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EAN : 9782714454188
348 pages
Belfond (22/05/2014)
3.11/5   18 notes
Résumé :
Sommes-nous tous destinés à être parents ? Mieux, une femme est-elle toujours destinée à être mère ? Le désir d'enfant est-il toujours partagé ? Un premier roman surprenant d'audace, qui n'hésite pas à bousculer les idées reçues.

Salué par une critique enthousiaste, nommé pour le Giller Prize, le Goncourt canadien, un roman mordant, audacieux, qui n'hésite pas à bousculer les idées reçues sur le couple, le rôle de la femme et l'instinct maternel.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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James et Ana ont passé des années à tenter l'impossible pour avoir un enfant, sans résultat, avant de se résigner....
Un Lundi de septembre, Sarah et Marcus, leurs amis ont un terrible accident de voiture, Marcus y perd la vie, Sarah est dans le coma. Ils ont un petit garçon de trois ans : Finn, filleul de James, du jour au lendemain, James et Ana deviennent les tuteurs de Finn....
James, au chômage, après avoir travaillé à la télévision s'improvise immédiatement pére dévoué raconteur d'histoires, conduit Finn à la garderie,s'en occupe du mieux qu'il le peut....attentif à son bien être.....
En ce qui concerne Ana qui se noie dans le travail, les sentiments sont ambivalents. Elle se pose beaucoup de questions : Comment Créer une intimité avec un enfant qui n'est pas le sien?
Comment préserver son couple tout en faisant une place à Finn ?
Quand acquerrait - elle cet instinct maternel " soi- disant" acquis pour toutes les femmes ?Quand acquerrait- elle cette faculté?
Pourquoi James y réussissait et pas elle?
Pourquoi ne percevait- elle pas les besoins de Finn de la même manière?
Comment concilier désir d'accomplissement personnel et devoir maternel?
Est ce- que les femmes ne peuvent se réaliser que dans la maternité?
Devenir Parent est- il inné?
Le lecteur entre dans l'intimité des deux protagonistes.
De nombreux retours en arrière permettent de mieux comprendre Ana et James, appréhender leurs enfances respectives, leur situation, et surtout leur évolution, leurs questions , leurs tentatives de réponses, leurs remises en question permanentes, leurs doutes et leurs certitudes.....
L'auteur décortique avec finesse, intelligence et sensibilité la psychologie des personnages. Elle bouscule les préjugés, les idées reçues sur le couple, le rôle de la femme et l'instinct maternel.
C'est l'originalité de cet ouvrage audacieux qui nous oblige à réfléchir. Le style est clair, vif, sans fioritures malgré la complexité des personnages.
Dommage que la fin m'ait laissée un peu perplexe et pourquoi ce titre?



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Quel joli titre où il est question de bonheur ! Mais est-il toujours là où on le croit ? Malgré toutes leurs tentatives pour avoir un enfin James et Ana n'y parviennent pas. Mais le destin leur donne un coup de pouce en leur offrant un petit garçon, fils de leurs amis, dont le père vient de décéder et la mère dans le coma. James, qui s'occupait déjà de l'enfant, est parfaitement heureux dans son role de père tandis qu'Ana ne parvient pas à ressentir de l'amour vis à vis de ce petit. Leurs problèmes de couple apparaissent alors. Voyaient ils vraiment leur futur de la même façon ? Peut on s'obliger à l'amour ? Nos choix ne nous sont ils pas parfois suggérés ? Une femme n'est elle vraiment femme que par la maternité. Ce roman qui baigne dans la tendresse se lit avec un plaisir non feint...
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Voici un livre dont je suis sortie particulièrement chamboulée. « La vie rêvée des gens heureux » retrace l'histoire d'un couple, James et Ana, qui, après des années à tenter (vainement) d'avoir un enfant, se retrouvent, du jour au lendemain, à devoir s'occuper de Finn, un petit garçon de 3 ans. Ses parents ont en effet été victimes d'un terrible accident de la route, qui a tué son père et plongé sa mère dans le coma.
Une merveilleuse nouvelle, pourrait-on se dire, n'est-ce pas ? Et pourtant… Nous réalisons que ce rêve d'enfant devenu réalité bouleverse complètement le quotidien de ce couple. Si James s'attache très rapidement à ce petit garçon, Ana, plus froide et distante, est davantage ambivalente. Ceci inverse totalement les préjugés actuels, selon lesquels la femme a automatiquement un instinct maternel et l'homme peut mettre plus de temps à devenir père. Katrina Onstad a aimé jouer sur les idées préconçues ici sur l'amour maternel et paternel, mais également sur d'autres aspects de la vie de ce couple (James est au chômage et donc « au foyer » et sa femme, Ana, se jette corps et âme dans son travail).
Il est intéressant de découvrir l'évolution de ce couple, en apparence parfait, évoluer au fil du livre. On découvre, si on gratte sous la surface, un amour à bout de souffle, qui demeurait fort dès le moment où il fallait se soutenir, mais qui, avec l'arrivée de Finn, se fragilise. À présent qu'ils ont « tout pour être heureux », ils ne le sont plus. Ils cherchent leur place dans cette nouvelle dynamique familiale et James se révèle en excellent père (et un peu moins mari), Ana devient un bourreau de travail pour tenter d'oublier son malaise.
Également, on comprend le danger également de s'attacher à ce petit garçon pour ce couple fragile, avec, toujours, le risque de voir la mère de Finn, plongée dans le coma, revenir à la vie et reprendre cet enfant.
J'ai beaucoup aimé James, peut-être à cause justement de ce côté plus chaleureux qui transparaît au côté de Finn, plus aimant et attentionné et ai moins apprécié la froideur de sa femme, même si on perçoit la douleur qu'elle peut ressentir.
On a parfois l'impression de ne pas comprendre ce qui les lie l'un à l'autre, tant ils sont différents et dans l'incompréhension totale vis-à-vis de ce que chacun ressent. C'est là que les flash-backs (présents tout le long du livre) permettent de mieux saisir la genèse de cet amour, mais également son effritement au fil du temps. On comprend également que c'était ce rêve d'enfant qui faisait tenir ce couple, comme un but, un objectif à atteindre, année après année, en se disant que lorsqu'un enfant arriverait, alors ils seraient heureux.
L'écriture de Katrina Onstad est très fluide, sans fioriture inutile, ce qui permet d'alléger la complexité du thème abordé ici. Elle nous emmène dans le quotidien de ce couple qui tente de se construire et de devenir une famille, nous fait découvrir ses failles et ses difficultés qui le rendent encore plus proche de nous, plus humain. Katrina Onstad parvient également à parler d'un sujet difficile avec délicatesse et sensibilité.
Lien : http://cafe-powell.com/2014/..
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Il ne fallut qu'une heure à Ana et James pour devenir parents. le meilleur ami de James, Marcus, sa femme Sara et leur fils Finn ont été victimes d'un terrible accident. Si le petit garçon de 3 ans est indemme, Marcus est décédé et Sara dans un état critique. Il faut gérer cette situation dramatique. Ana et James n'ont pas pu devenir parents. James s'investit aussitôt. Pour Ana ce n'est pas si simple. Elle qui a accepté des examens invasifs pour devenir mère, se sent en complet déphasage.
Devoir, désir, instinct maternel, accomplissement dans le travail, couple parental, Ana s'interroge.
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J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre, même si la fin l'a fait remonter dans mon estime.
Si James adopte tout de suite son rôle (d'ailleurs il m'a tapé sur le système), Ana a plus de mal. Elle n'avait pas tissé de liens avec le jeune garçon, et c'est plutôt son mari qui prend le devant de la scène parentale. Elle peine à trouver sa place dans cette nouvelle configuration, elle qui a l'habitude de mettre méticuleusement chaque chose à sa place. Elle a beau être froide, j'ai de beaucoup préféré ce personnage à celui de James, peut-être parce qu'elle a un petit côté torturé, elle prend les choses en main malgré elle au lieu de se laisser porter par les évènements comme le fait James.
Ce roman est finalement un peu déprimant et pèche par de nombreuses longueurs, mais la psychologie des personnages est plutôt bien menée.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
"On ne peut changer le monde qu'en se changeant soi- même "
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Ce qu'elle n'avait pas prévu, en se mariant, c'était que l'amour pouvait être aussi fluctuant, constamment en mouvement, rampant à son côté la plupart du temps, mais plongeant parfois très loin, à des profondeurs qui ne l'effrayaient pas mais lui répugnaient, noires, déplaisantes.
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L'arrivée de Finn l'avait déstabilisée; elle se surprenait sans cesse à regarder fixement les murs et les fenêtres, elle avait à peine réussi à lui enfiler ses bottes ce matin et était restée de longues minutes à contempler le curseur de la fermeture à glissière entre ses doigts.
Qu'était-on censé éprouver en devenant mère? Sûrement pas ce sentiment proche de la terreur qui la tenaillait. Et James la laissait seule avec sa frayeur pour aller jouer au hockey.
Voilà ce qu'elle voulait lui dire.
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Et une femme... Quand on est une femme, poursuivit Ana, on ne peut pas dire cela à voix haute. Le savais-tu? On n'a pas le droit de le dire...
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Il détestait travailler dans les services sociaux, où l’on croulait sous le nombre de dossiers à traiter, et avait toujours voulu diriger une garderie, mais il était peu fréquent de voir un homme remplir cette fonction. De nos jours, cette activité était vite considérée comme suspecte, et patati et patata.
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