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EAN : 9782246340218
392 pages
Grasset (28/04/1993)
4.11/5   9 notes
Résumé :
Mémoires ? Certes ! Mais, faisons confiance à Obaldia, plus que cela ! Dans cette 'Exobiographie' il se regarde comme s'il s'agissait 'd' un autre'. Un autre au destin peu commun : né en Chine d'un père panaméen et d'une mère française, du sang anglais coule aussi dans ses veines. Le Panama : José Domingo de Obaldia en fut le premier président quand, séparée de la Colombie, la nouvelle République procéda à des élections libres. En fait, le narrateur prend prétexte d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
« le comte René de Obaldia est vraiment un poète singulier et un être à part. Né en 1918 à Hong Kong d'un père panaméen et d'une mère française, élevé par une nourrice chinoise, prisonnier en Silésie pendant la guerre, cousin de Michèle Morgan, partenaire au cinéma de Louis Jouvet, commandeur de l'Ordre de Balboa, et marié à une belle Américaine, on dirait qu'il a toujours vécu dans un univers parallèle. le pays du roi René est planté de chênes et de palétuviers, survolé par des geais gélatineux qui geignent dans les jasmins, peuplé de grands vizirs, de cosmonautes agricoles, de satyres bucoliques, de bagnards de Cayenne et de Zazie cybernétiques. On y parle l'obaldien. »
Jérôme Garcin
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Une invention langagière toujours renouvelée... Vivifiant!
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Dans une de mes pièces de théâtre, Carlos Rodriguez Laurenza, cow-boy et beau balafré, alors qu'il se trouve dans le ranch des Rockefeller, cernés par les Peaux-Rouges et sur le point d'être exterminés, affiche une sérénité exaspérante. Paméla, dix-sept ans, beauté sauvage, ne peut s'empêcher de lui demander, tout en torturant ses anglaises d'un doigt agile: "On dirait que la mort, ça vous est égal". Et lui, Carlos: "Peut-être, mademoiselle; certains moments, je me sens étranger à ma propre existence.
Et bien, notre cow-boy exprime là, d'une manière étonnante ‒ pensons qu'il n'a été qu'à l'école du bétail, des Apaches, des bordels et des tueurs professionnels ‒ ce que moi-même, citadin du vingtième siècle, ancien élève du petit et du grand lycée Condorcet, je ressens de la manière la plus vive. Oui, ce sentiment permanent, non seulement de l'incongruité de l'existence, mais aussi d'y être bizarrement étranger, "d'avoir à peine quelque chose de commun avec moi-même".
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D'habiter la même planète, à la même époque, une fraction minuscule de temps comprise entre des milliards de siècles – et, miracle ! de se rencontrer tout de go dans la rue, au restaurant, à l'église, aux Folies-bergères, dans l'ascenseur ("Ah ! c'est toi ! ... – Ah ! c'est nous ! ..."), ne devrions-nous pas nous jeter dans les bras les uns des autres, balbutiant, riant et sanglotant, et nous lancer quelques compliments?
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Quelques mosquitos [...] par leurs tzitzitements obstinés, apportaient une note d'énervement qui rendait encore plus sensible la torpeur ambiante, la rumeur du néant.
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Il allait d'estaminet en estaminet en quête de soi-même et, déclarait-il, pour atteindre l'"état flamboyant".
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Le temps ne coulait pas, le temps, comme pris dans les hélices des ventilateurs, tournait en rond... Quel ennui!
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Videos de René de Obaldia (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de René de Obaldia
© Photographie de Louis Monier. “Genousie”, de René de Obaldia. Première diffusion le 29 décembre 1957 sur les ondes de la Radiodiffusion Française. Réalisation Alain Trutat. « Le pire des malentendus vient peut-être de ce que nous parlons la même langue. » La Genousie est un pays imaginaire d’où vient la splendide nouvelle femme du célèbre Hassingor, écrivain. Elle ne parle presque que le genousien, ce qui est évidemment est propice aux malentendus et aux fantasmes les plus variés… Cette comédie est la première pièce de théâtre de René de Obaldia. Elle fut créée à la radio en 1957.
Avec : Maurice Escande (Hassingor), Jean Marie Serreau (Dr de Suff), Ludmilla Hols (Mme de Suff), Sophie Mallet (Mme Jonathan), Michel Etcheverry (Jonathan), André Thorent (le professeur Vivier), Jacques Hilling (le domestique), Jacques Dufilho, (le fantôme), Mildred Clary (guitare), Silvia Monfort (Irène Hassingor), Pierre Pernet (Christian Garcia), Madeleine Lambert (madame de Tubéreuse)
Thèmes : Création Radiophonique| Théâtre| Grands Classiques| France Culture| Genousie| René de Obaldia
Source : France Culture
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