AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Claude Seban (Traducteur)
EAN : 9782253155362
764 pages
Le Livre de Poche (17/09/2003)
3.84/5   49 notes
Résumé :

Etats-Unis, 1891. Escroc patenté, Abraham Licht vient rétablir à Muirkirk une dynastie d'éblouissants filous. Tel un patriarche biblique, Licht, qui voit en ses enfants le moyen de parvenir à l'immortalité, les expédie à travers l'Amérique et dans le siècle avec pour mission de soulager de leur argent les très riches et les très crédules. Mais ses leçons n'auront que des effets provisoires, encore que remarquables : les uns après les autres, les héritiers de... >Voir plus
Que lire après Mon coeur mis à nuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Roman de Joyce Carol Oates.

Abraham Licht est un homme entreprenant à l'orée d'un siècle dont il compte profiter. Fieffé coquin et escroc patenté, l'homme est rompu au mensonge et à la mascarade. le domaine où il excelle? Délester les riches et les idiots de leur fortune. Abraham Licht voit en ses enfants la projection de son ambition sans fin. Dans la famille Licht, il y a l'aîné, Thurston, un homme séduisant, la fierté de son père, mais qui se détournera de ses voies. Il y a Harwood, ombrageux et jaloux, prêt à tout pour prouver à son père sa valeur. Il y a le noir Elisha qui renie sa couleur de peau pour satisfaire les projets de son sauveur. Il y a Millicent, si fine et si jolie, la fille adorée d'Abraham, aussi rouée qu'elle est belle. Il y a Darian, petit génie musical incompris et si peu considéré. Il y a Esther, gauche et inquiète, bercée de rêves romantiques et d'idéaux humanitaires. de 1891 à la veille de la première guerre mondiale, le patriarche envoie sa progéniture à travers le pays. Il la perd, la retrouve, la renie et la maudit.

"S'il prenait à un homme ambitieux l'envie de révolutionner, d'un seul coup, l'univers de la pensée humaine, l'occasion est là, la route de la renommée immortelle s'ouvre devant lui, droite et sans embarras. Tout ce qu'il a à faire est d'écrire et de publier un tout petit livre. le titre devrait en être simple, quelques mots ordinaires: "Mon coeur mis à nu". Mais ce petit livre devrait être fidèle à son titre. Personne n'ose l'écrire. Personne, en admettant que quelqu'un ose, ne pourrait écrire. À chaque touche de la plume enflammée, le papier se tordrait et s'embraserait." La citation tirée de Marginalia, d'Egdar Allan Poe, en introduction du roman, promet bien des choses. Joyce Carol Oates a osé écrire et avec maestria! le papier ne s'est pas enflammé, et le livre n'est pas petit... et heureusement! le plaisir n'en est que plus grand!

L'argent est le nerf de la guerre et une entité incontournable de ce roman. "Abraham Licht est d'abord et avant tout un capitaliste américain. [...] Il ne vénère qu'une seule chose: l'argent." (p. 124) Ses entreprises sont aussi impressionnantes que les sommes qu'il perd sur un simple revers de fortune. Expert en tractations financières, en paris sportifs, en spéculations boursières ou investissements immobiliers, Abraham Licht ne vit que pour l'argent. Ses escroqueries renvoient les malversations d'un Madoff au rang de loto paroissial. Toutes les grandes villes américaines sont rançonnées: New York, Baltimore, Washington, Philadelphie, etc. Et c'est bien un pays aussi vaste que les États-Unis qui convient aux projets démesurés d'Abraham Licht.

Génie de l'arnaque et orateur hors pair, il est aussi un expert en déguisements. Pour chaque nouvelle entreprise malhonnête, il invente pour lui ou ses enfants un nouveau personnage au passé clinquant bien que mystérieux et exotique. Abraham Licht "comme Ulysse, est l'homme aux mille tours, l'homme de la ruse, du calcul et de la duplicité." (p. 256) Les enfants Licht sont initiés très jeunes au travestissement et à la mascarade. "Il leur donne à apprendre les grands monologues de Shakespeare, qui, selon lui, contiennent toute la sagesse naturelle du monde, en miniature." (p. 146) Les enfants deviennent des acteurs rompus à la duplicité, capables d'endosser et d'incarner une nouvelle identité puis de l'abandonner avec autant de naturel que le simple fait de s'habiller.

Le danger est toujours là d'être démasqué, reconnu, confondu. C'est pour cela que Papa Licht a mis en place son "catéchisme" (p. 152 à 154) En trois pages, le patriarche liste des règles, des principes fondamentaux de survie et de protection. Ces règles permettent de participer au Jeu. "Père a enseigné: le Jeu ne doit jamais être joué comme s'il n'était qu'un jeu. Et le butin récolté, qu'un butin." (p. 89) le Jeu, c'est ce qui permet à la famille Licht de s'emparer du monde, de le revendiquer. L'enseignement d'Abraham est sans appel: "Le Jeu est ce que je dis qu'il est." (p. 335)

Les premiers chapitres du roman semblent ne pas appartenir au même récit. On assiste au dépouillement de victimes trop crédules, aux aléas des paris hippiques, sans trouver de fil conducteur. Et soudain, tout prend forme. On comprend que ces chapitres étaient, comme aux échecs, des coups pensés à l'avance dont on observe le brillant résultat sur un plateau où ne reste qu'un vainqueur. C'est aussi ça le Jeu, et le favori Licht, même s'il essuie des défaites, reste le grand gagnant.

La famille Licht est composée de coupables qui sèment le mal dans le monde. Les fautes sont nombreuses: vols, abus de confiance, mensonges, dissimulation, luxure, colère. Il y a un peu des sept péchés capitaux dans les agissements des Licht. le plus grand de tous est l'orgueil, l'hybris des Grecs antiques: tout est démesure pour Abraham Licht et certains de ses enfants. le monde n'a pas de frontières assez reculées ni de barrières assez infranchissables. L'orgueil des Licht est tel qu'il se rit de la mort. Thurston, Harwood, Elisha disparaissent du monde et y reviennent, sous d'autres formes, se jouant des lois de l'univers, avec une désinvolture bravache et dangereuse.

Il y a faute, et il y a Faute. La faute de l'inceste ou celle de l'adultère sont commises, mais elles ne sont pas graves dans le sens biblique, elles sont graves dans le sens d'Abraham Licht. Quand ses enfants le déçoivent, la punition est sans appel: ils sont reniés, oubliés, bannis de la famille et de la mémoire. Et pour réparer la Faute, l'offense qui lui a été faite, Abraham Licht envisage simplement de concevoir de nouveaux héritiers, qu'il modèlera davantage à son image.

Abraham Licht est le Père. Seigneur en sa demeure et sur ses héritiers, il a fait siens certains passages de la Bible dont il se moque cependant avec mépris. "Et Dieu vit que cela était bon" ou "Croissez et multipliez-vous": tout est Genèse pour Licht et par Licht. Ses enfants sont comme issus de son sein propre. Si Abraham Licht est un homme qui cherche en toute femme une Vénus Aphrodite, s'il est un homme passionné de belles personnes, il n'arrive à garder l'affection et la fidélité d'aucune. Les enfants Licht n'ont pas de mères: elles sont mortes, enfuies, dissoutes dans les brumes d'un passé nébuleux. Abraham est père et mère. Les héritiers courent après l'affection de leur géniteur, avec la terreur de le voir disparaître. Et Abraham Licht est un père anxieux et surprotecteur: "[il] se tourmentait [...] qu'une catastrophe puisse arriver à l'un ou l'autre de ss enfants." (p. 171)

Abraham Licht a installé sa famille dans l'ancienne église des Nazaréens évangéliques, à Old Muirkirk, une terre sauvage dans la vallée de Chautauqua, cernée de marais. L'environnement semble fermé au reste de l'univers et à la marche du monde. "Les marais ne changent jamais, [...] ils étaient là au commencement du monde et seront là à sa fin." (p. 293) Les lieux sont inquiétants, propices aux légendes et aux rencontres funèbres. La vieille femme aux longs cheveux blancs est un présage funeste et le fruit noir et sucré est de ceux qu'il ne faut pas croquer. Old Muirkirk génére ses propres histoires et alimente les mystères: "Tant d'histoires couraient sur Abraham Licht, tant de récits fantaisistes sur ses femmes, ses enfants, sa profession... " (p. 115) Et Abraham Licht laisse dire: plus les gens parlent, plus ils inventent et moins ils en savent.

Dans ce roman, l'histoire se moque de l'Histoire. Mon coeur mis à nu, ce sont les mémoires d'Abraham Licht, "deux mille pages de mémoires, [...], le travail de soixante ans et l'oeuvre de sa vie." (p. 758) Abraham est un personnage d'envergure et sa vie est grandiose. En comparaison, les agissements des personnages réels qui traversent le récit paraissent bien ridicules, bien vains en regard des machinations perfectionnées du patriarche. Henry Ford ou Theodore Roosevelt sont des hommes dont L Histoire a retenu le nom et les oeuvres, mais qui n'arrivent pas à la cheville, et encore moins au panache, d'Abraham Licht!

Le roman est fleuve, mécanique implacable qui entraîne le lecteur dans un monde de délicieuses duperies. Qu'il est bon de voir les pigeons se faire plumer! L'écriture de Joyce Carol Oates est fine, incisive, elle dévoile avec une précision chirurgicale les purulences d'un monde dont les plus rusés savent tirer profit. Roman à lire, à lire!!!!!


http://lililectrice.canalblog.com/archives/2010/05/12/17863637.html
Commenter  J’apprécie          80
Dans une veine gothique, Joyce Carol Oates nous invite à un voyage au long cours auprès du patriarche Abraham Licht, personnage charismatique et cynique, père d'une famille nombreuse, composée de cinq enfants nés de ses unions avec différentes femmes, toutes disparues d'une manière étrange, et d'un sixième, enfant noir, sauvé de la noyade et accueilli au sein de la fratrie.
La tribu s'installe dans une ancienne église désaffectée dans une région reculée et marécageuse. le décor est planté.
Au cours de sa vie rocambolesque, Abraham Licht, né à la fin du XIXème siècle, adoptera des personnalités et des identités multiples, enchaînera les escroqueries, les opérations délictueuses, gagnera et perdra beaucoup d'argent, et roulera tout le monde, ses conquêtes comme ses enfants.
Joyce Carol Oates nous offre un magnifique portrait de psychopathe, autocrate, froid, cynique, qui ne s'embarrasse pas de scrupules pour monter ses affaires frauduleuses et embarquer ses proches dans ses constructions mensongères. Abraham Licht est le roi de la manipulation et de la falsification.
Il s'imagine à la tête d'une lignée de voleurs et de délinquants mondains, mais ses enfants, délaissés et sans affection, emprunteront des voies qu'il n'aura pas choisi. Certains le dépasseront dans le registre de la prédication religieuse ou politique.
Par son talent de visionnaire, au delà de la description réussie de cette dynastie de magiciens, Joyce Carol Oates se livre à une auscultation romanesque de l'histoire des Etats-Unis, et parcourt, avec son charlatan, les grandes étapes de sa construction. Elle passe aux rayons X les tares et les dérives de son pays, parmi lesquels, le culte de l'argent, des apparences, le patriarcat, la puissance de la religion, le racisme.
Si vous aimez les amples sagas familiales, les ambiances insolites à la lisière du surnaturel, vous plongerez dans le roman méconnu de cette immense écrivaine, mais attention c'est un pavé de 750 pages comportant des longueurs que je ne recommanderais pas pour une prise de connaissance.
Commenter  J’apprécie          216
"Une suite de petites volontés fait un gros résultat."

Cette citation n'est pas issue du livre de Oates, mais du recueil de Baudelaire, "Journaux intimes, Mon coeur mis à nu" mais cependant cette citation corresponds trait pour trait à Abraham Licht.

Licht n'est pas poète, mais effleure le mal bien souvent....

Licht est un escroc. Mais un escroc de grand vol, si vous me permettez l'expression.

Nous faisons connaissance du père Abraham et de sa tribu en 1909.... Nous suivrons leurs périples jusqu'en 1929, année tristement noire pour la bourse américaine..

Abraham, tel un patriarche illustre enseigne la voie à suivre à sa descendance (2 fils d'une première union, un autre fils, noir celui-ci, trouvé tel un Moïse, une fille d'une beauté hors norme issue d'une deuxième union, et enfin, un fils et une fille issus d'une troisième et ultime union). Hormis les deux derniers rejetons qui selon Abraham ne "sont pas faits pour le Jeu", tous les autres s'adonnent aux malfaçons de leur géniteur... en escroquant les fortunés, naïfs pour la plupart...

Mais au fil des ans, les enfants décevront le père, et l'inverse aussi...

"Je comprends qu'on déserte une cause pour savoir ce qu'on éprouvera à en servir une autre.
Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau. "
Cette pensée de Baudelaire, pourrait servir d'épitaphe à Abraham Licht pour conclure "Mon coeur mis à nu"...
Si ce dernier avait lu Baudelaire au lieu de Shakespeare...

Oates, une fois de plus nous livre un livre d'une grande puissance. Il est inutile de parler du talent de narratrice de Oates, car c'est un fait établi et reconnu. Toutefois, et bien que ce livre soit bon, il n'atteint pas la beauté de "Nous étions les Mulvaney" ou "Les Chutes", chefs-d'oeuvre absolus.


Commenter  J’apprécie          50
Un livre de Joyce Carol Oates qui se passe à la fin du 19ième siècle et se termine dans les années 1930 , c'est L'histoire d'Abraham Licht et de ses nombreux enfants , un imposteur qui reste toujours sympathique car il a un côté vulnérable , malgré ses nombreuses mésaventures , il garde toujours espoir. Avec ce livre L'auteur nous démontre encore une fois ses talents de conteuse .
Commenter  J’apprécie          84
Grâce à ce roman (évoqué dans le magazine Muze à l'époque), j'ai découvert la plume de Joyce Carol Oates et si je ne me trompe, la littérature américaine ! J'avais 16 ans et je quittais les romans adolescents et la littérature classique française pour un nouvel univers. Et quel univers ! Ce roman m'avait envoûtée, à tel point qu'il fait parti des rares romans que j'ai relu une deuxième fois tout récemment. Mon coeur mis à nu c'est l'histoire d'une famille d'escrocs, d'arnaqueurs, à l'intelligence fine, au cynisme caustique, aux émotions infaillibles, sous la main de fer d'un père aux ambitions démesurées. Nous sommes emportés dans le tourbillon de cette famille qui finit par ne plus distinguer la réalité de la duperie, une famille soudée qui perd pied et finit par voler en éclats. J'ai été happée par leurs aventures, par la psychologie de chaque personnage travaillée subtilement, par la plume poétique et incisive de Joyce Carol Oates. Si à l'occasion vous souhaitez mettre un peu de côté les nouveautés, n'hésitez pas à vous tourner vers ce roman et à vous laisser vous aussi éblouir et trahir par l'étonnante famille Licht.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Par ailleurs, Abraham Licht, en sa qualité de père, décidait de la façon dont sa progéniture devait penser, sentir et, surtout, se conduire ; et les "sentiments" auxquels il n'accordait pas de vocabulaire n'avaient pas de grande existence ou, en tout cas, ne pouvaient être exprimés. Abraham expliqua cette psychologie simple à Morna, qui rit de sa logique - "Tu crois que si nous n'avions pas de mots pour la tristesse, la mélancolie, la méchanceté, le mal, ils n'existeraient pas ?" Abraham se contenta de sourire, et appuya un doigt contre son nez. Adorer une femme n'est pas respecter son intelligence. Pour trouver une femme infiniment désirable, nul besoin de lui dénuder notre âme.
Commenter  J’apprécie          110
S'il prenait à un homme ambitieux l'envie de révolutionner, d'un seul coup, l'univers de la pensée humaine, l'occasion est là, la route de la renommée immortelle s'ouvre devant lui, droite et sans embarras. Tout ce qu'il a à faire est d'écrire et de publier un tout petit livre. le titre devrait en être simple, quelques mots ordinaires: "Mon coeur mis à nu". Mais ce petit livre devrait être fidèle à son titre. Personne n'ose l'écrire. Personne, en admettant que quelqu'un ose, ne pourrait écrire. À chaque touche de la plume enflammée, le papier se tordrait et s'embraserait."
Commenter  J’apprécie          30
Il prend les tramways ferraillants, il prend le ferry de Staten Island, il dort où le sommeil le terrasse à moins que des pièces ne sonnent dans ses poches. Tantôt il dort seul, et tantôt pas. Tantôt il ferme les yeux par mépris pour la ville - Harlem, leur ville - et tantôt il marche dans les rues, transporté, l'oeil furtif et curieux sous le bord de son chapeau de dandy. La succession, bloc après bloc, des vieux immeubles de grès, pareils aux crêtes d'un affleurement naturel ; les rues et les trottoirs bondés ; le vacarme de la circulation sur Broadway - trams, camions, chariots, voitures de pompiers, fourgons de police, policiers à cheval ; hurlements, cris, sirènes, alarmes, Klaxons ; le tintement sonore des sabots des chevaux sur les pavés ; les odeurs puissantes - sulfureuses, rances, fétides, humides - qui semblent sortir des entrailles de la terre et qui, s'il est affaibli, lui montent à la tête comme une drogue inhalée.
Harlem. Leur ville.
Commenter  J’apprécie          10
Plus curieux encore, lorsque Licht réapparaissait, il semblait souvent subtilement changé : il avait pris ou perdu du poids ; s'était laissé pousser la barbe, ou l'avait rasée ; paraissait tantôt plus âgé, tantôt plus jeune ; tantôt en excellente santé, tantôt légèrement souffrant ; et ainsi de suite. Licht s'habillait parfois à la toute dernière mode, et parfois avec la simplicité austère d'un quaker fortuné. Il se déplaçait tantôt dans une belle automobile neuve, tantôt dans un vieux boghei Selden, tantôt à cheval, exposé aux éléments comme un personnage du Far West sorti d'un conte illustré. Toujours, il était triomphalement lui-même et impossible à confondre, comme le disaient les observateurs, mi-admiratifs et mi-critiques, avec qui que ce fût d'autre.
Commenter  J’apprécie          10
Encourage toujours un homme qui souhaite te mentir, a dit Père, car, occupé de son mensonge, il ne lui viendra jamais à l'esprit qu'un autre puisse jouer au même jeu.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Joyce Carol Oates (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joyce Carol Oates
Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
autres livres classés : oatesVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (144) Voir plus



Quiz Voir plus

Joyce Carol Oates (difficile si vous ne connaissez pas son oeuvre)

Un des nombreux romans de Joyce Carol Oates est consacré à Marilyn Monroe. Quel en est le titre ?

Corps
Sexy
La désaxée
Blonde

10 questions
382 lecteurs ont répondu
Thème : Joyce Carol OatesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..