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EAN : 9782752909664
304 pages
Phébus (05/05/2014)
3.84/5   31 notes
Résumé :
Deuxième recueil de nouvelles de Joseph O’Connor, après Les Bons Chrétiens paru chez Libretto en 2010 et préfacé par Hugo Hamilton, Les âmes égarées se compose de sept nouvelles et d’une novella qui traduisent l’essence d’une Irlande à la fois éternelle et contemporaine. Sombres, et soudain lumineuses, elles parlent de solitude, de désespoir, mais aussi de foi en l’avenir et en l’homme, d’amitié et d’amour, sentiments que l’auteur analyse et décrit en maître.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Même s'il se teinte d'humour et de dérision, quelle tristesse infinie émane de ce recueil de nouvelles !

C'est le premier livre que je lis de cet auteur irlandais.Le point commun de tous les textes, c'est le manque, l'absence, le vide.Certaines de ces nouvelles m'ont davantage touchée que d'autres, notamment la première " The Wexford Girl", où un fils se souvient de l'été 1975, et du départ de sa mère, quittant un père désemparé.Le mélange de constatations désabusées, fatalistes et de notations, au détour d'une phrase, bouleversantes, est saisissant.

J'ai beaucoup aimé aussi " Couleur octobre" et son personnage si attachant, Maureen, qui sait qu'elle va bientôt mourir mais ne l'a pas encore annoncé à sa famille.Une rencontre de hasard va lui faire un bien fou.

La dernière partie du livre est particulière car elle présente des instantanés d'une même vie, celle de Cian Hanahoe, qui a noué un lien très fort mais complexe avec son père.

L'Irlande est omniprésente, même quand les personnages habitent loin d'elle, comme dans " Orchard Street, à l'aube". Elle s'impose à leurs souvenirs, comme un chant lancinant, qui ne cesse de les hanter.

Ces évocations de vie poignantes, dans leur vérité crue, m'ont marquée, le ton amer et tendre à la fois aussi.Il y a une grande puissance émotionnelle chez cet auteur.J'aimerais découvrir davantage son univers.
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Un recueil de huit nouvelles avec comme dénominateur commun l'Irlande, pas celle du Sud, du Ring of Kerry et de ses eaux cristallines, mais celle du Nord, toute emprunte de misère et de luttes passées. Même si ce n'est pas le thème central, cela transparait de loin en loin avec plus ou moins de présence, sans pour autant prétendre à être un ouvrage historique. Nous suivons à différentes époques des personnages attachants, bien brossés, pour de petits faits de vie où mélancolie et tristesse se disputent la primeur. Ainsi dans « Orchard street à l'aube » c'est Bridget Moore, immigrée avec son mari à New York suite aux famines du XIX ème siècle. Ils pleurent la perte de leur dernière enfant, à peine née et déjà morte de misère. « C'était le printemps à New York, seulement trois semaines après Pâques, les arbres bourgeonnaient. Son bébé se mourait ». le ton est un peu moins lourd dans « Couleur d'octobre ». de nos jours Maureen atteinte d'un cancer est allée à Dublin pour un rendez vous médical et, un incident ferroviaire différant son retour à Galway, elle se voit partager quelques heures avec un guide touristique américain qui est seul lui aussi dans l'hôtel où elle est descendue. Des instants d'intimité volés au temps qui bientôt s'arrêtera. Dans les premières pages d'« Un figurant sur la photo » nous accompagnons Sean Hyland qui va acheter un skate-board pour l'anniversaire de son fils, adolescent particulièrement « ado », mais rapidement l'espoir retombe, le récit s'écarte et devient plus tristounet et nostalgique.
La dernière, « Un garçon bien aimé », est très différente, au moins en apparence. D'abord elle est bien plus conséquente, se voyant répartie sur huit chapitres, et puis l'ambiance est tout autre, plus légère. C'est la rencontre entre Cian Hanahoe, responsable dans une banque à Dublin, divorcé et dépressif en rémission, et Catherine Dwyer, londonienne et chef décoratrice travaillant pour la télévision. Un plaisant marivaudage, et plus si affinité, tout en retenu et bonne humeur qui serait presque joyeux s'il n'y avait le père de Cian. Non que celui-ci soit pénible, tout au contraire, mais il est prétexte à maintenir un lien avec le passé dur et laborieux de l'Irlande, preuve en est la fin, pour le moins déroutante, voire décevante. Ce dernier récit reste en fin de compte homogène avec le reste de l'ouvrage. Mais avec un tel titre il fallait s'y attendre. Chassé le naturel et il revient au galop.
Une bonne lecture néanmoins, avec précaution toutefois si l'on a le moral en berne.


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Il faut vraiment se sentir en pleine forme psychique et mentale pour lire certaines de ces nouvelles (je pense à Mort d'un serviteur de l'état). Aucune des trois premières nouvelles n'est joyeuse, et pourtant il semble qu'on en sorte de plus en plus persuadé qu'il faut profiter de la vie tant que c'est possible. Enfin, moi, j'y ai ressenti un certain goût pour la vie sous des dehors sombres. Familles décomposées, relations amicales, de couple ou familiales compliquées, mensonges, deuils et chagrins rythment les pages et pourtant une infime parcelle d'espoir reste toujours, quelques moments sont à sauver au milieu d'une débâcle générale.

Ces nouvelles pour la plupart ancrées dans le monde contemporain, évoquent souvent l'histoire de l'Irlande, dans la mesure où elle atteint l'intime, où elle touche l'individu. Un seul texte est vraiment historique, le très émouvant Orchard street, dont j'imagine qu'il a été écrit à la suite d'une visite du « Tenement museum », ou à destination de ce musée de New York. La nouvelle est autour de la mort d'un enfant dans un de ces appartements sombres et tristes où s'entassaient les immigrés de toutes origines, entre autres les irlandais. C'est la seule nouvelle aussi à s'éloigner de la région de Dublin, ou, juste au sud de Dublin, de la petite ville de Dun Laoghaire, lieux de prédilections de Joseph O'Connor. le dernier texte est le plus long, une novella de 90 pages que je craignais de trouver un peu longuette par rapport aux autres et qui m'a touchée en plein coeur, à la toute fin…

Construites comme je les aime, ces nouvelles ne se dévoilent pas tout de suite, laissent l'histoire s'installer sur plusieurs pages, les personnages dialoguer et se découvrir, pour se finir doucement quand tout a été dit. Comme dans le précédent recueil de l'auteur, Les bons chrétiens, les personnages masculins prennent souvent la première place, et semblent avoir plus d'épaisseur que leurs compagnes, quoique cela soit un peu moins marqué cette fois-ci, il y a de beaux portraits de femmes aussi. En tout cas, j'ai trouvé cette sélection de nouvelles encore meilleure, à lire et à relire !
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Depuis Muse, nous n'avions pas de news de Joseph O'Connor, en France. Et puis, le revoici, avec, cette fois, non pas un roman, mais un recueil de nouvelles (le deuxième après Les Bons Chrétiens publié en 2010), dédié à Dermot Bogler, qui n'est pas tout à fait étranger à ce volume. Les textes ont été publiés sur divers supports, remaniés, puis enfin réunis dans ce livre, sous le titre original de Where have you been ?. Il faut lire la page des remerciements, située à la fin du recueil, avant de commencer à le lire : on y apprend notamment que "Deux petits nuages" est un écho à "Un petit nuage", nouvelle de James Joyce. On apprend aussi que Joseph O'Connor s'est amusé avec les textes antérieurs et même les chansons irlandaises qu'il fait chanter à ses personnages. Il en fait revenir certains, qui étaient dans Les Bons Chrétiens ou reprend des phrases de Muse... Il s'est aussi inspiré de la réalité, comme l'ont fait ses prédécesseurs...

La majorité des nouvelles du recueil se déroulent dans l'Irlande de la crise économique, à Dublin et dans sa région. Parfois aussi avant : "The Wexford Girl", se situe en 1975 ; "Le Feu de la jeunesse" et "Orchad Steet, à l'aube" nous propulsent respectivement à Londres en 1988, lors d'un match de foot historique entre l'Irlande et l'Angleterre et à à New York en 1869.

Toutes ces nouvelles néanmoins mettent en scène des hommes et des femmes tourmentés, en proie à une souffrance qui conduit parfois à la mort. La crise économique contemporaine y est pour quelque chose, évidemment, mais les crises antérieures qu'a connu l'Irlande aussi. Celle qui a vu s'expatrier les Irlandais vers les Etats-Unis et New York en particulier, très bien évoquée dans le poignant "Orchad Street, à l'aube", qui donne des frissons jusqu'à la chair de poule. Cette nouvelle est inspirée de la vie d'une famille ayant réellement existé. Dans la novella "Un garçon bien-aimé", Cian Hanahoe, qui dirige "le département des prêts immobiliers auprès d'une banque d'investissement irlandaise", démissionne après avoir passé cinq semaines en hôpital psychiatrique pour ce que son médecin excentrique nomme "un épisode".

Tout cela n'a pas l'air très joyeux. Effectivement, ça ne l'est pas toujours, mais cependant O'Connor ne se morfond pas non plus dans le pathos à se pendre. Son recueil recèle également une bonne dose d'humour ! C'est même ce qui ouvre le recueil. Dans "The Wexford Girl", le narrateur, qui s'appelle Patrick (comme son père, son grand-père, son arrière grand-père et son arrière arrière grand-père), explique le "craic" préféré de son paternel :
"Mon père disait que la mer ça fait du bien aux gens. Il disait que plus on se rapproche de la mer, plus on est sain d'esprit. D'après lui, c'est pour ça que les gens de Dublin sont vraiment des gens bien, dans l'ensemble. Et c'est pour ça aussi qu'ils sont tous dingues à l'intérieur des terres. Ils sont trop loin de la mer. C'est pas bon pour le cerveau."
Et son père mourra de rire (du moins c'est ce qui se dit) et dans sa vie, il rêvait d'être comique. Sachez qu'en Afrique, "tu sues tellement que tu te ramènes chez toi dans une bouteille".

Les pères ou du moins les hommes, sont la mémoire de la métamorphose de l'Irlande dans ce recueil. Patrick raconte la construction de la jetée de Dun Laoghaire : son arrière arrière grand-père a participé à la construction alors qu'il venait habiter dans le coin en 1848, depuis les Liberties, le quartier miséreux de Dublin. Il y a laissé sa sueur, avec tous les hommes venus extraire la roche des carrières de Dalkey. Et c'est en 1852, l'année de la construction du phare de Dun Laoghaire qu'il épousa l'arrière arrière grand-mère du narrateur. le père du narrateur rencontra sa mère au pied du phare un jour de 1962. Plus tard, l'explosion immobilière et les bobos sont passés par là... La petite ville de la banlieue de Dublin occupe d'ailleurs une place importante dans le recueil. C'est la ville d'enfance du personnage de "Un figurant sur la photo", qui habite le Dublin de 2010; c'est là que cette même année, dans "Un garçon bien-aimé", Cian Hanahoe donne rendez-vous à sa nouvelle amie, "à l'ancien hôtel Elphin de Dun Laoghaire, transformé en pub gastronomique, avec terrasse chauffée", une manière de prendre un nouveau départ.

Enfin, passé et présent se rejoignent aussi parce que les nouvelles sont pétries de références littéraires, hantées par Beckett, Joyce, Patrick Kavanagh, Synge, Sean O'Casey et j'en oublie sûrement !

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce livre, parce que Joseph O'Connor, monument national de la littérature irlandaise est un écrivain complexe. Je me suis régalée à cette lecture.

Je déplore juste une édition française pétrie de coquilles ou de faute de grammaire, à tel point que je me demande si l'éditeur ne m'a pas envoyé une version non corrigée. J'en ai trouvé quatre... ça commence à faire beaucoup !
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Une novella, je ne savais pas ce que, c'était. Ainsi est présenté le recueil de Joseph O'Connor, Les âmes égarées (titre français médiocre pour Where have you been?, moins pompeux, plus sobre, que je traduirais bien par "Qu'est-ce que t'as foutu?), sept nouvelles + une novella, nommée Un garçon bien-aimé. Si j'ai bien compris une novella serait un court roman d'une centaine de pages avec des chapitres. Appelons ça comme on veut, on s'en fiche. Joseph O'Connor a déjà été abondamment chroniqué ici que ce soit romans, Muse, Redemption Falls, Inishowen ou nouvelles, Les bons chrétiens. Il fait partie de l'invincible armada des écrivains irlandais dont je découvre toujours de nouveaux matelots. J'extrairai de ce beau recueil, où Dublin tient une place importante,ce qui m'intéresse au plus haut point, deux nouvelles qui m'ont particulièrement emballé.

Deux petits nuages, qu'O'Connor définit comme une réponse à une nouvelle de Joyce, Un petit nuage, dont je ne me souviens plus mais que je vais relire, est une formidable tranche de vie sur les retrouvailles à Dublin de deux quadras, le narrateur et Eddy, mainteanant soi-disant dans le show-biz, proche De Bono et pote avec van Morrison, et dont les enfants s'appellent Kurt et Courtney, vous voyez le genre. Addict aux substances et divorcé menant une vie agitée Eddy se moque de son ami vivant à Londres. Sauf que rien n'est vrai et qu'il vit tout à fait bourgeoisement avec son épouse enceinte d'un troisième, ce qui est finalement bien plus original mais quand le dit anticonformisme devient orthodoxie...J'ai vraiment beaucoup aimé la chute de cette nouvelle qui m'a pas mal touché.

Orchard Street, à l'aube revient (c'est récurrent chez les auteurs de l'île verte) sur New York, première ville irlandaise, et la difficile insertion de ces émigrés de la fameuse famine dite des pommes de terre du XIXème Siècle. Très poignante avec la mort d'un bébé cette nouvelle symbolise très bien l'axe transatlantique, omniprésent dans cetet littérature dont je ne me lasse pas. On pense à Dickens, contemporain, car la misère à cette époque n'était pas géographiquement exclusive.



La dite novella, Un garçon bien-aimé, raconte quelques années de la vie de Cian Hanahoe, divorce, déprime, du classique dans une ville de Dublin qui a beaucoup changé, avec une évocation de son père Colm d'une grande portée émotionnelle. O'Connor cite d'ailleurs Dickens, souvent incontournable bien qu' anglais. Dans cette ville moderne qu'est devenue la capitale irlandaise, entre "salons de coiffure à l'africaine et cybercafés polonais" le rock-blues de Rory Gallagher traîne toujours et à côté quelques substances gangréneuses, hélas, pas de la petite bière. Bien que la bière là-bas soit tout sauf petite.
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critiques presse (1)
Liberation
15 juillet 2014
Bonnes nouvelles, l’Irlande change, un recueil de Joseph O’Connor.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il avait peur de ce qui adviendrait lorsque sa rage rencontrerait la nuit dans le vide et le silence de son appartement
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Il avait compris depuis un certain temps que sa manière à elle de traiter les sujets délicats consistait soit à les éviter, soit à les déplacer par des remarques ironiques dépourvues de toute subtilité. Ca ne lui posait pas de problème. Il en était même plutôt content. Mais maintenant qu'ils redescendaient vers la voiture, il se demandait si l'on pouvait jamais vraiment connaître quelqu'un qui employait de telles stratégies. Il lui semblait qu'elle portait en elle des expériences dont elle n'avait pas fait le deuil, voire qu'elle n'avait pas réellement vécues. Elle faisait partie de ces gens qui, à l'enterrement d'un proche, se montrent courageux, altruistes, préparent les sandwiches, évacuent les questions auxquelles ils n'ont pas envie de répondre, et passent l'aspirateur autour de l'autel, à l'église. Elle était douée pour infléchir la direction des discussions. On s'apercevait à peine de ce qu'elle faisait jusqu'à ce que soudain, le sujet de la conversation ait changé. Alors, il était mal élevé de revenir en arrière. C'était une forme de politesse anglaise, d'une indéniable efficacité, mais seulement lorsqu'on marchait soi-même.
Et pour quelle raison lui racontait-elle tout cela maintenant ? Etait-ce un cap à passer ? Et pourquoi l'analysait-il, au lieu de la suivre là où elle l'entraînait ? Mais ces pensées allaient bientôt fondre comme neige au soleil. Quand ils arrivèrent au parking, à la lisière des bois, il pleuvait toujours et sa voiture n'était plus là.
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Leur souvenir demeure dans l'air de cette ville d'immigrants; leur souvenir demeure dans un immeuble de la ville de New-York.Vide. Livré aux ombres.Bâtiment aux vieux couloirs fatigués.Par où couraient les enfants , où l'on faisait face à la vie, supportait ses pertes,où l'on nourrissait de folles espérances, tandis que dehors, dans la rue,le monde se pressait, sans jamais lever les yeux vers ces fenêtres.
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Tout était calme. C’était un matin clair et glacé. En y repensant tandis qu’il traverse Dublin en ce début d’été, il ne croit pas avoir jamais vu de ciel aussi étoilé. Non, pas depuis. On aurait dit qu’on pouvait toucher les astres, les faire bouger dans les ténèbres. Il y avait quelque chose de surréaliste dans cette beauté, ce calme. Il avait arpenté le pont un moment. Des gens étaient regroupés ici et là. En tournant à l’arrière du navire, il avait croisé un vieux couple partageant une flasque de thé tout en écoutant de la musique classique à la radio. Il avait un jour essayé de raconter à un ami l’étrange beauté de cette scène : en pleine mer, dans le froid et l’obscurité, avec la présence de la musique à la radio. Il demeura un moment près du vieux couple. Il fumait, ce que Ciara n’appréciait guère. Ce qui arriva ensuite, jamais il ne l’oublia.
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- N'est-ce pas une belle chose que l'histoire, Catherine ? Des batailles et des dates, hein ? J'ai pas la matière grise qu'il faut, là-haut, pour l'histoire. Mais mon fils et héritier, ici présent, il s'est tout entier voué aux livres. Vous lui tendiez un bouquin, il venait vous le picorer dans la main. On n'arrivait pas à tenir la distance avec lui. Il nous a presque mis sur la paille. Il lisait tellement de livres que personne pouvait rivaliser. C'est un truc épatant, ça, pas vrai ? Une passion ?
- Bien sûr. Il est terriblement intelligent, n'est-ce pas, votre adorable fils ?
- Ah, c'est pas le plus bête. Et il sait se servir de sa langue.
- Oh que oui, acquiesça-t-elle en souriant.
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Joseph O'Connor commente son roman, "Muse".
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