiaux et terrestres vont s'enchaîner sans jamais laisser respirer le lecteur. La tension va augmenter tout au Long de cette lecture qui, comme le titre du livre l'indique, ne finira pas comme un bon vieux film américain ou le chien sauve toute le monde avec le drapeau américain qui flotte en arrière plan :-)

Un livre très bien écrit par Éric Nylund qui ne fait en aucun cas de la récupération commerciale mais qui, au contraire, développe une histoire extrêmement forte et bien écrite autour de ce jeu à succès.
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Je ne connaissais la franchise vidéoludique "Halo" que de nom, mais au vu du nombre de ses fans et de leur enthousiasme je me faisais une joie de la découvrir par le biais de ses adaptations novelisées : bien installé, bien équipé, avec les musiques du jeu en fond sonore j'avais vraiment envie d'avoir envie mais cela n'a pas marché avec moi… Donc désolé par avance pour les fans ou tout simplement ceux qui ont aimé, mais j'ai bien peur qu'on soit parti pour une critique à charge ^^
On veut bien faire avec des scénarii de séries télévisés donc en mettant beaucoup d'action, mais on retombe dans les défauts récurrents de la Science-Fiction militaire yankee : difficile de se passionner avec des personnages qui ne sont pas caractérisés, d'autant plus que les dialogues les mettant en scène sont pauvres en quantité comme en qualité. L'univers développé est ultramanichéen avec des Américains idéalisés qui défendent le Bien parce qu'ils sont dans le camp des gentils et des Aliens caricaturés qui défendent le Mal parce qu'ils sont dans la camp des méchants (toujours avec des allusions et des comparaisons avec les Rogue States désignés par la Maison Blanche). Et puis on a une vision de l'avenir où l'humanité se réduit aux seuls États-Unis et leur vision de l'univers : on serait presque dans le suprématisme blanc si de temps en temps le naming ne se rappelait pas que les États-Unis sont un pays d'immigration… La forme est également limitée avec un style lapidaire et un nombre incroyable de répétitions dans les situations qui appauvrit l'ensemble. J'ai donc bien envie de cite mon camarade Witoo :
"Un lore très peu développé, une histoire sans surprises, sans profondeur, des personnages qui n'échangent pratiquement pas et des centaines de pages constituées de « Je sors ma grenade, je la lance, je tire, je recharge mon arme, je cours, je sors ma grenade, je la lance, je tire, AIE j'ai mal, je me planque, je recharge mon arme, je marche, je tire, même pas mal, je recul, je lance la grenade, je cours, j'en suis ou déjà ? à oui… j'avance, je tire…"


Tome 1, "La Chute de Reach" : le côté apprentissage avec un Steve Rogers / Captain America dans l'Espâce rattrape les lacunes de l'ensemble
https://www.babelio.com/livres/Nylund-Halo-tome-1--La-Chute-de-Reach/40961/critiques/1814042

Tome 2 , "Les Floods" : on varie les POV's et on développe dans une ambiance "La Chute du Faucon Noir" un survival-horror, mais les lacunes et les répétitions gâchent l'ensemble
https://www.babelio.com/livres/Dietz-Halo-Tome-2--Les-Floods/40962/critiques/1827432

Tome 3, "Opération First Strike" : on construit un season final à la "Stargate", mais la suspension d'incrédulité est mise à rude épreuve avec des soldats et des super-soldats américains invincibles (au mépris des lois statistiques et mêmes de la physique), d'autant plus que les lacunes persistent et signent...
https://www.babelio.com/livres/Nylund-Halo-Tome-3--Operation-First-Strike/88312/critiques/1886801
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A tous ceux qui ne connaissent pas le jeu vidéo, rassurez-vous, le livre reste parfaitement accessible sans cette connaissance.

Superbe moment de sf militaire.

Prenez le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender pour l'enlèvement des futurs Spartans à 6 ans et leur embrigadement.
Prenez Etoiles, garde à vous ! (Starship Troopers) pour l'entraînement et les combats terrestres en armure MJOLNIR.
Prenez La voie des furies et/ou le cycle Honor Harrington, Tome 1 : Mission Basilic pour les combats spatiaux et l'interaction avec l'IA de bord.

Mélangez le tout, supprimez toute digression politique, religieuse ou philosophique et vous obtiendrez la chute de reach.
Dans ce livre, on ne s'embarasse pas de trop d'explications. Seules celles nécessaires à la compréhension de l'histoire sont posées et c'est suffisant.

l'histoire d'un combat inégal entre l'humanité et les covenants, extra-terrestres impitoyables et technologiquement plus avancés, où les spartans, une poignée de soldats sur-entraînés, améliorés physiquement et doté des meilleurs équipements pourront peut-être faire une différence.

L'atmosphère militaire de fiction est bien restituée. Ce n'est pas Superman contre les méchants, mais des hommes (donc mortels, vous vous en rendrez compte) qui combattent.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
- Quelles options tactiques choisir lorsque vous attaquez un ennemi plus puissant ?
- Mon Adjudant-chef ! Je ne vois que deux options. Une attaque rapide utilisant une force brute dirigée vers leur point faible, c’est-à-dire les éliminer avant qu’ils aient l’opportunité de répondre.
- Bien. Et l’autre option ?
- Le repli. Utiliser des actions de guérilla ou attendre des renforts.
- Ce sont les bonnes réponses, mais elles ne seront peut-être pas suffisantes dans ce cas-là. Il existe une troisième option. La reddition. Bien sûr, cette option n’est pas pour les gens comme vous et moi. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe de reculer.
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- Comment devient-on Spartan ? Je veux dire... (Il regarda le sol.) Je veux dire si par exemple quelqu'un veut s'engager dans votre équipe. Comment s'y prendre ?
S'engager ? Le Dr Halsey l'avait choisi lui et les autres Spartans il y avait vingt-cinq ans de cela. Cela avait été un honneur... mais en fait il ne s'était jamais engagé. Et en vérité, il n'avait jamais vu d'autres Spartans que ceux de sa promotion. Une fois, peu de temps après la fin de sa période d'entraînement, il avait entendu le Dr Halsey dire que l'Adjudant-chef Mendez allait entraîner un autre groupe de Spartans. Il ne les avait jamais vus, et n'avait jamais revu l'Adjudant-chef.
- Vous ne vous engagez pas, répondit-il enfin au Caporal. Vous êtes sélectionné.
- Je vois, dit le Caporal Harland en plissant le front. Et bien, mon Adjudant, si un jour on vous le demande, dites-leur de m'inscrire.
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- Bonjour, Cortana…
- Hum… je détecte une importante activité cérébrale dans votre cortex. Vous n’êtes pas les automates aux muscles hypertrophiés que la presse a décrits.
- Des automates ? Un choix intéressant de mots de la part d’une intelligence artificielle.
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- Un chef doit toujours être prêt à envoyer à la mort les soldats placés sous ses ordres. Vous faites cela car votre devoir envers le CSNU supplante votre devoir envers vous-même ou même envers votre escouade. Il est acceptable de sacrifier leurs vies si nécessaire. Par contre, il n’est pas acceptable de gaspiller ces mêmes vies. Vous comprenez la différence ?
- Je...pense la comprendre, mon Adjudant-chef, répondit John. Mais dans quelle catégorie rentre la dernière mission ? Des vies sacrifiées ? Ou des vies gaspillées ?
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L'adjudant regarda la scène une heure durant , sans bouger un seul muscle .
Les lacs , les fleuves et les océans de la planète furent vaporisés . Au lendemain de cette attaque , l'atmosphère se serait également évaporée . Les champs et les forêts avaient été vitrifiés et des zones complètement embrassées étaient visibles par endroits .
Il ne restait plus qu'un enfer ....
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