Ce livre fait partie d'une série de six volumes où
Michel Onfray propose une lecture philosophique de quelques chefs-d'oeuvre de la littérature européenne. J'ai commencé par lire le numéro 3 : XIIe siècle :
Cervantes et Don Quichotte.
A moi, de rechercher les autres dans ma bibliothèque car j'ai beaucoup aimé ce que l'auteur nous a dit de cette oeuvre majeure et aussi ce qui n'aurait pas encore été dit !
Il met dans son texte beaucoup de citations de l'oeuvre. Quant il dit (p. 27) que
Cervantes raconte un autodafé. "Brûler les livres qu'on estime dangereux pour la fiction qu'on défend", cela m'a incitée à relire : "
Fahrenheit 451" de
Ray Bradbury. Cela renverse l"assertion "Autres temps, autres moeurs" en "Autres temps, moeurs identiques !"
Un concept intéressant pour penser l'universel.
J'ai autrefois lu et apprécié l'oeuvre foisonnante de
Cervantes et là, je la comprends d'autant mieux que
Michel Onfray nous la décortique et en quelque sorte la rajeunit car il nous la rend actuelle dans ses délires, ses mises en abîme et ses jeux de miroir. Intéressant !
Commenter  J’apprécie         40