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Robert Guillemette (Traducteur)
EAN : 9782742796441
239 pages
Actes Sud (26/02/2011)
2.89/5   23 notes
Résumé :

Emil S. Halldorsson, jeune trentenaire islandais, reçoit la visite importune d'Havardur, un ami au tempérament imprévisible. Peu désireux de lui ouvrir, il se cache immédiatement en reconnaissant l'étrange personnage qu'il n'a pas revu depuis l'époque où ils avaient gardé ensemble une maison à Londres. Les animaux de compagnie sur qui ils étaient censés veiller avaient été retrouvé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un petit regret concernant Les animaux de compagnie, le premier roman de Bragi Olafsson à être traduit en français : qu'il ne soit pas accompagné d'un CD reprenant tous les titres cités par l'auteur islandais, jazz progressif, classique, rock... Fin mélomane, Olafsson, s'il ne joue plus sur scène depuis longtemps, n'en a pas moins été le bassiste des Sugarcubes à l'époque où Björk s'égosillait en son sein, et cela laisse des traces. Après une mise en place un brin laborieuse, Les animaux de compagnie se développe essentiellement sous forme de huis-clos, qui rappelle le théâtre de boulevard, avec son narrateur planqué sous son propre lit, écoutant ses visiteurs parler de sa petite personne et de leur propre existence. Cet acarien d'Islande, tel qu'il se définit lui-même, en entend des vertes et des plus que mûres, alors que l'alcool commence à embrumer les esprits. Olafsson est très bon dans le comique de situation, avec sa plume placide qui la joue cool, malgré une certaine angoisse qui monte, qui monte. Il excelle également à portraiturer les individus en quelques lignes, y compris des "seconds rôles" truculents. En revanche, le romancier ne parvient pas à faire décoller son récit qui, au bout d'un moment, tourne en rond. Et la chute du livre prend par surprise, puisque ce n'en est pas une. A se demander s'il n'y aura pas un jour Les animaux de compagnie 2, le retour !
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La mise en palace du récit est assez laborieuse. En effet, l'histoire ne décolle qu'à la page 110. Emil se retrouve caché sous son propre lit pour éviter de se confronter à Harvardur avec qui il gardait des animaux de compagnie quelques années auparavant à Londres. Et puis, assez vite, le récit s'arrête sans crier gare et laissant le lecteur sur sa faim... Je n'ai pas compris la fin de l'histoire, comme si l'auteur s'était trouvé coincé avec son personnage.... on notera le rapport privilégié avec les scènes qui se passent aux toilettes, récurrentes comme un refrain, mais assez drôles.
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Je me suis sentie très rapidement des affinités avec Emil. Quelle délicieuse tentation que de se cacher sous son lit au premier coup de sonnette importun ! Vu les proportions que cet acte dicté par l'instinct de conservation le plus primaire provoque, il est sans doute préférable que je ne m'y sois jamais adonnée.

Emil se retrouve au niveau de l'acarien, sous son lit, pendant qu'une tornade irresponsable – dont la description est malheureusement et si exquisément réaliste – dévaste son appartement.

La foule s'amasse, le suspens monte, jusqu'à… jusqu'à quoi au fait ? Aaaargh ! Mais où est la fin ? Tellement désastreuse sans doute que Bragi Olafsson a préféré ne pas l'écrire !
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Bon, je n'ai pas adoré. Peut-être à cause de l'absurdité de la situation et du déroulement trop prévisible.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Et il ne fait aucun doute que le Hävardur qui est passé à travers la fenêtre de ma cuisine il y a quelques minutes est pratiquement le même avec lequel j'ai habité dans la maison de Brooke Road. C'st ça qui m'effraie véritablement. Je ne sais pas quoi faire : je m'apprêtais à passer un bon moment, j'étais revenu chez moi et j'allais écouter la musique que je venais d'acquérir , me détendre devant un bon verre et bavarder avec des amis (qui seraient eux aussi, je pense, très contents de me revoir). Sans oublier que j'attends la visite d'une femme dont je suis clairement tombé amoureux.
Je décide de donner une demi-heure à Hàvardur. Une heure maximum. Je n'i aucunement l'intention de croupir plus longtemps sous ce lit ; j'ai déjà l'impression que ça commence à bétonner dans ma tête.
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Pourquoi diable est-ce que je n’interviens pas ? Est-ce que j’ai perdu la raison ? Qu’est-ce qui peut justifier que je sois allongé sous mon propre lit tandis que ces deux hommes (le premier, libéré ou fugitif, débarque d’un asile psychiatrique suédois tandis que le second, venu chercher ses lunettes aurait dû repartir depuis longtemps) se comportent comme s’ils étaient chez eux; je dirais même plus, tout semble indiquer qu’ils sont chez eux, dans mon appartement à moi. C’est trop tard maintenant, je ne peux que laisser les choses suivre leur cours. Maintenant que Gréta est ici présente – la femme aimée à distance pendant plus de quinze ans et retrouvée par un merveilleux hasard qui l’amène ce soir chez moi —, jamais je ne pourrais ramper de sous mon lit et apparaître aux yeux de tous comme le misérable pleutre que je suis devenu aujourd’hui par la force des événements, aujourd’hui qui promettait d’être un des plus beaux jours de ma vie.
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Nous restâmes silencieux jusqu'à ce qu'elle entrât dans les toilettes, et je ne pus m'empêcher d'essayer de m'imaginer ce qu'elle faisait, maintenant qu'elle avait disparu derrière cette porte en plastique et l'avait verrouillée. Pour ma part, mon besoin n'était pas pressant, et j'espérais en fait qu'elle prendrait tout son temps, j'avais plaisir à rester devant cette porte comme si je veillais à ce qu'elle ne fût dérangée par personne.
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Je dois reconnaitre que je suis parfois étonné par le vocabulaire de Havardur. Il est possible que la piètre opinion que j'ai de lui m'amène à sous-estimer cette facette du personnage. Savoir s'exprimer n'est pas, bien entendu, le privilège de ceux qui pensent "juste". Ce savoir-faire aurait même plutôt servi à entraver le cours de la justice, qui est la vertu dont je me considère sans hésitation comme le porte-parole, en tout cas si je me compare à un individu douteux, alcoolique, joueur invétéré et cambrioleur - de fraiche date - comme Havardur Knutsson (bien qu'il n'ait encore rien volé depuis son effraction).
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Mais il y a bien sûr le contraire de la technologie japonaise : l'industrie automobile russe ! Jamais deux fois la même voiture. Chaque Lada ou Moskvitch, quel que soit son nom, est unique en son genre. Il est vrai qu'une voiture russe est fabriquée comme la plupart des enfants : sous l'emprise de l'alcool ou de drogues.
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