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Critique de fabiennevariol
Amateurs de Polars ne vous y trompez pas, ce roman n'en est pas un ou en tous cas pas vraiment.
Il y a bien un crime et une enquête, mais ce n'est que le fil rouge.
Ce roman, ou plutôt ce manifeste, est en réalité un plaidoyer en faveur de l'écologie.
Le titre n'évoque pas un impact de balle, mais bien l'impact qu'a l'homme sur son environnement.
Virgil Solal, le « héros » ou le « terroriste » selon l'angle sous lequel on se place, va lutter et lancer l'alerte sur les méthodes des grands pollueurs de notre société.
C'est aussi l'impact d'un seul homme qui, par ses actions violentes, éveillera la conscience collective qui amènera des actions concrètes et favorables à la planète comme à ses habitants.
On a l'habitude de la pression des gouvernements sur les populations, la culpabilisation à outrance nous laissant croire que nous sommes seuls coupables de la dégradation de notre environnement : manger bio, rouler en vélo, trier ses déchets, etc.
Dans ce livre, Olivier Norek remet les choses à leur place ! Oui nous devons évidemment faire notre part (une goutte d'eau dans l'océan), mais les gros pollueurs eux continuent de s'enrichir au dépend de l'écologie et de notre planète, faisant fi de la destruction de notre écosystème.
Ce roman est un appel au secours : si personne ne fait rien, si des mesures ne sont pas prises à grande échelle, au niveau mondial, voilà ce qui va se passer ! Il montre au lecteur que seuls les dividendes et l'enrichissement individuel des actionnaires des très grosses entreprises comptent. Il nous montre également que les gros pollueurs ne sont pas uniquement les compagnies pétrolières ou charbonnières, mais également les gros groupes bancaires.
Olivier Norek nous met face à l'actualité mais également à notre conscience. Il fait un portrait sans concession de notre société et de ses dirigeants, de leur inaction, de leur « politique de l'autruche », de la puissance des lobbys. N'oublions pas toutefois que ces dirigeants c'est nous qui les élisons !
La méthode de Virgil Solal est-elle la bonne ? La fin justifie t-elle les moyens ? A vous d'en juger.
La fin du roman est un message d'espoir, espoir que tout n'est pas perdu, que nous pouvons encore inverser la tendance si nous réagissons vite et fort.
Un roman très documenté que j'ai vraiment apprécié.
Lien : https://leslecturesdugabian...
Il y a bien un crime et une enquête, mais ce n'est que le fil rouge.
Ce roman, ou plutôt ce manifeste, est en réalité un plaidoyer en faveur de l'écologie.
Le titre n'évoque pas un impact de balle, mais bien l'impact qu'a l'homme sur son environnement.
Virgil Solal, le « héros » ou le « terroriste » selon l'angle sous lequel on se place, va lutter et lancer l'alerte sur les méthodes des grands pollueurs de notre société.
C'est aussi l'impact d'un seul homme qui, par ses actions violentes, éveillera la conscience collective qui amènera des actions concrètes et favorables à la planète comme à ses habitants.
On a l'habitude de la pression des gouvernements sur les populations, la culpabilisation à outrance nous laissant croire que nous sommes seuls coupables de la dégradation de notre environnement : manger bio, rouler en vélo, trier ses déchets, etc.
Dans ce livre, Olivier Norek remet les choses à leur place ! Oui nous devons évidemment faire notre part (une goutte d'eau dans l'océan), mais les gros pollueurs eux continuent de s'enrichir au dépend de l'écologie et de notre planète, faisant fi de la destruction de notre écosystème.
Ce roman est un appel au secours : si personne ne fait rien, si des mesures ne sont pas prises à grande échelle, au niveau mondial, voilà ce qui va se passer ! Il montre au lecteur que seuls les dividendes et l'enrichissement individuel des actionnaires des très grosses entreprises comptent. Il nous montre également que les gros pollueurs ne sont pas uniquement les compagnies pétrolières ou charbonnières, mais également les gros groupes bancaires.
Olivier Norek nous met face à l'actualité mais également à notre conscience. Il fait un portrait sans concession de notre société et de ses dirigeants, de leur inaction, de leur « politique de l'autruche », de la puissance des lobbys. N'oublions pas toutefois que ces dirigeants c'est nous qui les élisons !
La méthode de Virgil Solal est-elle la bonne ? La fin justifie t-elle les moyens ? A vous d'en juger.
La fin du roman est un message d'espoir, espoir que tout n'est pas perdu, que nous pouvons encore inverser la tendance si nous réagissons vite et fort.
Un roman très documenté que j'ai vraiment apprécié.
Lien : https://leslecturesdugabian...
