Une petite fille au visage d'elfe incollable sur les rats ; trois jeunes personnes retrouvées pendues dans des arbres au coeur de Central Park ; le journal intime d'un garçon torturé par des camarades d'école... la nouvelle enquête de Kathy Mallory prend une nouvelle fois une tournure macabre. Soumis aux pressions politico-financières, aux menaces à peine voilées de leur hiérarchie et à des secrets vieux de quinze ans, Mallory et Riker vont une fois encore user de tous leurs talents pour démêler le vrai du faux et Mallory de se montrer toujours aussi diabolique.
Je suis avec passion depuis maintenant dix-sept ans les enquêtes de Kathy Mallory, dont le caractère quasi sociopathe tranche d'avec les personnages habituels de ce type de roman. Mais, et c'est une première, cette lecture m'a laissée un peu déçue. Est-ce que l'erreur vient d'O'Connell elle-même ou est-ce un problème de traduction ? Mais j'ai trouvé certains passages quasiment incompréhensibles, notamment plusieurs dialogues : malgré toute mon attention et même en relisant les paragraphes, j'ai à quelques reprises été perdue quant au choix du narrateur... L'usage fréquent des sous-entendus m'a également laissée perplexe et sur certains détails, je n'ai pas su m'expliquer comment les enquêteurs parvenaient à leurs conclusions, ni par quels chantages ou manipulations ils obtenaient les informations convoitées. Et puis enfin, détail technique qui me fait penser que ce n'est pas ma capacité de lectrice qui est ici en jeu mais bien un problème éditorial, qu'est-ce que c'est que cette mise en page bâclée ? Des débuts de page sans orpheline, mais qui piquent tout de même les yeux, des coquilles trop nombreuses, mais surtout une absence fréquente et vraiment gênante dans la lecture de sauts de paragraphe... On va penser que je chipote, mais vraiment, être freinée dans sa lecture par des éléments aussi triviaux, c'est carrément énervant !
J'espère donc que l'auteur, le traducteur et l'éditeur français reviendront bien vite à plus de rigueur !
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Belle découverte que cette auteure. Après un début quelque peu déroutant du fait des changements de personnages intempestifs, je me suis rapidement adapté au style particulier du récit que j'ai trouvé particulièrement captivant.
La découverte de plusieurs personnes pendues dans le "ramble" de central park, agonisantes ou décédées, lance le tamdem Mallory Riker sur la piste de "l'artiste" qui passionne les média. Leur enquête va les amener à s'interroger sur une affaire vieille de quinze ans qui implique des personnalités influentes de New-York.
La traque va être comme son héroïne Cathy Mallory : sans merci.
Le seul bémol que j'ai trouvé dans ce roman réside dans le fait que certains dialogues sont "décousus" dans le sens ou il m'est arrivé de me demander qui venait de parler. En effet certains personnages reprennent une deuxième fois la parole sans que cela soit précisé, ce qui fait parfois croire qu'il s'agit de la réponse de leur interlocuteur. Ce n'est pas super gênant mais nécessite une concentration renforcée sur le contexte. Hormis cela j'ai vraiment aimé la manière dont les portraits sont tirés avec beaucoup de justesse. J'entends par là qu'ils se suffisent à eux-mêmes et ne servent pas à justifier le scénario comme j'ai déjà pu lire par ailleurs. de plus, l'humour très présent dans l'action est toujours le bien venu. je promets donc de tout faire pour lire d'autres aventures de notre chère Mallory.
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Je ne l'ai même pas teminé parce que dès le départ j'ai été complètement perdue! Ce sont plein d'histoires qui se passent en même temps... Peut etre que je rate qqch mais pour l'instant je ne suis pas du tout dans de bonnes dispositions pour le lire!
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Cet après-midi d'été demeurerait gravé dans sa mémoire, la balise d'un passage triste et étrange auquel il reviendrait encore et encore. Lorsqu'il aurait largement dépassé quatre-vingt-dix ans, longtemps après la mort de Kathy Mallory, chaque fois que la journée serait belle, il s'assiérait dans le jardin où il ne supportait que les marguerites. Parfois, ses arrière-petits-enfants le trouveraient là en train d'arracher les pétales des fleurs. Ils souriraient de voir le vieil homme occupé à un jeu d'enfant de « je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout » sans jamais imaginer un seul instant qu'il tentait de comprendre un vieux problème de lucioles en bocal.
He had run a game on the doctor with absolute faith in Mallory's script, but he had no clue why it had to end with Edward Slope's own beau geste.
Pour le beau geste ;)