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Critique de morin


C'est l'histoire d'une jeune américaine, dont la naissance a entraîné quelques mois plus tard le décès de sa mère ; elle se persuade, à tord ou à raison que ses 3 frères, plus âgés qu'elle et son père, lui en veulent. L'image de sa mère l'accompagne presque en permanence. Très intelligente elle obtient une bourse pour faire des études à l'université ; dans un premier temps elle s'inscrit dans une sororité où elle se sent déclassée par rapport à ses compagnes très aisée financièrement. Elle quitte cette sororité pour un logement plus modeste, tombe amoureuse d'un étudiant en doctorat de philosophie, noir, Vernor Matheus, ce qui n'était pas évident dans l'Amérique des années 60. la philosophie et les philosophes(Wittgenstein, Nietzsche, Descartes, Kant, Spinoza) semblent régir leur vie.
Alors qu'elle écrit son premier livre, elle apprend de l'un de ses frères que leur père qu'ils avaient cru mort, est en vie, mais qu'il est en train de mourir d'un cancer.
Elle traverse une partie des États Unis pour revoir son père et l' accompagner dans ses deniers jours. La compagne de son père qui la reçoit lui demande de ne jamais regarder son père, totalement défiguré par son cancer. Elle désobéira avec une petite glace.
Alors que dans l'ensemble du livre la narratrice (nous ne connaissons pas son vrai prénom...son père l'appelle "toi", a la sororité on l'appelle Marie-ALice, son amant l'appelle Anellia, la compagne de son père Mon Chou) nous apparaît comme une écorchée, elle semble enfin connaître une certaine sérénité après le décès de son père.
Ce livre est intéressant, mais il nécessite un certain effort de lecture.
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