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Critique de zakfm


La cinquième étoile est gagnée de justesse à la fin quand l'avocat de la défense n'oublie pas de parler de la sixième extinction. Si ce roman dérange tous ceux qui ne souhaitent pas être dérangés, tous ceux qui font semblant de croire à nos gouvernants, c'est qu'il a tapé juste. Comme Ed Abbey qui déjà en 1975 avec "Le gang de la clef à molette" mettait en scène des écolos radicaux pour nous pondre un livre culte, et Elizabeth Kolbert, qui gagnait le prix Pulitzer 40 ans plus tard en 2015 avec " The Sixth Extinction : an Unnatural History", Olivier Norek met sa plume au service d'une cause qui dérange notre confort égoïste et qui progresse à la vitesse de la tortue d'Hermann, celle qui brûle tous les étés dans les incendies du Var. Dommage qu'il n'ait pas développé encore plus les péripéties de ses personnages pour mieux nous captiver et nous convaincre. Si les récréations documentaires sont enlevées, le roman policier devient trop court. La conclusion devient franchement utopique avec le rachat de 46 000 Ha du Parc national des Pyrénées à l'État par une aborigène . le coeur du parc a une superficie de 45 707 ha , sur 15 communes. J'aurais préféré voir les panneaux solaires et les barrages hydroélectriques de Greenfuture installés ailleurs.
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