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Birth marked tome 3 sur 3
EAN : 9782740428085
320 pages
Mango (11/01/2013)
3.85/5   190 notes
Résumé :
BIRTH MARKED
captive
Au pied du mur, la révolte gronde.

Gaia a survécu à la Forêt Morte. À présent, elle doit conduire
le peuple de Zyle à l’Enclave, et convaincre la cité de leur accorder le refuge. Mais ses lois sont devenues plus cruelles encore… Pour rétablir la justice, Gaia sera-t-elle prête à mettre en péril la vie de ceux qu’elle aime ?

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury

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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 190 notes
cela faisait longtemps que j'attendais de pouvoir ENFIN lire ce troisième tome
j'avais commencé cette série un peu par hasard, avant de lire une dizaine d'autres dystopies, je crois que cette série m'a d'ailleurs aidée à me tourner plus vers ce genre littéraire ! la "mode" ne m'a pas suffi, mais cette histoire et ses personnages très attachants et très humains m'a plus convaincue

les problèmes abordés sont dès aujourd'hui, et depuis quelques années, de vrais problèmes :
- comment répartir de façon plus juste, les ressources en général, l'alimentation et l'eau en particulier ? (ce thème est également abordé dans la dystopie "la mafia du chocolat", dont j'ai bien aimé le premier tome)

- comment assurer un partage juste, équitable ? faut-il souvent recourir aux rationnements ? quelles sont les priorités si on rationne ?

- comment assurer une éducation de qualité à tous, comment former au mieux les travailleurs de demain (le thème doit être cher à l'auteur, professeur) ?

- comment répartir l'électricité, les possibilités de loisirs ?

- comment répartir les médicaments et les médecins, le sang pour les malades affaiblis et parfois en attente de transfusion ? comment améliorer la santé de la population en général ? peut-on se passer d'un système de santé élaboré ?

ces thèmes se recoupent finalement, et globalement, en viennent à une même grande question : comment survivre, vivre dans un monde où les ressources sont devenues plus rares ? comment partager entre tous, comment éviter le repli sur soi et la formation de petites communautés qui entraine souvent de grandes régressions, de l'obscurantisme, une peur omniprésente, une oppression et une répression de plus en plus fortes, des révoltes terroristes face à un monde orwellien où tous et toutes sont filmés, traqués, surveillés, et bientôt fichés génétiquement
comment partager et inventer un monde plus juste pour demain

d'ailleurs le repli sur soi, toujours une tentation très forte qu'il faut inlassablement dénoncer, entraine souvent un isolement génétique néfaste, avec ses risques accrus de maladie, d'hémophilie, de stérilité, d'infertilité
cette dystopie a le mérite de mettre en lumière ces questions si importantes, et nous fait réfléchir

le Mur de l'Enclave peut rappeler bien des murs, qui isolent, qui empêchent de s'entendre, de se comprendre ... il peut rappeler le Mur de Berlin, ou d'autres murs comme à Jérusalem par exemple ... ou la Muraille de Chine, par sa solidité et par le fait qu'il marquerait pour certains, la différence très nette entre la "civilisation" (de l'Enclave où tous sont éduqués) et les barbares (les pauvres paysans qui vivent de peu, et doivent "avancer" des bébés)
il joue d'ailleurs un rôle important dans ce 3e tome, et dans la guerre pour l'eau et pour la liberté de la Nouvelle Zile

les thèmes abordés sont très durs, les sacrifices, choix et renoncements qui s'imposent à Gaia, Léon et leurs amis sont souvent très durs ! mais l'auteur sait aussi nous dépeindre un monde où des rebelles trouveront toujours des alliés, sait nous montrer un monde exsangue, une prison dorée qu'est devenue l'Enclave, trop fermée malgré les "bébés avancés"
les bébés avancés par l'Extérieur, les parents de l'Enclave dont les enfants ont été malades d'hémophilie, tous ceux qui ont des raisons de se battre, le feront aux côtés de Gaia, Léon et les arrivants de la Nouvelle Zile

l'Enclave se perd d'abord dans de mauvaises solutions, comme une usine à bébés, avec des mères porteuses, choyées uniquement le temps de leur grossesse et captives (avec un beau bracelet très visible ... mais qui les traque jour et nuit, comme le bracelet électronique d'un prisonnier) et en laissant à l'extérieur de l'Enclave sans frigo ni électricité, Myrna, médecin dévouée installée dans l'ancienne maison de Gaia, qui s'emploie dès que possible à transfuser les hémophiles et les plus faibles des malades
courageuse comme Gaia, elle aussi est une travailleuse infatigable et a beaucoup d'alliés, à la juste mesure de sa générosité

Myrna et Séphie, médecins, sont des personnages très différents et montrent bien que la médecine peut servir à bien des buts ... et elle ne doit pas être instrumentalisée par un gouverneur tyrannique
Sasha, jeune femme enceinte de l'Institut Matrice, montre aussi la souffrance et l'ambivalence des mères porteuses, et de toute jeune mère qui porte son premier enfant ... des personnages secondaires très intéressants encore une fois !

ce troisième tome, avec le retour de Gaia à Wharfton, est très émouvant
revoir son ancienne maison, qui a à la fois bien changé, et peu changé ...
enfin retrouver plus longuement ses frères "avancés" ... et bien sûr son histoire avec Léon évolue, Gaia gagne encore en maturité, après être devenue bien jeune la Matriarche élue par le peuple de Zile

Gaia est aussi confrontée à beaucoup de personnes qu'elle n'avait pas revues depuis son exil, chacun ayant fait des choix, ce qui rappelle certains romans traitant de l'Occupation ... survivre dans un monde très dur et guerrier n'est pas facile, se révolter demande du courage, des alliés, parfois des sabotages et parfois de la diplomatie ou de la ruse ... tenter d'oublier un passé très lourd peut conduire à des choix extrêmes, comme le montreront les évolutions bien différentes d'Emily, Sasha, Gaia ... mais aussi Léon et les frères Chardo

enfin ce tome a des résonances très contemporaines avec les questions éthiques sur les mères porteuses : quelle liberté pour ces femmes ?
jusqu'où est-on prêt à payer pour avoir un enfant ? comment considérer la mère porteuse de l'enfant qu'on souhaite adopter ? des thèmes très actuels, qui font débat et divisent les Etats ... les lois étant différentes selon les pays, et laissant parfois un vide juridique dangereux tant pour les mères porteuses, que pour les parents adoptifs, et pour les enfants ...

un très beau 3e tome, pour une dystopie réussie, à la fois très intelligente et bien menée, beaucoup de suspense, de l'amour, de l'amitié, des combats aussi, et des personnages qui évoluent encore ! une belle réflexion
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Un dénouement à la hauteur de mes espérances et une trilogie qui s'achève en beauté.

C'est avec grande impatience que j'ai commencé ce troisième et dernier tome de Birth Marked. Mais j'ai eu un gros pincement au coeur lorsque j'ai tourné la dernière page. Ce dernier opus m'a littéralement bouleversée. Je crois que je n'étais pas préparée à quitter ces personnages auxquels je me suis beaucoup plus attachée que prévu.

Nous retrouvons Gaia, un an après sa fuite de l'enclave. La jeune fille a fait énormément de chemin depuis. Après avoir été une simple sage-femme de Wharfton, elle occupe désormais la fonction de Matriarche et veille farouchement sur la population de Zile. Elle conduit l'exode des habitants du marais vers l'Enclave et tente de faire accepter sa communauté au Protecteur et à l'antipathique Iris. L'enjeu de ce tome tient dans une négociation de taille entre Gaia et l'Enclave.
En parallèle, la population de Wharfton n'avance plus de nouveaux-nés. L'Enclave a vraisemblablement résolu le problème en créant une usine à nourrissons. En revanche, les problèmes de consanguinité et d'hémophilie ne sont pas encore réglés. Gaïa va donc voir une opportunité de créer une entente durable avec son ancienne patrie en mélangeant les populations de l'Enclave et de la Nouvelle-Zile.

Ce tome est vraiment riche en rebondissements et le suspense ici est à son paroxysme. C'est aussi le plus prenant et le plus triste des trois.

Le côté diplomatie de ce tome m'a énormément captivée. Il n'y a pas simplement de l'action, mais une tactique s'impose et Gaia doit faire preuve de réflexion et doit en permanence, peser le pour et le contre. Son statut de matriarche n'est pas toujours évident, et elle peine à se faire respecter et obéir de la part de son peuple. Il est intéressant de la voir confrontée directement aux gens qu'elle apprécie, en plus de devoir faire face à ses opposants. Elle gagne en maturité et n'agit plus de manière impulsive. En ce sens là, elle ne m'a pas du tout déçue. D'une manière générale, c'est une héroïne que j'ai aimé suivre et dont j'ai apprécié l'évolution. Son sort m'a également beaucoup touchée et j'étais vraiment triste par ce qu'elle subit à la fin.

Si le second tome avait une tonalité plus légère en raison du côté romance assez développé, ici, l'histoire prend des teintes beaucoup plus tragiques et poignantes. La cruauté du Protecteur et de Iris atteint des sommets et ces deux personnages sont plus antipathiques que jamais. D'autres personnages, peut-être moins odieux, sont eux aussi de la partie, et bien qu'ils se montrent moins cruels que les deux précédents, leurs manigances (Rhodeski) ou leur inaction (Geneviève) sont tout aussi détestables. Et que dire de la perte d'un des protagonistes ? C'est dommage, cela m'a profondément attristée, mais c'est totalement dans l'esprit de la trilogie.

Deux choses m'ont un peu déçue dans ce tome. Premièrement, une impression de tourner en rond avec les allées et venus des rebelles dans l'Enclave. Gaia est perpétuellement à la recherche de Léon qui agit dangereusement et sans son consentement. Ce qui occasionne quelques répétitions dans le récit. de plus, c'est dommage ne pas savoir ce que sont devenus les gens restés dans l'ancienne Zile. Ils sont évoqués très rapidement au début, mais on ne sait pas vraiment pourquoi ils n'ont pas suivi leur semblables.

Quoi qu'il en soit, ce troisième tome clôt admirablement bien la trilogie. C'est un happy-end qui finalement ne l'est pas tant que ça. Des pertes importantes sont à déplorer, et il est difficile de ne pas être chagriné par l'épreuve atroce que vit Gaia. L'ironie de sa situation est vraiment cruelle. Je n'étais pas loin de verser quelques larmes à la fin...Mais ce dénouement inscrit aussi un message d'espoir et de renouveau dans ce monde que Gaia et ses amis s'emploient à rebâtir.

J'ai adoré cette trilogie, du début à la fin. La plume est très soignée, on ne ressent pas du tout le changement de traductrice au second tome. L'histoire est captivante, sensiblement marquante. J'ai eu l'impression de la vivre réellement tant les émotions, les sentiments sont palpables. Les personnages m'ont touchée, l'univers est admirablement dépeint, la trame principale est vraiment réaliste. C'est une dystopie absolument réussie et elle s'impose d'emblée comme ma préférée à ce jour.
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Gaia est devenue la nouvelle matriarche. Son but maintenant est de mener le peuple de Zile aux portes de l'Enclave en espérant qu'ils pourront vivre en paix. Elle est cependant loin d'imaginer tout ce qui s'y est déroulé depuis son départ. le Protecteur n'a rien perdu de sa cruauté et il compte bien trouver un moyen aux problèmes sanguins quels qu'en soient les conséquences. Gaia parviendra-t-elle à imposer son peuple tout en ramenant la justice ?

Ce tome est incontestablement le plus noir des trois. Que ce soit dans les actes ou les paroles, la violence et l'horreur sont bien présentes. Nous retrouvons ainsi une Gaia beaucoup plus adultes. Elle n'a en effet plus grand-chose à voir avec la petite fille naïve et craintive des tomes précédents. Depuis elle a vécu et vu des choses horribles, côtoyé la mort, l'injustice, et appris à faire confiance aux bonnes personnes. Elle est ainsi devenue une femme réfléchie à la tête d'un peuple pour lequel elle espère faire les meilleurs choix. J'ai donc adoré son évolution et c'est pourquoi je me suis tant attachée à elle. J'ai d'ailleurs été très touchée par ce qui pouvait lui arriver, notamment la fin que j'ai trouvé si injuste pour elle …

Concernant l'histoire, j'étais curieuse de découvrir la confrontation du peuple de Zile avec celui de l'Enclave. Evidemment, cela ne se passe pas vraiment de manière pacifiste. On découvre alors tout ce que le Protecteur a réalisé depuis la fuite de Gaia, notamment les mères porteuses et l'usine à bébés. Autant de choix qui amènent à des questions d'ordres morales avec lesquelles Gaia va tenter de se battre.
Dans ce livre, beaucoup de thèmes sont abordés : la politique (avec la diplomatie et les choix politiques que Gaia essaie de mener avec objectivité pour le bien de tous), le problème de répartition des ressources naturelles et de population, la résistance, mais aussi la tortue dans toutes ses formes, le chantage, … C'est cette diversité qui rend le récit crédible et que j'ai apprécié.

Comme dans les tomes précédents, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. L'action et les rebondissements s'enchainent, notamment à la fin qui est explosive ! Certains passages sont durs (Gaia se rend vite compte que le prix de la liberté passe par des sacrifices), d'autres pleins d'espoir. L'ensemble dépeint bien la vie avec ses malheurs et ses joies.

Quelques points négatifs tout de même (même s'ils ne m'ont pas gâché la lecture !). Tout d'abord, il y a certaines choses que je n'ai pas vraiment comprises, comme le fait que le protecteur refuse l'idée de Gaia de réaliser un test ADN sur toute la population pour venir à bout de la consanguinité et de ses conséquences parce qu'il souhaite une solution à court terme … pour finalement mettre au point cette solution … Ou encore certains passages où le Protecteur parle de Léon, fait remarquer que sa chambre n'est pas celle d'un enfant normal sans que ce sujet soit creusé par la suite, je n'ai pas compris son utilité … Enfin j'ai trouvé la fin un peu rapide, on ne nous informe pas réellement sur la nouvelle mise en place de la société, c'est dommage !

En résumé, j'ai beaucoup aimé cette saga. Je suis facilement entrée dans cet univers dont j'ai trouvé les problèmes tout à fait crédibles et dont j'ai pris plaisir à suivre l'évolution. Que ce soit l'histoire ou les personnages, j'ai tout aimé !
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Et voilà, c'est avec ce troisième tome que se termine la série Birth marked. Je vais commencer en parlant d'un détail : je regrette l'absence d'un ruban comme pour les tomes 1 et 2. Là il est directement imprimé sur la couverture, et je trouve ça dommage. J'aimais beaucoup les rubans et m'en servait comme marque-page.

Au niveau de l'histoire, on retrouve Gaia, la nouvelle Matriarche de Zile, qui conduit son peuple jusqu'à l'Enclave, espérant qu'ils seront bien accueillis. Mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu.
En chemin, elle retrouve son frère, Jack (celui qu'elle avait retrouvé dans l'Enclave dans le tome 1). Il est blessé dans la forêt, et accompagné d'une petite fille, Angie. Une fois arrivés au Mur, ils sont accueillis comme des envahisseurs, des barbares. La demoiselle essaye bien de négocier, mais rien n'y fait, les choses ne se sont pas du tout arrangé pendant son exil. En effet, les choses ont changés : des enfants avancés quittent l'Enclave pour retrouver leurs vrais parents, le village refuse de donner des bébés, ce qui a amené le Protecteur à créer l'Institut Matrice, une usine à bébé où des mères porteuses triées sur le volet sont inséminées afin de donner des bébés aux familles à l'intérieur du Mur.
Après un laps de temps pour me remémorer les tomes précédents, j'ai vite remarqué que l'intrigue se complexifiait dans ce tome. En effet, entre les négociations avec le Protecteur, la survie précaire du peuple de Zile, et le fait que le Protecteur veut obtenir quelque chose de Gaia, rien n'est simple et le danger rôde plus que jamais.

Au niveau des personnages… Gaia est plus humaine dans ce tome, elle a à coeur la survie de son peuple. C'est un personnage profond et complexe. Dans Captive, elle termine son évolution entamée dans le tome 1, en devenant une bonne chef de peuple et en réalisant que parfois, négocier et être pacifique n'apporte rien de bon, au contraire, et que l'attaque est parfois préférable. Par contre, sa morale m'a agacée plus d'une fois.
Peter est plus mis en avant que dans les premiers tomes. Il veut épouser Gaia, il mène, en quelque sorte, la révolte, et ses sentiments sont beaucoup plus présents, notamment quand il se confie à Gaia en milieu de tome à propos de son passé, de sa captivité entre le tome 1 et 2, ainsi que sur ses sentiments pour la jeune femme. J'ai vraiment apprécié le personnage dans ce tome, je m'y suis bien attachée.
En plus de Jack, on retrouve aussi les frères Peter et Will, rencontrés à Zile, qui ont plus d'importance maintenant. Tous deux tiennent beaucoup à la Matriarche, leurs sentiments sont un peu ambigus, mais la jeune femme sait que le seul qu'elle aime, c'est Léon.
On rencontre également le second frère avancé de Gaia, Arthur, alias Pyrho. Geneviève et Evelyne (la mère et la soeur adoptives de Léon, famille du Protecteur) sont un peu plus présentes. Toutefois, elles n'agissent pas beaucoup, ce qui est un peu dommage.
Le Protecteur est retors, mauvais et méchant. Il est complexe, certes, mais on sait qu'il n'est pas un « gentil ». Il en est de même pour monfrère Iris, tout aussi machiavélique et mauvais, oeuvrant dans l'ombre et n'appréciant pas du tout Gaia. Tous deux veulent obtenir quelque chose d'elle car elle possède un groupe sanguin universel ainsi que le gène anti-hémophilique qui pourrait sauver les habitants de l'Enclave.

C'est un univers dur et cruel, sombre, que l'on retrouve dans ce dernier tome. On savoure chaque page, et on redoute la fin. Les derniers chapitres sont bouleversants, saisissants. Par contre, j'aurais aimé que l'auteure développe un peu plus, notamment cette fin qui va un peu trop vite je trouve.
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Gaia en tant que nouvelle matriarche a décidé d'amener son peuple près de l'Enclave pour former la Nouvelle Zile. Oui mais voilà, le Protecteur (quelle plaisanterie ce nom) ne voit pas les choses du même oeil. Oui à leur ADN qui semble plus sain mais non à leurs demandes d'eau et de soutien.
Gaia mais aussi Léon, les frères Chardo, Sephie, ... devront faire fasse et se battre pour avoir le droit de vivre la vie qu'ils désirent...

Un très bon dernier tome qui a répondu à pas mal de mes attentes. Gaia est toujours cette héroine forte, mature parfois obligée de prendre des décisions difficiles pour aider et protéger les gens qui dépendent d'elle à présent.
Elle se fera parfois avoir car tout le monde n'est pas aussi digne de confiance qu'elle, n'est-ce pas Mr Protecteur? Mais elle saura avec l'aide de ses proches, déjouer leurs plans.

Les problèmes génétiques sont toujours au coeur des préoccupations de l'Enclave. Gaia se rendra vite compte qu'après les bébés avancés, le gouvernement de l'Enclave a trouvé une autre solution: ... les mères porteuses.
Ces femmes sans le sou "décide" de vendre leurs corps pendant 9 mois, (c'est un peu de ça dont il s'agit) contre rémunérations et autres avantages. Ce qui pose problèmes tant au niveau éthique qu'au niveau des femmes qui s'attachent à ce bébé qui n'est pourtant pas le leur biologiquement...

Les frères Chardo sont moins présents dans ce tome ce qui m'arrange. J'ai horreur des triangles amoureux et on retrouve cette configuration dans presque tous les romans pour ados grrrr!
Léon ... ben il reste Léon. Protecteur, tête brûlée, impulsif mais aussi aimant et attentionné. Il a sa part d'ombre ce qui le rend intéressant et son couple avec Gaia fonctionne bien :).

En résumé, une très bonne trilogie (avec une préférence pour le tome 2) qui nous permet de découvrir une héroine réfléchie et forte dans un monde très inégal où certains ont tout et d'autres rien, où des problèmes génétiques empêchent les gens d'avoir des enfants normalement et où lutter pour sa survie est obligatoire.
A recommander!
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
- Le Protecteur ne le décrirait jamais aussi crûment, ajouta Myrna, mais c'est bien de cela dont il s'agit.
- Dites-moi que j'ai mal entendu, s'indigna Will. Aucune femme ne permettrait qu'on se serve d'elle de la sorte.
- Peut-être pas là d'où vous venez.
- Comment fonctionne votre usine à bébés, concrètement ? s'enquit Dinah.
- L'Institut Matrice engage des femmes pour porter les enfants de couples stériles de l'Enclave, expliqua Myrna.
- Combien sont-elles ? demanda Gaia. Qu'est-ce que ca leur rapporte ?
(...)
- Tu viens de dire qu'Emily avait pris la tête de la grève des bébés. Comment a-t-elle pu devenir la porte-parole d'une usine à bébés ? argumenta Gaia. Ca n'a pas de sens. En quoi ce système est-il préférable à l'avancement de bébés ?
- Ces mères-là ont le choix, expliqua Myrna. Elles signent en connaissance de cause.
- Attends une minute. Tu approuves ? l'interrogea Gaia.
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- Qu'y a-t-il ? s'enquit Léon.
- Nous y sommes presque. Plus que deux jours.
- Tu as peur ?
Elle était plutôt terrifiée. Tant de choses pourraient mal se passer une fois Wharfton et l'Enclave atteints, et cette responsabilité lui pesait comme une chape de plomb. Les habitants de Wharfton pourraient les rejeter. Les gardes de l'Enclave pointer leurs armes sur eux. Son peuple pourrait être entièrement décimé d'ici quarante-huit heures. (...)
- Mais où avais-je la tête, à nous faire venir ici ? C'est de la folie.
- Cette décision n'était pas seulement la tienne. Et ce n'est pas de la folie. C'est moins fou que de rester à Zile pour voir notre peuple s'éteindre.
Pas une fille n'est née depuis un an. Pas une.
- Je sais.
- Ne vois-tu pas à quel point les gens sont enthousiastes ? Nous verrons l'obélisque s'élever au-dessus de la place du Bastion après-demain. Ils n'ont jamais vu de ville ni même d'ampoule électrique qui fonctionne. Les hommes n'arrivent pas à croire qu'il y aura assez de femmes pour tous.
- Mais tu vois ? C'est ca. C'est bien ca, le problème. Ce n'est pas comme si les femmes de Wharfton nous attendaient avec impatience. Ce ne sont pas toutes des célibataires prêtes à brandir des bannières de bienvenue pour nos hommes.
- Elles n'auront pas besoin de bannières. Elles sont suffisamment nombreuses.
Doucement, il se mit à sourire.
- Tu verras. Les hommes sauront leur parler. Ca ne prendra pas longtemps.
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Un nouveau couloir sur sa droite s’étrécissait et descendait vers des souterrains en granit noir, mais les murs devant elle étaient d’une pierre couleur crème, comme du grès, et, d’instinct, elle décida d’aller tout droit, espérant trouver les tunnels qu’elle avait un jour parcourus avec Léon. Chaque fois qu’elle arrivait à un coude, elle marquait le mur d’une flèche à hauteur des yeux et en approchait la bougie pour vérifier qu’elle brillait. Elle perdit toute notion de direction et ne put s’empêcher de penser encore une fois qu’elle avait peut-être commis une erreur. Mais les tunnels devaient bien mener quelque part, et elle ne cessait d’espérer reconnaître quelque chose qu’elle aurait remarqué lors de son précédent passage dans ces sous-sols, comme le fort où Léon et ses sœurs avaient joué enfants.
Elle s’arrêtait souvent pour appeler Léon et tendre l’oreille. Un puits de mine s’ouvrit devant elle, large et bas de plafond, où l’air semblait plus frais, et elle le suivit. Quand elle arriva à une autre bifurcation et commença à dessiner sa flèche, elle vit une pâle lueur verte briller sur le mur adjacent.
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- Il est comment, ton frère ? demanda Dinah quand Gaia se laissa enfin aller sur son siège.
- Je le connais à peine. (...) Nous n'avons discuté qu'à de rares occasions. Mais je sais qu'il est courageux et altruiste. Il m'a un jour sauvée du Bastion. C'était un garde de l'Enclave, comme Léon.
- Quel âge a-t-il ?
Gaia calcula mentalement.
- Vingt ans. Le même âge que Léon. Pourquoi ?
Dinah le dévisagea, pensive.
- Il paraît plus âgé.
La Matriarche étudia avec attention les traits de son frère, légèrement rougis par la lumière du feu, ses lèvres sèches et craquelées. Son regard s'attarda sur les méplats de son visage, cherchant et trouvant une ressemblance avec leur mère dans la courbe de ses sourcils et de ses paupières fermées.
- Ca va être intéressant de rencontrer des hommes, fit remarquer Dinah.
Gaia leva les yeux.
- Tu n'as jamais été à court d'hommes qui t'apprécient.
- Ca ne veut pas dire que je ne sois pas curieuse.
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-Cela fait mal d'aimer si fort..... je n'ai jamais rien partagé de tel avec quiconque. Maintenant, je ne suis plus vraiment heureuse qu'en ta présence. J'en suis à ce stade idiot où je veux te garder jalousement pour moi chaque instant, mais c'est impossible. Et si je te perdais un jour? Ce n'est pas une force, c'est une faiblesse. On n'est pas censés ressentir ça.
-Tu es incroyable, dit-il en lui relevant le menton du pouce.
-Mais est-ce que tu vois ce que je veux dire? Est-ce que tu souffres, toi aussi?
-Bien sûr. Et peu importe ce qu'on est censés ressentir. C'est en nous.
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