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Critique de andman


Au Japon comme ailleurs, les événements tragiques survenus lors des Jeux olympique de Munich ont frappé les esprits. La médaille d'or de l'équipe masculine de volley-ball a heureusement apporté un peu de baume au coeur des supporters nippons.
Cette prouesse sportive de haut vol, la pluie d'étoiles filantes de la comète Giacobini, ainsi que le suicide du Nobel de littérature, le grand Yasunari Kawabata, resteront au pays du Soleil-Levant les faits marquants de cette année 1972.

Si trente ans plus tard Tomoko se souvient dans le détail de tout cela, c'est bien parce que l'année de ses douze ans ses sens ont été stimulés comme jamais auparavant mais aussi parce qu'elle a vécu un peu comme dans un rêve.
Être hébergée dans une maison de type occidental au milieu d'un ancien jardin zoologique où se prélasse un vieil hippopotame nain, aide à chasser les idées noires : la mort de son papa et l'absence de sa maman contrainte de s'en aller momentanément à Tokyo pour des raisons professionnelles.
Quel bonheur de côtoyer au quotidien Mina, son adorable cousine, jamais à court d'idées ! Son côté maladif donne parfois quelques frayeurs à son entourage mais n'est-il pas le catalyseur de son étonnante maturité ?

Yôko Ogawa a écrit “La marche de Mina” en 2006. L'osmose entre les différents personnages est particulièrement réussie, trois générations cohabitent avec bonheur dans cette grande bâtisse. La personnalité des uns et des autres émerge au fil des jours, leurs petits travers étonnent parfois mais leur gentillesse est sincère.

Voici assurément un roman initiatique empreint d'une belle générosité ! Son écriture est cristalline et son thème susceptible de plaire également aux plus jeunes.





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