AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Petite chronique d'un roman étranger, issu de la dernière rentrée de septembre ( je vous avais dit qu'il m'en restait encore un petit nombre à débroussailler), cette table des autres est l'oeuvre du grand romancier sri lankais Michael Ontaadje, qui a notamment écrit L'Homme flambé, livre qui inspira le film le patient anglais en 1992 et qui reçut le prestigieux Booker Prize.

Dans la table des autres, on suit Michael, un sri lankais ayant immigré en Angleterre, raconte son périple en mer durant 21 jours à bord de l'Oronsay ralliant Colombo à Londres quand il avait neuf ans. A bord de ce bateau, et sous la surveillance bienveillante mais discrète de sa cousine Emily, plus âgée que lui et étudiante en Angleterre, il commence à apprendre la vie. L'amitié, l'amour, le désir, l'aventure… et la mort aussi.

La table des autres, c'est la table que Michael occupe sur le navire, une des tables les plus éloignées du commandant, preuve de sa condition modeste – même si son oncle est juge et qu'on l'envoie faire des études au Royaume-Uni où se trouve déjà sa mère.

La table des autres c'est aussi celle de Cassius et Ramadhin, deux jeunes garçons de son âge avec lesquels il se lie bien vite d'amitié et fait les quatre cent coups, enquêtant sur le prisonnier mystérieux qui voyage à bord et qu'on ne sort sur le pont que le soir. Entre le téméraire et provocateur Cassius et Ramadhin au coeur fragile, Michael tente de trouver sa place. Tous trois observent les adultes sans bien les comprendre mais devinant parfois les non-dits.

Bref un récit assez classique d'apprentissage, inspiré des vrais souvenirs autobiographiques de l'auteur, et écrit d'une belle plume et qui convoque des grands écrivains, comme Jospeh Conrad.

Hélas, malgré ces références ambitieuses, la croisière m'a paru, surtout dans sa seconde partie, pétie d'un vrai ennui. Tous les personnages que l'on croise ne sont que de simples esquisses pour la plupart, et très vite, bercé par la houle un peu monocorde, j'ai eu envie d'accoster à la rive et d'abandonner ce jeune Michael en dépit du très beau voyage initatique qu'il a parcouru. Dommage!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}