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EAN : 9782749917993
304 pages
Michel Lafon (07/02/2013)
3.68/5   63 notes
Résumé :
« Aujourd'hui, c'est la veille de Noël. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Aujourd'hui, j'ai quinze ans. Aujourd'hui, j'ai enterré mes parents dans le jardin. Personne ne les regrettera. »

Après la mort brutale de leurs parents, Marnie, quinze ans, et sa petite soeur Nelly décident de poursuivre leur vie comme si de rien n'était, bien que chacune d'elle soupçonne l'autre de les avoir assassinés. Personne ne semble se douter de leur sort. Excepté Len... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 63 notes
Aujourd'hui, je vous embarque dans une Ecosse noire et poisseuse, où la vie de deux jeunes filles vont étrangement basculer dans un flottement morbide. C'est en retrouvant les corps inertes de leurs parents à leur domicile que Marnie quinze ans et Nelly onze ans, vont prendre une décision radicale concernant leur existence : ne rien dire à personne. Maltraitées et laissées pour compte depuis toujours, ces soeurs vont continuer à vivre ensemble, priant pour qu'elles ne soient démasquées, du moins jusqu'à ce que Marnie ai atteint ses seize ans. Mais c'était sans compter sur Lennie, fin et observateur voisin qui les prend sous son aile. Mais lorsque le dealer du coin commence à poser des questions, une course contre la montre débute.... Qu'est-il arrivé à leurs parents ? Comment vont-elles faire pour vivre ? Qui les démasquera ? Sous une plume acérée, Lisa O'Donnell livre un roman choral à la fois dur et émouvant, où la lumière se trouve parfois dans les recoins que l'on ignore.

La veille de Noel et jour de son anniversaire, Marnie, quinze ans, découvre son père inerte dans le lit conjugal. Dans la même journée, c'est le corps pendu de sa mère qu'elle trouve dans le cabanon de jardin. Que faire ? Après quelques jours de réflexion, elle décide avec sa soeur Nelly, onze ans, d'enterrer leurs corps dans le jardin. Bien que chacune soupçonne l'autre d'être à l'origine du drame, celles-ci décident de continuer leur vie comme si de rien n'était, attendant les seize ans légale de Marnie. Ayant rapidement des doutes concernant l'absence des parents indignes Lennie, le vieux voisin, va prendre ces deux enfants sous sa protection. Débute, une cohabitation ardue, mais essentielle. Malheureusement, le dealer des parents junkies et alcooliques s'invite dans le scénario, tout comme un autre personnage inattendu...

Quel bien étrange livre que voilà ! Plutôt sombre, voir glauque, il m'a entraîné dans un tourbillon de sentiments contradictoires. Des premières pages assez dures concernant les corps en putréfaction des parents, aux tombes improvisées, en passant par le rapport au sexe de Marnie, j'ai eu bien du mal à cerner les personnages. Mais tout doucement, les carapaces se fissurent pour laisser entrevoir les drames et les manques de l'enfance.

Grâce à de courts et clairs chapitres, l'auteure donne la voix aux trois protagonistes principaux, Marnie, Nelly et Lennie, pour mieux nous éclairer sur leur vie, leurs attentes et la cohésion de cette toute nouvelle famille. de la perte de l'enfance à l'apprentissage de la vie, la romancière met en évidence la nullité des liens du sang dès lors que l'amour à quitter le domicile familial. Lennie n'est-il pas un meilleur parent que deux junkies à la mémoire et au coeur troués ?

De cette critique sociale, j'ai été émue par la force de caractère de ces jeunes-filles un brin décalées tout comme leurs bleus intérieurs. Plus que leurs secrets, c'est bien l'amure apparente de ces trois personnages qui m'ont séduite et captivé. Leur évolution saisissante témoigne ainsi un début rebutant et une fermeture des esprits à l'ouverture des coeurs où la lumière a enfin presque droit de cité.
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On ne ressort pas indemne d'une telle lecture; la lectrice que je suis cherche à avoir des émotions, et ce roman m'en a procuré du début à la fin.
Je tiens à remercier Camille aux Editions Michel Lafon pour cette découverte car sans cette proposition je serai peut être passée à côté de ce roman.

L'histoire démarre fort puisque la veille de Noël, deux soeurs : Marnie l'aînée et Nelly enterrent leurs parents dans le jardin.
Elle se soupçonnent mutuellement d'avoir tué leurs parents, mais les mots ne sortent pas et elles vont se regarder en chien de faïence pendant longtemps, se soupçonnant l'une et l'autre d'être responsable de ce drame.
Elles vont continuer leurs vies comme si de rien n'était, et l'absence de leurs parents ne vas pas inquiéter grand monde car ils ont souvent la manie de partir et de les laisser livrées à elle même. Les parents : Gene et Izzy, ne sont que des toxicos, alcooliques qui dépensent le peu d'argent qu'ils ont pour se shooter et picoler du matin au soir.
Ils sont vulgaires, vivent dans une maison délabrée où ce qui est cassé n'est jamais réparé et ce qui est sale n'est pas nettoyé. Ces deux gamines subissent la bêtise et la dégradation sociale de leurs parents.
Les deux soeurs vont alors inventer qu'ils sont partis en Turquie pour tenter de dissimuler la vérité.

En commençant ce roman, on pense tout de suite que la fin va forcément être dramatique, ces pauvres gamines ont mis un pied dans la vie mais n'ont pas eu de chance depuis leur naissance, avec cette prédestinée tragique, on s'attend forcément à ce que ces deux filles terminent mal comme leurs parents, des droguées, aux moeurs légères et qui ne feront qu'imiter leurs parents.

Mais ces deux gamines au destin que l'on croirait tracé, en ont bien plus sous le pied que bien des enfants.
Elles sont toutes deux très différentes : Marnie la plus âgée est très intelligente, c'est une adolescente qui n'a pas besoin d'apprendre ses leçons elle collectionne les A, elle a un bulletin scolaire exemplaire tout ça sans se fouler, et même si son désir à toujours été de partir de cette misère, cette gamine ne se respecte pas, elle fume, se drogue, boit et offre son corps à un homme marié. J'ai eu envie de hurler face à autant de capacités gâchées.

Nelly la cadette est tout aussi intelligente mais son comportement peut paraître assez loufoque parfois, contrairement à son aînée qui use et abuse d'un langage charretier et vulgaire, Nelly aime s'exprimer avec beaucoup d'élégance, elle fait des crises aussi quand elle se sent dépassée en émotions en se mettant à hurler et jeter des choses. J'ai beaucoup aimé son côté fantasque et qui essaie quand même de tirer de l'optimisme de leur situation dramatique.

Mais ce roman sur fond de misère sociale va aussi offrir de belles rencontres, comme Lennie leur voisin qui au bout d'un certain temps va commencer à se demander où sont passé leurs parents, malgré le fait que les filles continuent de lui dire qu'ils sont partis en Turquie.
L'arrivée de cet homme dans leur vie va les aider tant bien que mal à se recadrer, à comprendre qu'il y a des limites mais aussi que de partager un bon petit déjeuner ou de préparer le repas ensemble peuvent être des petits moments de bonheur anodins pour certains mais un vrai havre de paix pour ces gamines.

D'autres rencontres vont venir se greffer au fur et à mesure de leur histoire, comme Vlado un dealer au coeur tendre ou encore un membre de la famille qui resurgit mais qui ne va pas du tout leur être d'un grand secours.

Comme je l'ai déjà dis, on s'attend forcément à un fin tragique avec un roman pareil. Et c'est là que je suis en admiration devant ce roman, car je trouve qu'il y a une vraie morale à cette histoire, que notre destin est entre nos mains et que nous ne sommes pas condamnés à reproduire les faux pas de nos parents, même en venant du pire quartier de la ville la plus glauque du monde, entourés de junkie, de voleurs : L'ESPOIR est toujours là et c'est ce que ce roman révèle aux yeux de tous.

J'ai vraiment été embarquée par la plume de l'auteur, cette dernière a une plume très incisive, acérée elle ne prend pas de gants pour nous décrire les situations et le contexte.
J'ai aimé cette narration à 3 voix, des chapitres courts mais précis où l'on va à l'essentiel.
Je suis passée par beaucoup d'émotions différentes, je me suis d'abord indignée face à ces parents qui n'assument pas leur rôle et qui laissent ces 2 pauvres enfants livrées à leur propre sort, j'ai eu peur pour elles, peur qu'elles se fassent attraper et que ça ne fasse qu'empirer leur destin et j'ai été très émue par les derniers chapitres, et je le suis encore rien que d'y penser et en tapant ces quelques lignes.

suite : http://rosebookinaupaysdeslivres.blogspot.fr/2013/03/le-doux-venin-des-abeilles-de-lisa.html
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'' Un roman à l'imagination vibrante, par endroits hilarants et scandaleux, mais irrésistible. (London Daily Mail.) Quoi dire de plus ?
En lisant le résumé, c'est difficile de ne pas être curieux de lire l'histoire. En partant, le fait que deux soeurs négligent autant le fait que leur deux parents soient décédés est intriguant. On veut en savoir plus ; on veut comprendre pourquoi elles semblent s'en foutre, pourquoi elles n'en parlent à personne... Et je n'ai pas été décu.
Ce roman de 362 pages est raconté par trois narrateurs : Marnie, quinze ans, Nelly, onze ans, puis Lennie, vieil homme. Marnie et Nelly sont soeurs et ont toutes les deux été élevées dans la pauvreté et dans l'«enfer». Leurs parents étaient alcooliques et le peu d'argent qu'ils se faisaient en vendant de la drogue, ils l'utilisaient pour s'acheter de la boisson. Souvent, le frigo chez eux était vide. Il n'y avait également pas beaucoup d'amour, les filles s'arrangeait séparément et la moindre attention de la part de leur parent était un cadeau. Un jour, elles se réveillent un matin et découvrent le cadavre de leur père. Leur mère est penché sur le cadavre, en peine. Peu de temps après, leur mère est morte à son tour. Les filles ne paniquent pas ; elles enterrent les corps dans le jardin puis elles continuent à vivre normalement.
Lennie, leur vieux voisin avec un passé louche, les voit et décide de les prendre sous ses ailes. À trois, ils commencent à s'entendre de mieux en mieux, deviennent même une famille avec problèmes. Lennie croit que les parents des filles sont en voyage, qu'ils ne comptent pas revenir, et cela ne lui dérange pas trop puisqu'enfin, il a de la compagnie chez lui. Les filles ne lui parlent pas de leurs parents ; ne mènent aucune enquête puisque séparément, elles ont déjà leur théorie. Marnie croit que Nelly les a tué, puis Nelly croit que c'est l'oeuvre de Marnie. Elles se soupçonnent mutuellement mais ne s'accusent pas à vive voix : en fait, le meurtrier, c'est un service qu'il leur a rendu.
Bref, je ne vous dévoilera pas toute l'histoire, simplement pour dire que si vous êtes en quête d'émotions, ce livre saura vous en procurer. Pas beaucoup de larmes, mais des fentes dans mon coeur, c'était en masse industrielle. J'ai compris que la vie n'était pas facile partout, ce livre m'a ouvert les yeux sur des problèmes que vivent des gens en réalité (là je ne parle pas des meurtres, je parle de la famine, des parents irrésponsables...)
J'aime aussi beaucoup le style de l'auteure. Son vocabulaire est simple à comprendre et c'est bien ainsi.
En résultat, j'ai aimé ce livre et je le suggère!
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Si je devais résumer le doux venin des abeilles en un seul mot, je choisirais : Glauque. C'est un livre très étrange autour d'un univers très sombre et macabre. En effet, Marnie et Nelly, les deux soeurs ont enterrés leurs parents à la vielle de Noël et décident de continuer leur vie « comme avant » afin de ne pas être séparées. Cependant, elles parlent de la mort de Gene et Izzy de manière tout à fait banal comme si on enterrait ses parents dans le jardin tous les jours. S'ensuit alors une vie pleine de mensonges et de non-dit auprès de leurs amies, voisins, dealers et autres autorités qui posent des questions sur la disparition des deux adultes. Pour couronner le tout, les deux soeurs se soupçonnent l'une et l'autre vis-à-vis du sort tragique de leurs parents.

Marnie et Nelly se retrouvent donc du jour au lendemain livrées à elles-mêmes, mais s'il est plutôt facile de faire croire au départ précipiter des parents dans leur quartier douteux, il est plus difficile de réussir à s'en sortir financièrement. Après ce jour funeste et après avoir enterré leurs parents dans le jardin familial, les filles commencent une nouvelle vie bien compliquée, mais adoucie grâce à l'intervention de Lennie, leur vieux voisin.

Lennie, ce vieux gay septuagénaire se rend vite compte que les deux soeurs se retrouvent livrées à elles-mêmes et décident donc de les prendre sous son aile. Cet homme qui se sent seul après la mort de son mari retrouve un peu de bonheur en venant en aide à ces jeunes filles qui n'ont pas eu et n'ont toujours pas la vie facile. Il est l'équivalant d'un papy-gâteau qui prend bien soin de ses petites-filles et c'est bien là, la petite touche de lumière dans ce récit bien sombre.

Quant aux filles qui vont tout au long du texte de déboires en déceptions sont assez atypiques. La plus grande, Marnie, est une rebelle à la tête bien remplie et qui pourrait très bien s'en sortir si sa vie n'avait pas commencé au milieu d'une famille bancale. Elle fait beaucoup de mauvais choix, mais semble grandir tout au long du récit, veillant toujours à leur sauver la mise à elle et sa soeur. D'ailleurs, celle-ci n'est pas s'en reste puisque c'est un petit bout de femme très spéciale. Violoncelliste de génie, Nelly a un caractère bien trempé, elle dit tout ce qui lui passe par la tête, quitte à ne pas plaire et de façon très étrange dans son milieu puisqu'elle s'exprime de façon bourgeoise. Cela lui joue des tours plusieurs fois.

Tout au long de ce roman, on voit Marnie et Nelly grandir, murir, s'aimer et se détester comme des ados normaux sauf qu'elles ont de vrais squelettes dans leur placard. Ca a donc été un livre très étrange, mais en même temps très entrainant.
Lien : http://monjardinpresquesecre..
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Je n'aime pas détester un livre que tout le monde aime. le résumé me faisait de l'oeil mais l'histoire est tellement mal présentée, du moins à mes yeux, que je n'ai pas réussi à accrocher à quoi que ce soit. Je ne sais vraiment pas par où commencer avec ce roman. En fait j'ai aimé si peu de chose que je ne sais pas quoi dire de vraiment positif. Qu'il s'agisse de la narration, de l'histoire, des personnages… même la fin, rien ne m'a aidé à aimer ce livre.

J'ai bloqué très rapidement avec la narration. On fait face à trois voix (Nelly, Marnie et Lennie). Les personnages nous parlent plus qu'ils ne racontent une histoire et j'ai détesté ça. Surtout que les sujets ne m'ont pas vraiment aidé à apprécier le livre. Entre les morts, la drogue, les relations pédophiles… Rien ne semble positif dans ce livre.

Les relations entre les personnages sont… immorales ? Inutiles ? Malsaines ? Bref vous l'aurez compris, rien qui ne me passionne. Simple exemple : un homme qui paye sans le savoir un trop jeune homme c'est horrible et pervers mais des filles mineurs qui font l'amour à des hommes mariés ça ne choque personne… Désolée, mais pour moi ça ne passe pas.

Le personnage de Nelly m'a fasciné. La jeune soeur s'exprime bien, vraiment bien, ce qui la rend "étrange" voire folle aux yeux des autres. Elle dit ce qu'elle pense sans réfléchir aux conséquences et utilise un langage soutenu depuis son plus jeune âge. Elle est fan de la série Harry Potter et je dois avouer que je n'ai pu m'empêcher de la comparer à Luna Lovegood. Nelly m'a permis de survivre au milieu de ce roman bien trop familier pour moi.

Marnie quant a elle m'a dégoûté en très peu de temps. Je ne peux pas trop en parler, mais l'image que je me suis fait d'elle doit être à l'exact opposé de ce que devait espérer l'auteur.

Le personnage de Lennie quant à lui est assez agréable, je me suis attaché à lui au début puis je me suis lassée de son histoire. En partie parce qu'il était une victime qui ne me paraissait pas "crédible". Il est traité comme un pervers alors que Marnie est vue comme une rebelle intelligente… grosse blague. Lennie est intelligent et Marnie est une perverse sans cervelle. Mais je m'emporte.

Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'histoire soit traitée comme elle l'a été. J'ai donc été déçue sur plusieurs points. Les personnages ne m'ont pas du tout convaincu puisque je me suis même vu détester Marnie. La seule bouffée d'air frais provient de la jeune Nelly, qui, vivant dans son propre monde, nous offre une vision différente de la situation. Dans l'ensemble la narration m'a fatiguée.
Lien : http://julycece.wordpress.co..
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critiques presse (2)
Chatelaine
28 octobre 2013
Un style d’une étonnante vivacité, qui secoue, qui provoque, aux accents incontestables de vérité.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LaPresse
02 juillet 2013
Le premier roman de l'Écossaise Lisa O'Donnell nous fait passer par toute la gamme des émotions.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Vous vous voyez, vous, perdre tout ce que vous avez, tous les gens que vous aimez, survivre aux viols, à la faim, à la rue, échapper à des fous génocidaires, pour finir dans une cité délabrée ? Aujourd’hui, on voit des émigrés bardés de diplômes et de doctorats se prostituer, vendre de la drogue et accepter n’importe quoi pour survivre à l’enfer de leur pays d’accueil. Moi, je dis que les vrais héros, c’est ceux qui viennent ici et qui supportent les bons d’alimentation, les insultes des voisins, les vêtements d’occasion et les logements miteux, sans parler des montagnes de paperasse qu’il faut pour être admis dans un pays qui connaît même pas votre langue ; mais les autres, ceux qui basculent dans le crime pour survivre, qui forment des gangs pour se protéger contre les dégénérés qui les ont maltraités à leur arrivée, ils combattent un nouvel ennemi, avec discrétion, comme ils ont quitté leur pays d’origine.
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Il faut pas se fier aux apparences, ça, c’est sûr, parce que ces filles « recommandables », elles le sont pas tant que ça. J’avoue que j’ai été un peu sciée de les voir fumer et boire, je me disais qu’elles étaient de milieux trop favorisés pour fumer, que c’était même débile. En fait, peu importe d’où on vient. On fume parce qu’on en a envie, et c’est pas nos origines ou notre avenir supposé qui changent quoi que ce soit, mais pour certains profs, fumer dans les chiottes, c’est forcément avoir des problèmes.
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Comme j’étais prématurée, ils m’ont envoyée direct en soins intensifs, je suis restée neuf semaines dans une bulle en plastique, avec Gene et Izzy qui me fixaient à travers le Plexiglas. J’ai jamais été plus en sécurité que là. Voilà, c’est pour ça que je m’appelle Marnie, et pas Eve ou Prudence ou Lucretia. Non, Marnie. Trop jeune pour fumer, trop jeune pour boire, trop jeune pour baiser, mais y avait qui pour m’en empêcher ?
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L’intelligence devrait récompenser les élèves non fumeurs et vierges, et pas les dépravés qui ont des junkies morts dans leur jardin.
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J’aurais bien besoin de me changer les idées, je n’ai pas trop le moral en ce moment et je suis de plus en plus étourdi. Évidemment, si ces parents indignes réapparaissaient sans crier gare, je ferais la une du Sun pour enlèvement. Je vais en toucher un mot aux filles. Voir ce qu’elles en pensent. Ça donnerait un coup de fouet à tout le monde, un sérieux coup de fouet.
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