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Critique de MichelRoberge


C'est mon premier Olivier Norek. Je ne peux donc pas comparer avec ses quatre titres précédents : Code 93 (2013), Territoires (2014), Surtensions (2016) et Entre deux mondes (2017). Surface est un polar que j'ai beaucoup aimé.

D'abord pour la simplicité et l'efficacité de l'écriture, la structure générale de l'intrigue, le personnage principal de l'enquêtrice qui, malgré le drame personnel vécu au départ, s'emploie progressivement à dénouer celui du village dans lequel on lui a confié une tout autre mission, les enchaînements, les rebondissements, les fausses pistes et la finale que je défie quiconque de prédire.

L'auteur nous entraîne dans l'Aveyron, en Occitanie, au centre d'un triangle formé par les villes de Toulouse, Clermont-Ferrand et Montpellier. Dans une commune inondée par la construction d'un barrage, me rappelant « Dégât des eaux » (une aventure de John Dortmunder) » de Donald Westlake.

Une histoire de « cold cases » originale et bien documentée grâce au réseau de collaboratrices et de collaborateurs des milieux policiers, médicaux… de l'auteur lui-même ex-policier, crédible, non sanglante comme je les aime, au suspense moyen croissant de chapitre en chapitre. Avec un clin d'oeil de l'auteur à des collègues écrivains de littérature policière – Clautre Favan et Jacques Saussey – dans la scène de comptabilisation des défunts inhumés dans le cimetière communal.
Dès les premières pages, je n'ai eu qu'une envie : poursuivre la lecture des 63 courts chapitres répartis en quatre blocs aux titres évocateurs : En pleine tête - En pleine campagne - En pleine tempête - En plein coeur. Et ce jusqu'au véritable dénouement.

Avec l'annonce de l'adaptation de ce polar efficace sous forme de bande dessinée [Olivier Norek, Matz & Brahy. – Surface. – Paris : Michel Lafond, 2022. – 136 pages], j'ai voulu comparer avec l'oeuvre romanesque.

L'album respecte l'esprit et la lettre de l'oeuvre avec un scénario adapté pour couvrir l'ensemble du récit et y transposer le suspense en 136 planches très colorées. Excellent résultat avec un clin d'oeil, en page 69, avec l'annonce d'une séance de dédicace d'Olivier Norek pour son plus récent polar, « Dans les brumes de Capelans », à la boutique de journaux et librairie Presse-Bulle de Decazeville.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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