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Critique de Sayanne
Je dois commencer cette critique en précisant que j'adore Olivier Norek, qui m'a conquise d'abord avec "Entre deux mondes" avant d'enfoncer le clou avec la série des romans qui se déroulent dans le 93, notamment "Code 93", "Territoires", "Surtensions". J'aime l'humanité et la tension qui se dégagent de ses romans, une certaine vision pas forcément optimiste de la vie et son style impeccable.
Alors bon, je me suis jetée sur "Surface" en avril 2019 dès sa sortie. Cela me gêne de le dire, mais j'ai été un peu déçue. Dès le départ, son héroïne à la gueule cassée m'a immédiatement fait penser à Angélique Blakaman, héroïne du dernier roman d'un autre de mes chouchous, j'ai nommé Colin Niel avec "Sur le ciel effondré" (sorti en octobre 2018). Même personnalité écorchée et rugueuse, même combat pour la vie, même ténacité malgré l'envie de baisser les bras. Mais du coup pour moi cela sentait un peu le réchauffé, d'autant que Colin Niel décortique un peu plus le mental de ses personnages et les rend plus attachants. La comparaison n'était pas avantageuse.
S'agissant de l'intrigue, la ville engloutie sous les eaux tisse un décor assez merveilleux et inhabituel, spectaculaire et qu'on imagine très bien dans le film tiré du roman :) Mais bon l'enquête policière en elle même ne m'a pas trop titillée, on se doute un peu qu'il n'y aura pas de "climax" mais je ne veux pas "spoiler". L'amourette est convenue, j'ai mieux aimé la relation entre Noémie et le chien :)
En conclusion, c'est un roman agréable à lire mais pas aussi percutant que la trilogie du 93, pas aussi émouvant qu'Entre deux mondes. Il en faut pour tous les goûts, là c'était un petit voyage "terroir et consensus" de M. Norek, en attendant le suivant! :-)
Alors bon, je me suis jetée sur "Surface" en avril 2019 dès sa sortie. Cela me gêne de le dire, mais j'ai été un peu déçue. Dès le départ, son héroïne à la gueule cassée m'a immédiatement fait penser à Angélique Blakaman, héroïne du dernier roman d'un autre de mes chouchous, j'ai nommé Colin Niel avec "Sur le ciel effondré" (sorti en octobre 2018). Même personnalité écorchée et rugueuse, même combat pour la vie, même ténacité malgré l'envie de baisser les bras. Mais du coup pour moi cela sentait un peu le réchauffé, d'autant que Colin Niel décortique un peu plus le mental de ses personnages et les rend plus attachants. La comparaison n'était pas avantageuse.
S'agissant de l'intrigue, la ville engloutie sous les eaux tisse un décor assez merveilleux et inhabituel, spectaculaire et qu'on imagine très bien dans le film tiré du roman :) Mais bon l'enquête policière en elle même ne m'a pas trop titillée, on se doute un peu qu'il n'y aura pas de "climax" mais je ne veux pas "spoiler". L'amourette est convenue, j'ai mieux aimé la relation entre Noémie et le chien :)
En conclusion, c'est un roman agréable à lire mais pas aussi percutant que la trilogie du 93, pas aussi émouvant qu'Entre deux mondes. Il en faut pour tous les goûts, là c'était un petit voyage "terroir et consensus" de M. Norek, en attendant le suivant! :-)
