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EAN : 9782916330495
Krakoen (01/03/2010)
3.56/5   8 notes
Résumé :
Libéré sur paroles après avoir purgé dix ans de pénitencier, Mosley J. Varell coule des jours ternes dans un coin reculé du Montana. Il vivote en écrivant des scénarios de dessins-animés. Gougou le kangourou, c'est lui. Astreint à pondre des histoires à décerveler les mômes, on vient cependant de lui commander le scénario d’un biopic sur le romancier David Goodis. Un matin, il reçoit une lettre postée de Louisiane. Il a reconnu l'écriture, c'est celle de son père qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Enfin de retour sur Babélio après de longs jours de silence, impossible pour moi de lire, dû à quoi?? Je ne sais pas? J'avais eu le même problème en mars au 1er confinement,là ce fut pire, j'ai une amie qui est dans le même cas!! Inexplicable !
Critique sur mon mobile ,étant privée d'internet depuis une quinzaine de jours pour cause de travaux sur la ligne,pas évident!
Je tiens avant tout , à remercier l'auteur : Max Obione, habitant Le Havre,qui s'est spécialement déplacé dans ma ville pour m'apporter son dernier " né" : Loulou,et m'a gentillement fait cadeau de : Scarelife,car c'est grâce à lui,que j'ai pu à nouveau ouvrir un livre ,malgré mes réticences à lire du polar noir.Pour être noir,c'est noir!Il y en a des cadavres ,dans ce roadmovie :
Une lettre , écrite à l'encre bleue, reçue un matin et le monde de Mosley j.varell va basculer.
Ayant purgé une peine de prison pour meurtre qui s'élevait à 25ans,il en ressort 10 ans après pour bonne conduite.Après des petits boulots,il se tient " pénard" en écrivant des scénarios de dessins- animés pour gosses pour une émission télévisuelle plus ou moins débile,et écrit un biopic sur le romancier: David Goodis.Dans cette lettre,son père lui demande de venir,sans autre précision.
Son père, pasteur, irréprochable devant ses " ouailles" fut un monstre chez lui auprès de sa femme et de sa petite soeur ,Mosley lui voue une haine terrible ,il va tout de même prendre la route , intrigué par cette demande.
Mais prendre la route signifie chez lui,semer des cadavres ,comme le Petit Poucet sème des cailloux.
Une histoire très noire où les plus bas instincts de l'homme sont décrits d'une plume incisive,sans fioritures,ni concessions !
Merci a vous ,Max pour m'avoir redonné le goût de lire,a conseiller pour les amateurs de polars noirs ,
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Encore un souvenir empilé dans le fond de mon mouton à lire, mauves en noir 2011, Max Obione m'invitait à une traversée à travers les States, prise par l'euphorie de la découverte j'avais osé tenter ...
Dix ans plus tard, j'ai enfin accepté son invitation, quelques heures passées sur les routes américaines où constamment des clichés récupérés dans les multiples films conservés dans ma mémoire, m'ont accompagnée dans ce périple.
Une écriture au couteau, décrivant au mieux le tempo de l'intrigue, j'y ai retrouvé le souffle de ces Roads Movies, du travail de professionnel avec une belle originalité pour présenter le tout.
Ai je apprécié ... non mais je ne suis pas le public approprié pour ce genre de roman noir américain ... je m'y ennuie très vite, le rythme saccadé et le détachement affirmé des héros pour l'horreur et le macabre, me laisse de marbre ... mais je suis sûre que chaque roman doit trouver son public, et celui ci n'était pas fait pour moi ... sans rancune Max !
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Fantastique, c'est le premier adjectif qui me vient pour ce polar dans la plus pure tradition des romans noirs américains (alors que l'auteur est français et qu'il situe l'action outre-atlantique). Ce roman est un vrai hommage envers les grands auteurs du siècle passé mais aussi envers ceux d'aujourd'hui. Un hommage réussi qui a l'avantage de porter la signature personnelle de Max Obione. Il ne fait pas comme eux, mais prend tous les codes du genre pour en faire son oeuvre, et c'est très réussi.

Il y a Mosley le méchant, le tueur qui transforme ses crimes en accidents, sans sentiments, uniquement mené par ses pulsions et poussé par son objectif : retrouver son père. Il y a Herbie le gentil, le flic obsédé, qui délaisse son ménage pour enfermer celui qui incarne le mal absolu, peut être par vengeance envers ceux qui se moquent de son apparence. Il y a le contexte d'une Amérique pauvre, sale, faite de gens laissés sur la bas coté de la grande route. Tout cela est bien noir.

Et puis, il y a le style. Ce roman divisé en deux se lit comme on boit un café, court serré et sans sucre. Les chapitres consacrés à Mosley sont écrits à la première personne, avec un style court, sec, acéré, parfois sans verbe ce qui permet de ressentir le manque d'humanité du bonhomme, ceux consacrés à Herbie à la troisième personne, avec un style plus littéraire. Quel brio d'opposer aussi les deux personnages par ce biais !

Malgré les hommages à une littérature que certains jugeraient dépassés, ce roman est bien rafraîchissant, et vous vous devez de le lire urgemment. Tout de l'intrigue aux personnages, du style à l'ambiance y sont parfaits pour passer un excellent moment de littérature noire, tout ce que j'aime. Je vous conseille de commander ce livre par le site Internet des éditions KraKoen, vous bénéficierez d'un prix de 9 euros au lieu de 10 euros et les frais de port sont offerts. Une excellente affaire pour un excellent roman.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Libéré sur parole après avoir purgé 10 ans de pénitencier, Mosley J. Varell coule des jours ternes dans un coin reculé du Montana. Il vivote en écrivant des scénario de dessin animé. Un matin, il reçoit une lettre postée de Louisiane. Il reconnaît l'écriture de son père qu'il hait depuis toujours. Pourtant Varell décide de partir le retrouver il traverse ainsi tous les États-Unis du nord au sud.
Max Obione nous livre roman noir dans la pure tradition américaine. Car ici ce qui commence mal se termine encore plus mal. Dans ce road movie crépusculaire, le héros, poissard perpétuel, ne connais pas la rédemption. Même s'il semble que cette course effrénée et sanglante devienne en fin de compte son chemin de croix. Un excellent polar avec un style très épuré pour un super moment de lecture.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Une chose est sûre, l'écrivain français Max Obione excelle dans le roman noir, et c'est un pur bonheur de découvrir ce dernier né, ...
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans l'immense salle, à peine éclairée,les plantations s'élancent jusqu'au toit de verre.Des bacs laissent dépasser des plants les plus variés,des lianes pendent ,des grappes de fleurs dégoulinent .Molly s'affaire;je vois une grosse femme se déplaçant avec grâce et légèreté qui vient de se coifferd'un chapeau garni de plumes,de coquillages,de fleurs et de fruits.Elle allume des bougies,manipule des ustensiles métalliques,elle ouvre des pots.Des volutes de fumée s'échappent d'une vasque de terre.La moiteur colle sa chemise,sa poitrine immense et lourde s'agite au gré de ses mouvements.j'entends le sifflet d'une bouilloire.Ellr prépare un breuvage.(page 125)....
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Première partie

1Mosley

-Eh ! Mos,t'es blanc comme linge,qu'est-ce qu'il y a donc dans cette fichue lettre?
--Rien....
--Rien?
-Rien d'intéressant.
--Tu veux m'en causer ?
--Non
--Non?
--Une autre fois.
--Comme tu veux!
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(Bess)
Depuis tout ce temps, le rocher est entamé par les tempêtes, par l'usure du quotidien. Elle est toujours accrochée, mais avec le temps elle gonfle, boudine, boursoufel, déborde de partout. C'est la pente fatale de mes compatriotes que de d'arrondir au point de ressembler à des barriques de saindoux.
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Mange quelques miettes d'un croque rance.Je pique du nez.je traverse un moment de fatigue intense,celle de vivre,la plus difficile à combattre.( Page 72).
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Le vendredi 21 avril de cette année- là, à 11h.38,dans la salle à manger du 24 de la rue Gehan Ango,je tape sur le clavier de mon Vaio:
-" ceci est l'histoire de Mosley J. Varell.
.....Mais par quel bout commencer cette histoire?(page 249).
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