Bakuman, tome 19

Muto Ashirogi dépasse enfin Eiji dans les sondages, pourtant les mangas reliés d'Eiji se vendent beaucoup mieux. Ce constat poussent le duo Ashirogi a travailler encore plus l'histoire et les personnages de leur manga "Reversi". Peu après le duo reçoit une proposition adaptation en dessin animé ; leur rêve se concrétise enfin ! En parallèle, la relation amoureuse de Miho et Mashiro est révélé par la presse, ce qui pourrait entacher la carrière de doubleuse de Miho, car en tant qu'idole, elle se doit de rester "pure". Un très bon tome qui présage une belle fin pour cette série.

Les tomes de Bakuman sont vraiment inégaux. Certains sont presque inintéressants et trop bavards, au point de faire de la lecture (très) rapide. Puis il y a des tomes comme celui-là où j'ai envie de crier "Bah voilà! Vous voyez que vous pouvez le faire!" Plusieurs choses : d'abord, Muto Ashirogi, après tant d'années, est enfin au coude à coude avec Eiji qui, pour une fois, semble vraiment contrarié. Puis, ils ont enfin leur dessin animé ! Après presque dix ans de lutte acharnée, il était temps qu'ils obtiennent. Enfin, alors que la relation entre Mashiro et Azuki est exposée aux médias et qu'ils traînés dans la boue par leurs fans mécontents, ils font face la tête haute. Leur rêve est portée de main, et rien ne semble pouvoir leur gâcher leur plaisir. le petit discours de fin d'Azuki est un vrai bonheur (tout comme celui de Fukuda, sur un ton complètement différent).Allez, plus qu'un tome !!

C'est l'avant-dernier tome de la série ! Bouhouhouuuuu... L'histoire prend d'un coup de la vitesse, avec un rebondissement inattendu, qui permet de se pencher un peu plus sur le personnage d'Azuki, resté un peu en retrait jusqu'à présent. La fin du volume relance bien l'intrigue et promet un dernier tome époustouflant. On continue à sentir que les auteurs mettent beaucoup de leur propre histoire dans ce manga, notamment que le duo de mangakas parle de ses préférences pour un manga qui frappe un grand coup en quelques tomes plutôt qu'un bon manga qui s'éssoufflerait parce qu'il est trop long et dure pendant des tomes et des tomes. Difficile de ne pas penser à Death note, le manga qui a fait leur succès, et qui réussit la prouesse de tenir en "seulement" 12 volumes...
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Ce manga est vraiment une source d'information sur la façon dont fonctionne l'édition japonaise des mangas. On voit donc la consécration mais surtout le dévouement, la passion et la rage qu'il faut avoir pour percer dans ce métier.
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