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sur 576 notes
Cela aurait pu être l'histoire d'une famille banale, avec ses bonheurs, ses cris, ses joies et ses chagrins. Cela aurait pu être un amour fou, qui prend toute la place, un couple qui se trouve et ne se sépare plus. Cela aurait pu être une famille recomposée, où les liens du sang s'efface au profit des liens du coeur. Cela aurait pu être une vie, perchée dans un village reculé du Japon mais au sein d'une maison ouverte à tous... Mais finalement l'histoire d'Izumi et de Chiyoko, de leur fils Sosûke et de leur fille Takara, est bien plus que ça. C'est une leçon de respect et de tolérance, de combat et de passion...
Ito Ogawa signe ici un nouveau roman serein et rempli de sagesse. Autour de ce couple de lesbiennes, elle crée un monde où les valeurs de vérité et de partage sont essentielles. Son écriture est généreuse et philosophique, tout en étant très contemporaine. C'est un plaisir de partager le quotidien de la famille Takashima et de croire avec elle que notre monde peut être tolérant et aimant...
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La trentaine usée par un mariage raté et la routine du quotidien, Izumi mène une existence sans relief, éclairée seulement par la présence de son petit garçon, Sosûke. Un jour, sur un quai de gare, elle empêche une adolescente de commettre l'irréparable. Sur sa lancée, elle l'invite chez elle pour partager un repas. Au fil des jours et des rencontres Izumi et Chiyoko se rapprochent et acceptent le coup de foudre qui les a réunies. Pour vivre cet amour tout neuf, les deux femmes partent, avec Sosûke, sur les routes du Japon et s'installent au ''Machu Picchu'', un village de montagne où les ciel est le plus étoilé du pays. Ici commence l'histoire de la famille Takashima, contraction de leur deux noms, qui s'agrandit encore avec la naissance de Takara, la fille de Chiyoko. Plus ou moins acceptée par les villageois, cette famille hors normes se construit une nouvelle vie et ouvre un gîte ouvert à tous : le jardin arc-en-ciel.

Hymne à la tolérance, manifeste en faveur de l'homosexualité et de l'homoparentalité, le Jardin arc-en-ciel a le mérite de traiter d'un sujet qui reste encore tabou au Japon. Oui mais voilà...A moins d'être un Bisounours, on a du mal à adhérer à cette guimauve dégoulinante de bons sentiments. Il faut bien se rendre à l'évidence, c'est fade, c'est larmoyant et c'est surtout très mièvre. Les personnages féminins sont insupportables de naïveté et de niaiserie, le garçonnet est trop gentil pour être vrai. Les couleurs de l'arc-en-ciel sont noyées par le rose bonbon d'une histoire qui ne touche pas car trop prévisible. Oui, chacun a droit au bonheur, oui, le chemin est difficile pour y accéder, oui, la vie réserve parfois des coups durs, oui, une famille homosexuelle est une famille comme les autres, avec des hauts et des bas, de l'amour et des enfants épanouis...mais fallait-il forcer le trait à ce point ? Habituellement plus subtile, Ito Ogawa s'égare ici dans les clichés et la bien-pensance facile.
Grosse déception donc pour une auteure qui sait faire tellement mieux !
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Le jardin arc-en-ciel comme le drapeau identique brandi face à l'intolérance. Ça part effectivement d'une bonne idée. Et d'une bonne intention.

On suit l'amour tissé entre Izumi, trentenaire en cours de divorce et mère de Sosuke, six ans, et Chiyoko, lycéenne de dix-neuf ans aux velléités suicidaires quand on la rencontre. Contre les préjugés tenaces au Japon (et pas que là d'ailleurs) où le proverbe incite à marteler tout clou qui dépasserait, ces clous se rebiffent et créent leur propre réalité, leur propre harmonie familiale.

C'est tout beau et rempli de bons et merveilleux sentiments. A tel point que ça finit par provoquer une sensation d'écoeurement, un peu comme le chocolat quand on abuse. La Ogawa Ito de ce Jardin arc-en-ciel est loin d'être au niveau de celle de la papeterie Tsubaki. A vouloir trop bien faire pour constituer une famille pas comme les autres prête à tous les défis par la puissance de son amour, elle n'échappe pas à la mièvrerie. Ses personnages, malgré la construction en roman choral, manquent de profondeur et parfois de vraisemblance.
C'est bien dommage, le thème aurait pu prétendre à meilleur traitement. Erreur de parcours sans doute.

Il me reste encore le ruban à lire d'elle. Pour le moment, c'est bel et bien La papeterie Tsubaki mon préféré.
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Une famille de quatre personnes.
Deux femmes.
Un garçon.
Une fille.
Une maison du bonheur au milieu de l'immensité de Dame Nature au Japon.
Voilà les ingrédients d'un roman profondément joyeux et émouvant.
Comme une ode à la Vie.

Pourtant, je n'ai pas su me laisser séduire autant qu'avec le restaurant de l'amour retrouvé du même auteur, lu il y a quelques années et qui m'avait profondément bouleversée.
La plume de Ito Ogawa est toujours aussi belle et vivante. Mais peut-être qu'il m'a manqué l'effet de surprise et le pep's que l'on ressent lors de la découverte d'un nouvel auteur.
Malgré tout je ne peux m'empêcher de penser qu'un petit séjour dans la simplicité et la joie du Machu Pichu me ferait le plus grand bien. Comme un décapage qui enlève toutes les couches pour finalement retrouver l'Essentiel : l'Amour et la Beauté. Merci pour ce beau voyage !
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Izumi, déçue par un mariage complètement raté, la trentaine, brouillonne , effrayée, mène une existence morne , routinière , seulement égayée par la présence de son petit garçon: âgé de six ans , le petit Sosûke.

Un jour, sur un quai de gare , elle rencontre Chiyoko, une lycéenne de dix- neuf ans.
Elle la sauve au dernier moment : celle- ci était prête à se jeter sous un train .
Izumi invite la jeune fille à partager son repas.
Quelques jours plus tard, elles se revoient ,Chiyoko aide Izumi à venir à bout de ses tâches ménagères, c'est le coup de foudre, après avoir fait l'amour, elles ne se quitteront plus.

Afin de vivre au mieux cet amour tout neuf, elles fuguent ensemble , trouvent refuge dans un village de montagne, au «Machu Picchu  » sous le plus beau ciel étoilé du Japon.

Ici commence l'histoire de la famille Takashima, , contraction de leurs deux noms, suivi de la naissance de Takara - le- miracle , fille bien nommée de Chiyoko, enceinte avant la rencontre avec Izumi.

Elles dressent le pavillon arc- en- ciel sur le toit d'une maison d'hôtes , unique en son genre .
La famille accueille tous ceux qui se présentent: couples homosexuels, étudiants, personnes seules , gens qui souffrent , en toute bienveillance et chaleur humaine...
Une maison «  du bonheur » au milieu de l'immensité de Dame Nature au Japon!
Cet ouvrage a le mérite de mettre en avant de la plus belle manière un puissant manifeste en faveur de l'homoparentalité et de l'homosexualité la vie des minorités sexuelles , ces gens vivant en marge , à l'écart de tout : SUJET TABOU au Japon.

C'est un chemin peu aisé , en regard à l'intolérance, aux préjugés , remarques désobligeantes ,questions , silences : cette famille recomposée pas comme les autres .

Malheureusement , je n'ai pas retrouvé la poésie et la délicatesse des autres roman japonais déjà lus notamment , rien à voir avec «  Le-Ruban » de la même auteure.

Les personnages sont à la limite du caricatural .
Ils manquent de vraisemblance, la vision sage, bien pensante, l'atmosphère sirupeuse mettent mal à l'aise le lecteur.

Trop beau, pétri de bons sentiments! .
L'auteure s'égare dans certains clichés.
Quelques longueurs et mièvreries rendent l'ouvrage indigeste...
Dès le début j'ai ressenti la pauvreté convenue des dialogues .
J'ai eu du mal à le finir .
Bien sûr, la fin est déchirante ...
Grosse déception pour la première fois au sein de mon périple japonais .
Mais ce n'est que mon ressenti, je peux me tromper...
« De même que le jour succède à la nuit, qu'après la pluie vient le beau temps , l'hiver finit toujours par s'achever »..

«  le Bon Dieu pourrait quand même , me semble- t- il , avoir la générosité d'accorder un bébé à tous les amoureux qui le souhaitent , qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels? » ...
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Jusqu'alors j'ai trouvé chez Ogawa Itô naïveté et poésie. Avec ce roman j'ai bien retrouvé ce bonheur de prendre soin de l'autre et ce goût de la cuisine pour transmettre amour et réconfort mais malheureusement beaucoup de mièvrerie, peu de crédibilité et un déséquilibre dans la balance " réalisme et idéalisme ".
Le sujet est l'homosexualité et l'homopaentalité à travers l'histoire de deux femmes Chiyoko et Izumi. le point positif de ce roman est pour moi la capacité à avoir distillé l'idée que l'amour ne doit pas être soumis à une morale sans véritable fondement et qu'il faut s'autoriser à aimer sans considération du genre. Mais pour le reste il n'y a pas de juste mesure, on passe d'une situation parfaite ,avec des enfants miraculeusement hyper adaptables à des catastrophes qui m'ont données l'impression d'avoir été ajoutées à regret et maladroitement pour rééquilibrer cette profusion de bons sentiments. Je suis bien négative ce matin!!! Mais voilà, j'étais habituée à une jolie caresse poétique avec Itô Ogawa et j'en avais bien besoin ces temps ci ! J'espère la retrouver au mieux de sa forme dans un prochain roman.
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La famille Takashima est une famille de coeur, celle de deux femmes et de leurs enfants respectifs. L'amour irradie dans la maison d'hôtes arc-en-ciel qu'elles ont crée, tout comme il jaillissent dans leur jardin, à l'aide de gouttes d'eau et d'un lampe-torche, pour le plus grand plaisir de celle à qui ils sont destinés. C'est une belle histoire, de leur rencontre salvatrice à la fin tristement douce-amère, en passant par la naissance d'une petite-fille rayonnante.
La morale est présente mais par petites touches, l'acceptation de la différence, le remords après la jalousie qui fait faire n'importe quoi, le dépassement de la crise d'adolescence...
Lorsque la vie devient trop dure, quel meilleur remède que de penser à la beauté des instants de bonheur magiques et fugaces, tels ceux qu'elles ont eut la chance de vivre.
Ce roman qui décrit si bien les sentiments et la nature fait maintenant partie de mes préférés, comme beaucoup de cette autrice.
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Un roman d'amour au Japon, un arc-en-ciel de bons sentiments.

Une femme séparée de son mari, plus ou moins en dépression, recueille une jeune fille suicidaire à qui elle sauve la vie. Mais c'est aussi sa propre vie qu'elle sauve, puisqu'elle découvrira ainsi l'amour et formera une famille « avec deux mamans ». Dans un joli village à la campagne, elles afficheront un drapeau arc-en-ciel et ouvriront même une maison d'hôtes.

Un roman sur un couple homosexuel, avec d'une part les difficultés d'acceptation et les limites de la société, rejet des parents, impossibilité de se marier, etc., et d'autre part, la normalité de la vie quotidienne, les disputes pour une chaise déplacée ou une machine à café.

Un roman choral, l'histoire sera racontée tout à tour par les différents protagonistes. Malgré l'intérêt de ces voix multiples qui pourraient montrer aussi l'envers du décor, j'ai eu l'impression de sentir l'effort de transmettre la beauté, l'ouverture et l'harmonie, ce qui aurait pu être une belle poésie devient alors un peu trop lourd et sucré. Si les événements tragiques de la fin ajoutent en émotion, ils peuvent laisser un doute sur leur vraisemblance.

Un tendre roman à consommer à petites doses, une lecture pour nous souhaiter comme elles de« vivre ensemble là où les étoiles sont belles. »
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Envie d'un roman avec une jolie histoire d'amour, des personnages attachants, de belles valeurs qui parlent de tolérance, d'acceptation des différences et de l'importance de la famille ?
Ce roman reposant nous emmène au Japon, au sein d'une famille particulière, puisqu'elle est constituée de deux femmes qui s'aiment, qui rêvent de fonder une famille et de construire ensemble un avenir pour leurs enfants.
C'est frais, c'est mignon, c'est plein de bons sentiments et ça peut même faire du bien à certains moments.
Mais ça reste quand même dégoulinant de gentillesse et de mièvrerie, donc ne vous attendez pas à un roman d'une grande force car ici, tout est léger et coloré comme des gros bonbons mous.
Les moments très difficiles sont surmontés grâce à l'espoir et à la solidarité, les méchants se ravisent et deviennent gentils et attentionnés à la fin, bref, ça fait passer un agréable moment, ça peut faire sourire, mais c'est quand même un peu écoeurant au bout du compte, comme après avoir ingéré trop de chamallows.
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Autant j'avais beaucoup aimé " Le restaurant de l'amour retrouvé ", autant j'ai été assez déçue par ce livre de l'auteure.

Le style est toujours aussi délicieux. Il y a une magie propre à Ogawa Ito, un souffle léger qui embellit ses phrases. Une délicatesse d'expression qui séduit.

Le thème de l'homosexualité mal acceptée par la communauté japonaise est bien traité, de même que les difficultés vécues par les deux femmes amoureuses, Izumi et Chiyoko, lorsqu'elles décident de vivre ensemble.

Mais j'ai eu l'impression, trop souvent, d'être dans une romance rose, un bain de sirop, les personnages semblent tellement gentils, même Sosuke, le petit garçon d'Izumi, ne fait jamais de caprices, accepte tout facilement. Et si cette famille recomposée un peu particulière doit affronter, outre le regard des autres, des souffrances et un deuil, les bons sentiments coulent, tels des ruisseaux de sucre... C'est cet aspect peu réaliste et forcé selon moi qui m'a agacée.

Et c'est cela qui a gâchė mon plaisir de lecture. J'espère retrouver mon attirance pour cette romancière dans un autre livre, peut-être "Le ruban"...
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