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Les Aventures de Jack Aubrey tome 1 sur 20

Jean-Charles Provost (Traducteur)
EAN : 9782266081993
463 pages
Pocket (15/10/1998)
3.78/5   120 notes
Résumé :
Minorque, 1er avril 1800. Stephen Maturin, médecin irlandais, donne un coup de coude à un jeune lieutenant de la Royal Navy, Jack Aubrey, qui, enthousiasmé par la musique, lui gâche le plaisir d'entendre un quatuor dans le salon du gouverneur de Port Mahon. Après un dîner, ces deux hommes terriblement différents se découvrent beaucoup d'affinités. Aubrey taquine le violon, Maturin le violoncelle, ils deviennent les meilleurs amis du monde.
Napoléon règne alo... >Voir plus
Que lire après Les aventures de Jack Aubrey, tome 1 : Maître à bord Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai préféré les oeuvres de C.S Forester et de A. Kent.

Maître à bord est le premier tome d'une série de vingt ouvrages consacrés aux aventures du Capitaine Jack Aubrey et du Docteur Stephen Maturin. Publié en 1968 sous le titre Master and Commander, il a donné lieu au film éponyme en 2003.

L'histoire se déroule entre le 18 avril 1800 et juillet 1801 (après la bataille d'Algésiras entre les forces Franco-Espagnoles et la G.B, entre les ports d'Algésiras et de Gibraltar).
Durant ce temps, Napoléon est en guerre contre l'Italie et mène la campagne d'Egypte dans le cadre de la lutte contre la Grande Bretagne toujours en guerre contre la France Révolutionnaire et son alliée du moment : L'Espagne.
La Grande Bretagne mène un blocus en Atlantique et en Méditerranée et s'en prend au commerce maritime Français et Espagnol.
Le 01.01.1801 l'Acte d'Union réunit l'Irlande à la Grande-Bretagne. le Royaume-uni.

Le 18.04.1800 Jack Aubrey reçoit le commandement du Sloop de sa majesté : La Sophie. 150 tonneaux, 14 pièces et 91 hommes à bord. Après un début difficile suite à un manque de personnel (le précédent commandant étant parti avec ses meilleurs hommes). Jack va embarquer, avec son nouvel ami le Dr Maturin, pour une escorte de 12 navires marchands, un peu mouvementée, avant d'être envoyé en "Croisière" en méditerranée, où il va s'en prendre, avec beaucoup de bonheur, au commerce ennemi gagnant ainsi une certaine renommée tant au niveau de son équipage que dans la Navy. Mais il va aussi, par son comportement, s'attirer de solides inimitiés.

O'Brian, bien qu'inapte au service actif, a travaillé pour les services secrets anglais et s'est manifestement beaucoup documenté sur l'époque Napoléonienne. Plus qu'un roman d'aventure maritime, Maître à bord est indéniablement un roman historique, l'auteur ayant réussi à faire tomber la barrière entre les deux genres, voulant réconcilier le roman littéraire et le roman d'aventure.

Ses deux héros sont complémentaires, l'un génie en mer, bon vivant et baiseur aimable, l'autre plus torturé, homme de l'ombre (merci à Hubert Prolongeau). Leur relation est d'ailleurs plus équilibrée que celle qu'entretiennent Hornblower ou Bolitho avec leurs subordonnés.
Le Dr Maturin, en candide, nous permet de voir de l'oeil du néophyte la Navy, son fonctionnement et ses navires. le livre est très technique, avec moult emploi de vocabulaire adapté. Très littéraire et historique mâtiné d'une étude de moeurs sur l'équipage, des antagonistes entre les Irlandais et les Anglais...

Mais hélas, pour moi, ce côté plus littéraire a entrainé, par des digressions nuisant au rythme, des moments de lecture creux frisant l'ennui. La vivacité qui caractérise les oeuvres de C.S Forester (du moins la majeure partie) et celle de A.Kent (pour leurs héros respectifs Hornblower et Bolitho), fait défaut dans ce premier tome et malgré plusieurs batailles, j'ai trouvé qu'il manquait de souffle épique, les descriptions de ces dernières étant trop impersonnelles.

Bref un premier tome décevant au regard de mes lectures précédentes dans le genre aventures maritimes, mais c'est probablement du à mon côté plus "aventures" que "littérature".
Le second tome : Capitaine de vaisseau.
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"Maître à bord" est le premier épisode d'une vingtaine de volumes que l'on pourrait classer dans la catégorie "romans historiques" ou "aventures" avec pour cadre la "Royal Navy" à une époque qui est pour nous celle des guerres Napoléoniennes.
Nous suivrons les aventures sur mer du capitaine Jack Aubrey et de son ami Stephen Maturin, chirurgien et naturaliste, ils partagent une passion pour la musique qui nous procurera quelques pauses culturelles dans un environnement tendu.
Ce premier épisode commence quand Jack Aubrey est promu lieutenant de vaisseau et capitaine du sloop "la Sophie", après avoir constitué son équipage et réglé nombre de problèmes le voilà enfin paré pour le début d'une longue saga.
J'ai été assez impressionné par le soucis du détail historique apporté par l'auteur concernant les structures, le fonctionnement de la marine anglaise et sa discipline rigide et impitoyable, on entre réellement dans un univers à part en commençant cette lecture qui devient assez vite passionnante pour peu que l'on aime l'univers de la marine de guerre.
Si je dois avoir un regret, c'est que le style ne soit pas plus flamboyant, il me semble qu'un récit d'aventure, car c'en est un, aurait gagné à être plus "enlevé" tout en respectant le côté rigide et guindé du commandement dans la "Royal Navy".
A noter que la série a été adaptée au cinéma avec le film "Master and Commander : de l'autre côté du monde" de Peter Weir avec dans les rôles principaux Russell Crowe (Jack Aubrey) et Paul Bettany (Stephen Maturin).
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Voici une (assez longue) critique comparative entre 2 auteurs de livres d'aventures marines : C.S Forester et P. O'Brian. Elle porte sur les 2 premiers romans des « aventures de Jack Aubrey ». Et il y a les 10 romans des aventures de « Capitaine Hornblower ».
Je rajouterai aussi des conseils de lecture.
Les livres :
Forester : Collection Omnibus.
Tome 1 (environ 1200 pages) regroupant les romans :
Aspirant de marine, Lieutenant de marine, Seul maître à bord, Trésor de guerre, Retour à bon port
Tome 2 (environ 1100 pages) : Un vaisseau de ligne, Pavillon haut, le seigneur de la mer, Lord Hornblower, Mission aux Antilles.
2300 pages de plaisir.
Et O' Brian : Collection Omnibus : les 2 premiers romans (sur les 4) : Maître à bord, Capitaine de vaisseau…qui m'ont suffit car…Aubrey m'énerve 😊 ou dit autrement : après Forester, lire du O'Brian est…fatiguant. Et je le prouve.
Le style : Je comparerais Forester à Dumas dont je viens de terminer la lecture de plusieurs dizaines d'ouvrages. Lecture aisée, revigorante.
Dumas, qui maîtrise le suspense depuis les premières pages de ses romans (-feuilletons), que je n'avais pas commencé à lire avant 2020 est devenu l'un de mes « maîtres-étalon 😊» des récits d'aventure et de psychologie humaine.
Avec Forester, les 2-3 premiers romans peuvent présenter quelques passages un peu difficile à suivre (j'y reviendrai dans les conseils de lecture). Mais une fois que Hornblower nous tient, il ne nous lâche plus. A chaque fin de chapitre, on a envie de savoir la suite, on postpose de 10-15 min ce qu'on doit faire…vous voyez ce que je veux dire ? 😊
L'auteur nous capture et nous fait vivre des aventures palpitantes et aussi étonnant qu'il paraisse, très diversifiées (on ne s'imagine pas le type de mission qui peuvent être confiées à un capitaine de vaisseau ni de la marge de manoeuvre dont il dispose.
Au fil des romans, Horatio Hornblower mûrit et nous apparaît dans toute sa complexité. L'auteur est précis et constant dans la qualité de ses ouvrages. Quelques traits d'humour viennent régulièrement émailler son récit. L'action est bien préparée et l'auteur nous immerge graduellement dans l'esprit et les réflexions du personnage qui pour un temps est considéré comme…Dieu (je ne blague même pas là… il faut en avoir lu au moins 2 – 3 ouvrages pour commencer comprendre et à…respecter cela).
Et nous découvrons l'homme amoureux quand se relâchent les tensions provoquées par les incroyables contraintes hiérarchiques, le respect du protocole, la mesure des risques associés aux différentes options, … bref une série de romans 4/5 – 4,5/5.
Comparer O' Brian à Forester, à travers leurs héros respectifs reviendrait à qualifier le premier de « bipolaire » 😉… par rapport au second.
Pour un amateur de Hornblower c'est extrêmement troublant de lire les aventures de ce Jean-Foutre de Aubrey 😊 😊. Et fatiguant aussi : « mais qu'est ce qu'il fiche ce capitaine…jamais Hornblower n'aurait fait ou laisser faire çà… 😊)
Autant Horatio intrépide en cas de nécessité, prudent et respectueux des règles, de la hiérarchie, de la santé de son équipage (lutte contre l'ivrognerie des matelots, …)…autant Jack Aubrey est «…foutraque ».
Dès les premières pages on comprend qu'il couche avec la femme de son supérieur hiérarchique, M. Harte qui s'en doute. Or, vu m'arme (la Navy), en lisant Forester on comprend qu'il ne faut jamais, jamais, jamais se mettre à dos son supérieur… 😊
En fait Aubrey célibataire ne pense qu'à sa queue et ne rate pas de faire tout haut une blague salace à une Lady lors d'une party à laquelle assistent le Gouverneur et ses supérieurs hiérarchiques. « Shocking ». Il s'étonnera après cela qu'on lui en veut un tantinet…
Alors que Horatio se marie très tôt (avant son premier commandement), l'expérience de la vie le lui fait regretter : très rapidement il sent qu'il n'est pas fait pour cela.
Il respecte le serment du mariage, mais il tombe amoureux…Très belle histoire d'amour émaillée de hauts faits d'arme. Belle plongée dans les moeurs de la société de l'époque.
La série des Hornblower est une lecture dont on sort avec plus de « cohérence de vie » et d'envie de « bien faire son travail, de respecter ses proches, …
Aubrey lui, est individualiste, complètement demeuré en fait, il fait penser à un ado (mdr).
A tel point que je me suis demandé si ce ne serait pas le reflet de son auteur… tant le style de O'Brian est déconcertant.
Toutes les 4-5 pages, il commence un paragraphe et…soit on ne sait pas (de) qui (on) parle avant de lire 5-20 phrases, soit il change de lieu mais ne dit rien ! En général, la description des lieux est (trop) réduite. Ou alors O'Brian nous balance plus d'1 page de descriptif sur un…banc de sable (que j'ai passé au bout de 20 lignes en râlant un peu : on est en pleine préparation de bataille navale) ! En résumé, un style et un rythme irrégulier qui nous sort quelque fois complètement du récit : on se pose des questions, on relit,…on est fâché. On fait l'effort de continuer plutôt que d'envoyer le bouquin par la fenêtre 😉.
Au début c'est bizarre, mais après un certain temps, on…s'habitue 😊.
Car O'Brian a quand même certains talents. D'abord il met en scène un docteur (Stephen Maturin) avec qui il partage la vedette. Stephen est un homme de science, et l'auteur surprend régulièrement le lecteur par la profondeur de ses réflexions philosophiques ou de ses observations naturalistes.
Puis les scènes d'action plus courtes (mais moins nombreuses) que celles de Forester n'en sont pas moins aussi excitantes.
Aussi, comparé à Horatio Aubrey en a peu dans le ciboulot … l'égalité survient quand on compare leur qualité de marin : mélange de connaissance et d'intuition qui leur permet de savoir toujours plus ou moins où ils se trouvent, comment va tourner le vent, comment doper les performance de la coquille de noix qu'on leur confie au début en « arrangeant » tel ou tel élément constructif pour gagner ½ mille à l'heure,…
Mais soyons clair : en étant aussi immature que Jack Aubrey on ne peut diriger un vaisseau dont une partie non négligeable est composée de gibiers de potence (provenant des prisons des environs). C'est im-pos-si-ble.
Quelle serait la source de cette différence majeure entre ces personnages ? Peut-être l'époque de leur géniteur ? Entre 2 guerres pour Forester (1935), Peace and love – mai 68 pour O'Brian (1970).
O'Brian nous amène à découvrir les affres de l'insolvabilité pour les Capitaines de l'époque qui auront littéralement pourri la vie de Jack. Un récit donc chez O'Brian fait de hauts et de bas et ponctués d'incohérences, défaut que je n'ai pas relevé chez Forester.
Forester s'est renseigné : il donne l'impression d'avoir lu et sélectionné des articles du Journal de l'Amirauté de l'époque. Pour O'Brian j'ai des doutes. En effet…
On ne peut pas imaginer que la Navy soit arrivée à la maîtrise des mers avec des Capitaines comme Aubrey. A la grande époque Napoléon était inarrêtable sur les terres. Mais l'Angleterre régnait sur les mers ! Comme la Russie à l'Est, l'Angleterre à l'ouest s'est retrouvée quasi seule (vu l'écart géographique) face à un adversaire qui réunissait la plupart des pays européens et qui était loin d'avoir un comportement…démocratique.
Je suis tout de même eu de la chance, moi qui aime la mer, d'avoir commencé à lire des aventures marines par Forester. Avec O'Brian, j'aurais refermé le bouquin en me disant : « plus jamais ça ».
Le point positif par rapport à certains livres contemporains : les 2 auteurs nous font le plaisir de ne pas revenir régulièrement en arrière avec des flash back écoeurant qui cassennt l'élan d'un récit, comme le font de plus en plus souvent les auteurs modernes lorsqu'ils écrivent des séries (voir ma critique de Gemmel : Troie).
Conseils de lecture. S'aider d'un smartphone à côté de soi. Pourquoi ?...
Il y a des illustrations tout devant et…tout à l'arrière des livres. C'est bien d'apprendre (presque) par coeur certains termes (le nom des mâts et des voiles, proue et poupe, au vent et sous le vent,…) et de
Trouver sur google (par exemple) un dictionnaire de marine qui vous convient.
Prenez un peu de temps au début, vous aurez un plaisir décuplé au moment des batailles navales, quand vous serez pris par l'élan...
J'ai beaucoup aimé utiliser l'appli Google Earth : dès qu'un port était cité, je le trouvais sur l'appli et je choisissais une position et une vue du paysage décrit dans les livres…c'est aussi un excellent moyen d'immersion dans le récit.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec Forester dont j'ai dévoré les aventures de Horatio Hornblower : je compte lire d'autres romans de lui.
Pour O'Brian, je vais…patienter et m'armer de courage avant d'en relire une page 😊
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Ah ! La mer !
La mer d'ici, la mer de là, la mer d'ailleurs…
La mer toujours recommencée comme disait Paul (Valéry)
Il est certain que la mer, berceau de l'humanité, est aussi le thème d'inspiration n° 1 d'un nombre infini d'écrivains, poètes, romanciers, mais aussi artistes et musiciens, et ce depuis la nuit des temps, en tous cas depuis que la première vague est venue caresser la première ondine, ça ne date pas d'hier.

La saga maritime est devenue un genre récurrent, illustré par quelques bons (et même parfois excellents) auteurs : le précurseur, Frederick Marryat (1792-1848) est l'inspirateur direct de C. S. Forester (1899-1966), (« Les aventures de Horatio Hornblower », dix volumes) et Patrick O'Brian (1914-2000) (« Les Aventures de Jack Aubrey », vingt et un volumes), puis Alexander Kent (1924-2017) (« Les Aventures de Richard Bolitho », vingt-neuf volumes) ou moins connu que ces trois auteurs Dudley Pope (1925-1997) (« Les aventures du capitaine Ramage », dix-huit volumes). Les amateurs d'aventures maritimes doivent absolument connaître ces auteurs (surtout, Forester, O'Brian et Kent qui sont largement traduits en français).

« Les Aubreyades » terme générique sous lequel on rassemble les vingt romans, plus un vingt-et-unième inachevé, qui racontent la carrière aventureuse de Jack Aubrey, sont une odyssée moderne, où l'on suit la carrière du héros depuis simple lieutenant (« Maître à bord »), jusqu'à amiral (« Pavillon amiral »), L'histoire se déroule principalement (comme celles des trois autres sagas) pendant les guerres napoléoniennes. Il s'agit donc également d'un roman historique.

« Maître à bord » le premier tome de la série, nous présente Jack Aubrey, jeune lieutenant de marine, qui attend le commandement d'un bateau. Un soir de concert, il se querelle avec son voisin de fauteuil, le docteur Stephen Maturin. Et comme pour les Mousquetaires de Dumas, au lieu de s'écharper, ils deviennent les meilleurs amis du monde. Tous deux vivront intensément toutes les aventures de la saga. Jack, fringant officier, et Stephen, chirurgien, ornithologue, botaniste, musicien, et à l'occasion agent secret, sont faits pour s'entendre, bien que leurs caractères soient opposés : si Jack est plutôt ouvert, amateurs de bonne chère et de jolies filles, Stephen est plus taciturne, rêveur et savant. Ajoutez que Jack est un marin de profession qui connaît tout du bâtiment, alors que Stephen est un néophyte sur tout ce qui va sur l'eau…

L'auteur nous embarque – c'est le mot – dans une aventure où on sait quand on part et où on ne sait pas quand on va revenir, ni même si on va revenir. En mer le péril est partout, dans les éléments (tempêtes, naufrages, etc.) dans les rencontres avec les navires ennemis (nous sommes en guerre, ne l'oublions pas et la Royal Navy est en lutte ouverte avec la flotte de Napoléon), et même sur le bateau où l'équipage n'est pas toujours aussi docile. Parfois technique,(on sait dans quoi on s'embarque), le style est très agréable, et on lit avec plaisir ces aventures au goût salé qui rappellent Stevenson, ou Conrad, ou plus près de nous Robert Merle.

Rappelons également que les aventures de Jack Aubrey ont été portées avec succès au cinéma en 2003 par Peter Weir sous le titre « Master and Commander, de l'autre côté du monde » (« Master and Commander » étant le titre original de « Maître à bord »), avec Russell Crowe dans le rôle de Jack Aubrey et Paul Bettany dans le rôle de Stephen Maturin.


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Un livre de spécialiste.
C'est simple je n'y connais rien en navigation à voile, et il y a beaucoup de passage auquel je ne comprenais rien.
Je suis aussi très deçue par l'absence de repère chronologique. Pour suivre l'histoire en elle même : le temps entre deux scènes n'est pas forcement précisé, donc on passe presque du combat au retour au port d'une phrase à l'autre. Et aussi absence de chronologie par rapport à L Histoire.... il est énormément question des revendiations Irlandaises, mais les relations France-Angleterre-Espagne reste très floues.
Mais il faut tout de même reconnaitre que les scènes de batailles sont particulièrement captivantes : impossible de poser le livre à ce moment là.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Là où il n'y a pas d'égalité, il ne peut y avoir d'amitié. Quand un homme est obligé de dire « Oui Monsieur ! », son acquiescement n'a aucune valeur, même si d'aventure il est sincère.
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Stephen Maturin disposait en permanence d'asa fetida, d'huile de castor et de quelques autres substances particulières qui contribuaient à ce que le goût, l'odeur et la texture de ses remèdes soient les plus dégoûtants de la flotte. Il savait que c'était efficace : ses intrépides patients savaient ainsi, de tout leur être, qu'on prenait soin d'eux.
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A bord le vaillant bosco court en tous les sens
Comme un mastiff enragé il hurle dans l'orage
Toujours prêt, toujours prompt à corriger le maladroit
Complimente le bon marin et cajole le timide.
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La science, c'est la possibilité de mesurer... Il n'est pas de connaissance sans mesure.
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Il est impossible de contraindre un esprit résolu. C'est une contradiction dans les termes.
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