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EAN : 9782253082705
223 pages
Le Livre de Poche (28/09/2005)
3.62/5   12 notes
Résumé :

Loin des poncifs sur le nietzschéen de droite blond et brutal aux yeux bleus, Georges Palante (1862-1925) incarna la possibilité d'un nietzschéisme de gauche. Souffrant d'une malformation congénitale qui le transformait en monstre aux allures simiesques, ce philosophe méconnu consacra en effet tout son talent à échouer : avec ses élèves au lycée ; dans la ville de province bretonne (Saint-Brieuc) où i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Bof. Lisez Palante plutôt que Onfray, c'est quand même autre chose.
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Le philosophe est un esprit libre qui aura toujours pour ennemis « les églises, les sectes, les partis, les corporations ».
Il sied au philosophe de suivre un chemin solitaire.
La conscience sociale opprime souvent les consciences individuelles. Les égoïsmes individuels sont très souvent les esclaves et les dupes de l'égoïsme collectif.
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Mon premier "ONFRAY" , un bon moment et un parcours de vie.
Cette vie difficile et constructrice, pleine de défaite et de connaissance.

J'ai découvert l'individualisme et le pessimisme, merci M.Onfray.

Je recommande !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le principe de sa réflexion est le refus de l'adhésion : « par le fait qu'un homme accepte de faire partie d'une classe, même dirigeante ou soi-disant telle, par le fait seul d'adhérer à ses maximes convenues et à sa discipline sociale, il abdique dans une certaine mesure son individualité ; il se grégarise, il épouse les préjugés de classe de ses pairs ; il se domestique et tombe dans cette diminution intellectuelle et morale qu'on appelle l'esprit de corps ou l'esprit de classe ».
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Le progrès n'a de sens que par et pour la libération de l'individu. Plus un fait autorise de liberté, d'autonomie, d'indépendance, plus il est progressiste car « le progrès consiste dans une diminution progressive des exigences sociales », ce qui sera effectif par les réformes économiques et la transformation du droit en instrument au service des particuliers
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Les choses valent non pour moi, mais pour une moyenne d'hommes et elles doivent valoir pour moi par le fait qu'elles valent pour cette moyenne. (...) Cela vaut seul qui se vend ou est susceptible de se vendre beaucoup » L'Argent est devenu le Maître-Principe.
PALANTE - critique sur la valeur et la monnaie
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Ce qui philosophe en Palante ? ses impuissances, ses faiblesses, ses fragilités. Ce qui pense ? ses douleurs, ses blessures, ses peines, ses plaies. J'aime chez lui l'urgence d'une théorie pour tâcher de ne pas succomber sous le poids de la vie.
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Palante face aux groupes soucieux de leur salut, fût-ce au prix du mensonge; Palante face à ses supérieurs hiérarchiques dans les lycées où il enseigna; Palante soumis au rythme mortifère d'une ville de sous-préfecture ; Palante marié, divorcé, remarié ou père de l'enfant qu'il s'efforcera d'oublier..
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Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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